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Où sont nos bistrots d'antan ?

Les petits bistrots du coin prennent l'eau... Ces lieux de convivialité d'autrefois se font de plus en plus rares de nos jours. En 1960, la France comptait 200.000 cafés, il n'en subsiste aujourd'hui que 37.000.

D'après la légende, le mot « bistrot » nous vient des russes cosaques qui ont occupés Paris en 1814 après la chute de l'Empereur, quand ils venaient dans les estaminets boire du café ou plus souvent de la vodka, ils étaient pressés et utilisait le mot « Bystro » qui veut dire vite en russe...

À la fin du XIXeme siècle et jusqu'aux années 70, le bistrot était un lieu de convivialité, dans lequel le village ou le quartier pour les grandes villes, les gens avait l'habitude de se réunir, pour boire un café, un apéritif, et le client de passage pouvait y trouver de quoi se restaurer avec un sandwich ou un plat du jour.

Qui n'a pas connu le jambon beurre fermier, le saucisson de campagne, ou l'andouille fumée dans l'arrière boutique, tout cela servit dans une baguette goûteuse et croustillante, si ce n'est un petit plat maison comme une omelette aux champignons et pommes de terre, un petit salé aux lentilles, ou simplement un steack frites saignant ?

Sacré Roland !

L'actualité aidant, de balle de match en cours pluvieux, on aurait plus tendance à voir Laure Manaudou s'ébattre sur le central, que Gustavo Kuerten ;-)

Je ne peux pas m'empêcher de remettre en ligne (de cours :) la véritable personnalité de celui qui a donné son nom au fameux tournoi que le monde entier nous envie !

Et non, Roland Garros n'a jamais été un grand joueur de tennis, juste un amateur ! Il est né à Saint-Denis de la Réunion le 6 octobre 1888, il est surtout doué pour le football, sport qu'il pratique à haut niveau au lycée de Nice en créant une équipe scolaire qu'il mènera à la victoire en tant que capitaine.

Roland Garros est aussi un cycliste renommé en devenant en 1906, champion de France de sa discipline. Athlète complet, il s'exerce aussi à d'autres sports, comme la course, le saut, et aussi un peu le tennis lors de ses études en Angleterre.

Le Vagablog vagabond...

Jean-Louis Morel et son vagablog

C'était évident,

Notre créatif touche à tout,

Ne pouvait faire un blog tout bête.

De dessins en poèmes,

D'histoires en chroniques,

Il lui faut s'essayer à tout.

Le blog vagabond,

Musant parmi ses sujets préférés,

Va nous étonner, nous intéresser,

Et pour tout dire nous accompagner.

C'était évident,

Avec notre touche à tout.

Amitié blogblagueuse

France A.

http://www.morel-and-co.org/blog

La manufacture des Gobelins fête ses 400 ans

En 1443 Jehan Gobelin, artisan champenois originaire de Reims s'installe à Paris sur les bords de la Bièvre, dans le faubourg Saint Marcel. Il est spécialisé dans la teinturerie en écarlate obtenue par la cochenille, le lieu et la proximité de cette rivière qui coule dans le centre de la capitale lui permet d'exercer son métier au sein d'une grande ville.

Son entreprise est florissante, il a de nombreux clients parmi les tisserands et lissiers, son avantage est d'être installé au cœur de Paris, alors que ses concurrents exercent en province, lui n'a pas les coûts de transport des autres teinturiers.

Ses enfants et plusieurs générations de descendants poursuivent et font prospérer cet atelier qui se lance aussi dans la fabrication de tapisseries, l'établissement est ainsi communément appelé « Les Gobelins » du nom de la famille créatrice.

L'activité familiale y est maintenue jusqu'en 1601, au moment où l'entreprise est vendue à des lissiers flamands Jean de la Planche et Marc de Comans, qui continueront l'activité de teinture.

Pour être lu, Lulu.com vous publie !

En début d'année, mon associé Serge a décidé de me faire plaisir… au lieu de se chamailler avec moi comme nous le faisons depuis cinq ans de collaboration ;-)

J'avais rédigé environ une trentaine de petites histoires vraies sur nos animaux familiers depuis des décennies, mis en ligne sur mon site perso. Serge savait que j'aurais aimé en faire de vrais livres pour mes petits-enfants. Mais comment faire, juste pour quelques ouvrages ?

C'est ainsi qu'en février j'ai eu la surprise de recevoir des exemplaires de mes petits contes superbement édités (reliés, belle couverture et tout et tout !) de vrais livres.

Alors là j'ai voulu savoir comment il s'y était pris. Sur la première page j'ai lu imprimeur « Lulu.com »… son créateur en parlait ce matin sur Europe1.

Bob Young avait été co-fondateur d'une première société très connue RedHat éditeur de logiciels (par ex Linux). Après cet épisode, aimant créer, il a choisi le domaine de l'édition mais avec le support du web comme diffuseur. Estimant que beaucoup de gens avaient envie de publier leurs écrits et ne savaient comment le faire, il s'est investit dans ce créneau.

Traduction simultanée en ligne...

Google avait précédemment un service de traduction sur le web. Il permettait soit de traduire un texte personnel soit des pages web. Ce n'est pas parfait, on peut encore sourire de certaines traductions « folkloriques » pour divers termes. Mais cela peut être utile pour consulter les bases et sites anglo-saxons de généalogie.

Google vient de mettre un nouvel outil de traduction multilingue en ligne. Il s'agit d'une version bêta. Le moteur de recherche souhaite « rendre le web universel ».

La recherche s'effectue en utilisant des mots clés dans votre langue choisie. Ceux-ci permettent de récupérer sur Internet des pages en diverses langues les contenant. La particularité est que ces pages sont traduites « simultanément » dans la langue choisie.

Faire un essai par exemple avec « émigration généalogie » :

http://translate.google.com/translate_s

Pour l'instant les langues cibles sont limitées à l'anglais et l'allemand, le service devrait par la suite être élargi à d'autres langues.

Sources : Infos du net

Option : Faq de Google pour les différents services de traduction

Les archives nazies livrées aux historiens...

Les diplomates de onze pays ont trouvé un accord mardi 15 mai 2007 sur les modalités de l'ouverture aux historiens des archives nazi.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se félicite de cette décision, qui est une étape importante sur la voie d’une utilisation accrue des informations extrêmement précieuses recueillies au fil des ans par le SIR sur les persécutions infligées par le régime nazi à des millions de personnes. Le fait que les chercheurs auront accès à ces informations permettra de perpétuer la mémoire des événements qui ont causé tant de souffrances humaines indicibles.

Les 11 États membres de la Commission internationale (Allemagne, Belgique, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Grèce, Israël, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, et Pologne) vont maintenant signer et ratifier les accords qui régissent la mission et le travail du SIR et autoriseront l’accès aux archives à des fins de recherche historique.

Le CICR s’est engagé, dans le cadre de son mandat et dans la mesure de ses capacités, à faciliter la mise en œuvre de ces accords. Le SIR continuera, sous la direction du CICR, de s’acquitter de sa tâche humanitaire en répondant aux milliers de demandes qu’il reçoit journellement de la part de victimes et de leurs familles. Il poursuivra aussi son travail de conservation et de restauration des documents en sa possession, ainsi que la numérisation des millions de données personnelles.

Les archives du régime nazi sont rassemblées depuis 1946, sur plus de 25 kilomètres de rayonnages et comportent plus de 50 millions de fiches sur environs 17 millions de personnes.

Cet accord, qui doit être ratifié à l'automne, permettra l'ouverture et l'accès à tous ces documents, jusqu'à présent, seuls les proches des victimes étaient autorisés à consulter ces fiches.

La mémoire familiale… Cadeau ou leurre ?

On lit ou on entend ici et là, de ne pas prendre en compte ce que la mémoire familiale a transmis de génération en génération.

Tout ne serait que fariboles, légendes et histoires fantaisistes. En fait c'est parfois un peu la part du rêve, de l'insolite ou du sentimental de la généalogie. Personnellement, c'est avec gourmandise et intérêt que j'ai glané parmi mes anciens tout ce qu'ils avaient entendu au sein de leur famille et dans la parenté au sujet du passé.

J'ai tout noté, trié et essayé de voir s'il était possible de faire des recoupements d'une branche à l'autre. Ensuite sans a priori négatif, j'ai entrepris des enquêtes pour vérifier ce qui était la part du réel et celle du conte. Après plus de vingt ans de recherches généalogiques, mon constat est dans l'ensemble positif.

Par exemple, dans une de mes branches, il se transmettait qu'un ancêtre était un anglais de la région de Londres. Il était parti pour la Caraïbe à la suite d'un drame familial. Il aurait blessé mortellement une de ses sœurs par accident. La famille qui comptait des marins l'aurait aidé à fuir pour les îles en attendant la fin de l'enquête. C'est ainsi qu'il serait arrivé à St Kitts/ St Christophe. A cette époque 1782-1783 l'île était française. Un an plus tard une de ses sœurs serait venue le rejoindre et l'informer que la justice avait conclu à un accident. Il avait eu un fils, John, qui adulte s'était installé à la Martinique.

Guillotine

Il est des idées reçues qui ont la vie dure.
« La guillotine a été inventée par le docteur Guillotin. » fait partie de celles-ci.

Joseph-Ignace Guillotin, député du tiers-état, n’est certes pas complètement étranger à cette affaire, mais ce n’est pas lui qui a inventé la guillotine. En octobre 1789, il demande à l’Assemblée constituante une méthode d’exécution moins douloureuse. Jusqu’à la Révolution, les condamnés à mort étaient pendus, brûlés ou écartelés. La loi du 6 octobre 1791 supprime ces méthodes pour les remplacer par une seule peine : la décapitation.

Depuis le milieu du XVIIe siècle, le métier de bourreau est exercé à Paris par les membres d’une même famille : les Sanson. Charles-Henri Sanson débuta à 15 ans, il démissionna en 1795 à l’age de 56 ans. A l’époque de la demande de Guillotin, Sanson rédigea un « Mémoire à l’Assemblée sur le rôle et les difficultés du bourreau » dans lequel il explique les difficultés liées à la décapitation, coût des épées qu’il faut renouveler à chaque exécution, affaiblissement des condamnés à la vue du sang lors des exécutions en série, souffrance des victimes. Il demande la conception d’une machine qui maintienne le condamné en position horizontale. On peut consulter ce document qui se trouve au CHAN (AB XIX 3470, pièce n°4).

C’est le docteur Louis, chirurgien du roi, qui est consulté pour réfléchir à la solution. Parallèlement, Sanson, avec l’aide de son ami Tobias Schmidt dresse un croquis de la machine qui est soumis au docteur Louis le 2 mars 1792. Le 7 mars, le docteur Louis présente son rapport à l’assemblée. Il est adopté le 20 mars 1792.

Les frères Sanson testent l’appareil à Bicêtre sur des cadavres. La guillotine sera utilisée la première fois le 25 avril 1792 sur un voleur de grand chemin, Jacques Pelletier. Elle fonctionnera pour la dernière fois en 1977.

La guillotine porta d’abord le surnom de « Louisette » ou « Louison » en référence au docteur Louis ; elle fut aussi appelée « grande veuve », « rasoir national », « racourcisseuse patriotique », « massicot » avant de prendre son nom définitif de guillotine.

Il est paradoxal de constater que l’histoire n’aura retenu que le nom du docteur Guillotin qui ne participa pas à la conception de la guillotine, alors que cette même histoire aura enfoui dans les oubliette le nom de Charles-Henri Sanson qui n’eut pour objectif que d’humaniser l’exécution des condamnés (si tant est qu’une telle peine puisse être humanisée…).

Nos cousins comtois d'Amérique

En 1997 Georges Jeanney apprend au cours d'un voyage à Chicago l'existence d'un village portant le nom de Besançon, situé dans l'Indiana.

Dès lors, des liens féconds se noueront avec cette com­munauté issue d'anciens émigrants franc-comtois et le professeur Aurele Violette, historien du peuplement fran­çais de l'Indiana, lui-même descendant d'Acadiens.

Grâce à ces rencontres, l'auteur nous entraîne dans la grande aventure de ces Français qui découvrirent l'Amérique depuis la descente du Mississippi, l'exploration du delta du grand fleuve, la fondation de La Nouvelle-Orléans et la création de la grande Louisiane.

La grande page française de l'histoire des Etats-Unis nous est ainsi contée à travers ces émigrants franc-comtois qui garderont longtemps au fond de leur coeur comme un parfum de France.

Auteur : Georges Jeanney

Éditeur : Cabédita (Yens-sur-Morgues, Suisse)

ISBN : 978-2-88295-493-0

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