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Généalogie: AD38 - l'Isère en ligne

C'est au tour du département de l'Isère - AD38 - d'annoncer la mise en ligne de ses registres:

"Vous pouvez consulter ici l'ensemble des registres des paroisses puis communes de l'Isère, pour la période allant du XVIème siècle pour les plus anciens, jusqu'en 1892 (et dans certains cas, jusqu'en 1896), soit 4,5 millions de pages.

Afin d'offrir une ressource numérique aussi complète que possible, vous trouverez pour chaque commune :

• les registres paroissiaux de la collection départementale (série 5 E) et ceux de la collection communale (conservés en mairie le plus souvent, ou déposés aux Archives départementales) pour la période antérieure à 1792
• les registres d'état civil de la collection départementale (série 5 E), complétés par ceux de la collection communale, pour la période allant de 1792 à 1892 (parfois 1896)
• les tables décennales de la collection départementale (série 6 E) pour la période 1792-1892

La numérisation a été faite à partir des microfilms (masters) réalisés par la Société Généalogique de l'Utah (Mormons). Quelques registres ont pu échapper au microfilmage, et donc à la numérisation : ces lacunes seront prochainement comblées.

L'entrée dans la base se fait par le nom de la commune existante à l'époque : en cas d'évolution de son nom ou de son territoire, une notice historique vous orientera. Lorsqu'une commune a eu plusieurs paroisses ou sections, une entrée directe vous est proposée.
Un géo-référencement vous indique la localisation de la commune.

N.B. : les Archives de l'Isère ne conservent pas les registres des anciennes communes iséroises transférées au département du Rhône" 

Pour avoir plus d'infos voir sur le site des AD38

 

Regard d'un archiviste sur la généalogie

 

De l'autre coté de la barrière….. 
signé par L'espiègle des archives

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Tout d'abord, travaillant dans le monde des archives et devant respecter un droit de réserve, je ne prendrai pas position ici sur les différents événements qui ont secoué ou secouent encore la sphère généalogique. Je ne ferai donc qu'un constat, vu mon vécu de plus de 35 ans d'archives Je précise encore que je ne suis pas généalogiste amateur, mais que de par ma profession  et mes fonctions de responsable des projets de numérisation et d'archives en ligne dans mon service, je tends mes deux oreilles et scrute de temps en temps (de chez moi !!) les forums , blogs et sites généalogiques.

J'avoue avoir eu quelquefois selon les sujets envie de  réagir, de crier, de rire, ou d'applaudir selon les cas …le généalogiste est finalement passionné, exigeant, quelquefois un peu  râleur et pressé mais aussi très sympathique et reconnaissant.

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Dans notre société et avec son évolution rapide, nous voulons tout, tout de suite et en plus avec tous les moyens modernes qui sont à notre disposition. La mise en ligne, des documents d'archives et notamment les registres paroissiaux et d'état civil,  a  fait déserter quelque peu certaines salles de lecture mais a donné à des gens de  France, d’Europe et du monde entier la possibilité d'avoir accès à ces documents...

Permettez-moi ici, de relater un peu l'évolution de la consultation des registres paroissiaux et d'état civil par les généalogistes, telle que je l'ai vécu dans ma carrière professionnelle commencé en 1975 dans un service d'archives.

A cette époque, le lecteur "généalogiste" pouvait consulter les originaux, sans limitation de nombre de communication, pouvait en faire encore des photocopies (heureusement strictement interdites en 1983).

Comme il n'y avait pas d'instrument de recherche à l'époque, le lecteur demandait une commune et les dates qu'il souhaitait consulter sans que l'on sache combien de registres représentait la demande du lecteur. Et nous revenions les bras chargés de 1 à 10 volumes ou plus  suivant la grosseur de la commune et la période demandée. Puis très vite nous avons réalisé un répertoire de la série, ce qui facilita, les demandes des lecteurs. Déjà quelques passionnés commençaient à faire des "tables", devenus "relevés" et dont les associations généalogiques ont repris  et fait avancer le travail.

 

Prisonniers de guerre 1940-1941

J'ai vu ça et là des demandes de personnes pour obtenir la liste des prisonniers de la guerre de 1939-1945, comme moi d'ailleurs.

 

Je sais que le site « Mémoire des Hommes » travaille sur le sujet, mais c'est un travail énorme qui va demander plusieurs années, d'autres sociétés commerciales ont déjà jeté leur dévolu sur la ressource...

 

En attendant, il est possible de consulter gratuitement notre chère Gallica (que ferions-nous sans elle ?), qui restitue sur son site les documents de l'époque, les journaux édités par le Centre National d'information sur les prisonniers de guerre, 60 rue des Francs-Bourgeois, Paris (3e), qui publient les listes officielles des prisonniers de guerre français, d'après les renseignements fournis par l'Autorité militaire allemande.

 

Les renseignements sont assez sommaires : Nom, prénom, date et lieu de naissance, grade, unité, nom de camp de rétention. Les données semblent fiables, j'y ai retrouvé les traces d'un grand-oncle paternel, ainsi que mon grand-père maternel. C'est aussi la même source qu'utilisent des sites commerciaux qui demandent un abonnement payant pour consulter ces informations.

 

Ces journaux vont du N°1 (12/08/1940) au N°100 (15/06/1941), la recherche est fastidieuse, mais il est possible de faire une recherche en mode texte, ce qui facilite un peu la chose. Attention, les listes sont établies sur deux colonnes, il faut donc utiliser l'ascenseur horizontal (disons le tapis roulant).

 

Sources :

§   Gallica : Journaux des prisonniers 1940-1941

 

Image : FranceGenWeb

 

Généalogie: AD 75 Paris nouveaux fonds en ligne

En juin 2009 nous avions déjà donné des infos concernant la mise en ligne de divers fonds aux archives départementales de Paris. 

Aujourd'hui nous pouvons compléter en vous indiquant que d'autres fonds sont maintenant en ligne. Sur leur site les AD75  communiquent :

"Les Archives de Paris mettent à votre disposition environ 5 millions d'images, sources généalogiques et documents iconographiques.

En décembre 2009 ont été mis en ligne les fichiers alphabétiques de l'état civil reconstitué (XVIe siècle-1859), les tables décennales et les registres d'actes de l'état civil (1860-1902) ainsi que des plans parcellaires parisiens (XIXe siècle).

En 2010, deux autres sources généalogiques majeures viennent s’ajouter à l’état civil parisien : les tables des états signalétiques et des services militaires de la Seine (1875-1909) et les répertoires d’admission des enfants assistés de la Seine (1742–1909), qui permettent d’accéder aux documents nominatifs originaux en salle de lecture.

L'état civil reconstitué, qui couvre quatre siècles d'histoire des familles, continue de bénéficier d'un programme pluri-annuel de numérisation. Les actes seront donc progressivement mis en ligne. Ils sont actuellement consultables sous forme de microfilms en salle de lecture..."

Rencontres généalogiques en Yvelines

Patrick Ricaud, président du CeGeVi nous informe de la prochaine tenue du prochain salon de la généalogie qui se déroulera les 2 et 3 octobre à Villepreux (78).

Voici son communiqué :

C’est avec le plus grand plaisir que les chasseurs d’ancêtres vous accueilleront sur 2 jours dans la salle Petrucciani de Villepreux (78450),  place des droits de l’homme et du Citoyen :

•  Samedi        2/10 de 14h00 à 18h00

•  Dimanche   3/10 de 10h00 à 17h00

Le Cercle Généalogique de Villepreux organise ces Rencontres Généalogiques en Yvelines sur le thème du "Quotidien de vos ancêtres" ouverte à tous.

Compte tenu du formidable essor de la généalogie depuis l’ouverture de l’internet, il nous a semblé intéressant de mettre en avant l’importance des associations dans l’accompagnement des généalogistes débutants ou plus aguerris ainsi que les aspects tels que les logiciels, l’internet, les vieux objets, les vieux outils, les livres, l’impression d’arbre de toute dimension, et bien d'autres choses…

Une vingtaine d'exposants de tout le département auront le plaisir de vous accueillir et d'animer des conférences. Il s’agit pour le visiteur de découvrir ce qui fait courir ces passionnés à la recherche de leurs ancêtres, comment ils se sont découvert des cousins, l’histoire de leur famille, de leurs villages et les outils utiles pour progresser dans ses propres recherches.

Site du cercle généalogique de Villepreux : http://ricaupa.free.fr/CEGEVI
Pour contacter le comité d'organisation :  [email protected]

Maréchal…

J'ai rencontré dans ma généalogie au cours du XVIIe siècle en Belgique (Brabant) des personnages nommés : Le Maréchal, Le Marichal ou Le Mareschal, il s'agissait de la belle famille de Pierre, mon plus ancien parent né en 1697,  je me suis donc penché sur ce nom de famille particulier.

 

Ce nom provient d'une personne soignant les chevaux, responsable des écuries et du logement des troupes. Il a été plus tard désigné le titre de Maréchal-Ferrant à ceux qui soignaient et ferraient les chevaux, que les anglais nommaient Blacksmith.

 

Les maréchaux étaient aussi des hommes de loi organisant la police des lieux où ils habitaient (Gendarmerie de l'époque), d’où le terme de Maréchaussée. Il existe encore de nos jours le grade de Maréchal des logis dans les armées de cavalerie (chars et gendarmerie), qui corespond au grade de sergent dans d'autres armées.

 

Le titre de Maréchal, en tant que dignité militaire a été accordée pour la première fois par Philippe Auguste à Albéric Clément en 1190 gouverneur de petite noblesse du Gâtinais, et anobli en recevant la seigneurie de Dordives dans le Loiret.

 

Plusieurs maréchaux ont été fait au cours des siècles, par les différents rois et empereurs, il y a eu au total 342 maréchaux en France, la famille la plus titrée dans ce domaine est les Montmorency (12 maréchaux),

 

Ce titre fut aussi utilisé dans d'autres pays, armée prussienne et autres états allemands « Generalfeldmarschall », puis en Suède, en Russie, et en Angleterre, sous le nom de « Field Marshal General ».

 

À la fin du XIXe siecle, ce titre est mal vu par la société, il est supprimé car beaucoup trop lié à l'Empire, il sera rétabli lors de la guerre de 1914-1918, il y a eu trois maréchaux nommés sous la gouvernance de Henri Poincaré; Joseph Joffre, Ferdinand Foch, et Philippe Pétain, dont la dignité lui fut retiré en 1945 à la suite de son procès.

 

Les derniers maréchaux promus l'ont été par Vincent Auriol en 1952 : Alphonse Juin, Philippe Leclerc de Hauteclocque (à titre posthume) et Jean De lattre de Tassigny, ainsi que Marie-Pierre Koenig par François Mitterrand en 1984.

 

Dans son testament, Charles de Gaulle précisait qu'il ne voulait pas d'une distinction posthume, il faisait certainement référence à ce titre que beaucoup lui auraient accordés,  y compris ses plus grands adversaires politiques…

 

Il faut rappeler que le maréchalat n'est pas un grade, mais une distinction. De nos jours plus aucun maréchal n'est  en vie, la distinction se caractérise par sept étoiles, la hiérarchie s'arrête à cinq étoiles pour le plus haut grade de l'armée, c'est-à-dire général d'armée ou amiral.

 

Les six étoiles étant réservées au gouverneur militaire de Paris, plus haut grade dans la hiérarchie militaire.

 

Quoique mes ancêtres portent ce patronyme, je n'ai pas le privilège de compter parmis mes aîeux, un Maréchal d'armée, tous les miens ne sont que de simples paysans vivant de leur métier…

 

 

 

Insulte faite à l'Histoire

Sans vouloir faire de politique, je m'interroge sur certaines choses et pratiques…

Le Président de ma région, Georges Frêche, dont on connaît sa passion pour l'histoire (que je partage), mais aussi sa mégalomanie et ses frasques verbales (pas du tout), vient de décider de l'érection d'une dizaine ou quinzaine de statues de « grands hommes » qui ont marqué l'histoire du XXe siècle sur une grande place de Montpellier, statues monumentales de bronze de 3,5 mètres de haut et pesant chacune entre 600kg et une tonne.

Il est prévu dans la série :

§    Lénine

§    Churchill

§    De Gaulle

§    Golda Meir

§    Gandhi

§    Roosevelt

§    Jaurès

§    Mao Zedong

§    Staline

§    Nasser

§    Mandela

§    Etc…

Pour se justifier, Frêche estime que tous ces personnages, malgré la dérive de certains, ont à un moment de leur vie œuvré pour l'histoire. Alors pourquoi ne pas ajouter à ce carnaval, Adolf Hitler qui fut le redresseur économique de l'Allemagne dans les années 30 et aussi Philippe Pétain qui a été le héro de la 1ere guerre mondiale, et pourquoi pas Pol Pot pendant qu'on y est ?

Et puis faire coexister des personnages comme Roosevelt, De Gaulle, Churchill, Gandi, et Mandela aux cotés d'assassins et dictateurs notoires n'est-il pas déplacé ?

La région Languedoc-Roussillon, présidée par ce même Frêche, est une des plus pauvres de France, la région et les départements (5) se plaignent toujours du manque de moyens de l'état pour venir au secours des habitants et des chômeurs. On a du mal alors à s'expliquer d'où viennent les fonds pour la réalisation de ces statues (estimées 200.000 euros pièce) pour une commande passé auprès d'un grand sculpteur de renom.

La loi Gayssot de 1990 qualifie de délit la contestation de l'existence de crimes contre l'humanité, vouloir ériger des statues à des personnages coupables de tels actes, cela ne relève-il pas du tribunal ? Que font les diverses associations dans ce cas, où sont les défenseurs de l'humain et de la mémoire ?

Simple constatation.

De maître boucher, à père de l'Europe…

On dit souvent de la Reine Victoria du Royaume-Uni qu'elle est la mère de l'Europe, de par les mariages de ses enfants avec toutes les dynasties des grandes cours européennes.

Mais bien avant Victoria, un simple boucher alsacien de Wissembourg est devenu involontairement l'ancêtre de  nombreuses dynasties, aussi bien en France, en Angleterre, en Espagne, en Grèce, etc…

Georg Boell dit l'ancien, né aux alentours de 1555, boucher à Wissenbourg, son arrière petit-fils Jean Jacques (1632-1687) Maître boucher aussi à Wissembourg, épouse Marie Catherine Apfel (1640-1705), ils aurons deux fils identifiés.

§    Jean Pierre (1664-1704), qui est l'ancêtre de Charles, Prince de Galles; de Louis de Bourbon, Chef de la Maison de France; de Juan Carlos, Roi d'Espagne et des Asturies.

§    Jean Michel (1661-1749), ancêtre de mon associée et complice France Tardon-Apprill, par sa mère Marie-M. Falbisaner

Il est aussi à noter dans l'arbre généalogique, que Alexandre de Hesse-Darmstadt (1823-1898) fondateur de la Maison de Battenberg (Mountbatten) et époux de Julia Von Hauke, avait une sœur cadette Marie (1824-1880) qui épousa le Tsar Alexandre (II) Romanov de Russie, elle est la mère du Tsar Alexandre (III) et grand-mère de Nicolas (II), dernier empereur de Russie.

Voici donc réhabilité le modeste boucher alsacien qui débitait de la viande pour le bonheur de ses clients…

La plupart de ces données m'ont été transmises par France Apprill, j'y ai ajouté mon petit grain de sel pour des dates et des situations dans certains cas et le lien avec les Romanov, mais c'est avec son plein accord et pour le plaisir de l'insolite que je publie cette note.

Pour en savoir plus :

§   Boell l'ancien : Généalogie de Georg Boell dit l'ancien (PDF 50Ko)

§   Louis Hesse : Descendance de Louis Hesse (PDF 43Ko)

§   Geneablog : Article de France Apprill du 7 février 2008