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Regard d'un archiviste sur la généalogie

 

De l'autre coté de la barrière….. 
signé par L'espiègle des archives

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Tout d'abord, travaillant dans le monde des archives et devant respecter un droit de réserve, je ne prendrai pas position ici sur les différents événements qui ont secoué ou secouent encore la sphère généalogique. Je ne ferai donc qu'un constat, vu mon vécu de plus de 35 ans d'archives Je précise encore que je ne suis pas généalogiste amateur, mais que de par ma profession  et mes fonctions de responsable des projets de numérisation et d'archives en ligne dans mon service, je tends mes deux oreilles et scrute de temps en temps (de chez moi !!) les forums , blogs et sites généalogiques.

J'avoue avoir eu quelquefois selon les sujets envie de  réagir, de crier, de rire, ou d'applaudir selon les cas …le généalogiste est finalement passionné, exigeant, quelquefois un peu  râleur et pressé mais aussi très sympathique et reconnaissant.

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Dans notre société et avec son évolution rapide, nous voulons tout, tout de suite et en plus avec tous les moyens modernes qui sont à notre disposition. La mise en ligne, des documents d'archives et notamment les registres paroissiaux et d'état civil,  a  fait déserter quelque peu certaines salles de lecture mais a donné à des gens de  France, d’Europe et du monde entier la possibilité d'avoir accès à ces documents...

Permettez-moi ici, de relater un peu l'évolution de la consultation des registres paroissiaux et d'état civil par les généalogistes, telle que je l'ai vécu dans ma carrière professionnelle commencé en 1975 dans un service d'archives.

A cette époque, le lecteur "généalogiste" pouvait consulter les originaux, sans limitation de nombre de communication, pouvait en faire encore des photocopies (heureusement strictement interdites en 1983).

Comme il n'y avait pas d'instrument de recherche à l'époque, le lecteur demandait une commune et les dates qu'il souhaitait consulter sans que l'on sache combien de registres représentait la demande du lecteur. Et nous revenions les bras chargés de 1 à 10 volumes ou plus  suivant la grosseur de la commune et la période demandée. Puis très vite nous avons réalisé un répertoire de la série, ce qui facilita, les demandes des lecteurs. Déjà quelques passionnés commençaient à faire des "tables", devenus "relevés" et dont les associations généalogiques ont repris  et fait avancer le travail.

 

Prisonniers de guerre 1940-1941

J'ai vu ça et là des demandes de personnes pour obtenir la liste des prisonniers de la guerre de 1939-1945, comme moi d'ailleurs.

 

Je sais que le site « Mémoire des Hommes » travaille sur le sujet, mais c'est un travail énorme qui va demander plusieurs années, d'autres sociétés commerciales ont déjà jeté leur dévolu sur la ressource...

 

En attendant, il est possible de consulter gratuitement notre chère Gallica (que ferions-nous sans elle ?), qui restitue sur son site les documents de l'époque, les journaux édités par le Centre National d'information sur les prisonniers de guerre, 60 rue des Francs-Bourgeois, Paris (3e), qui publient les listes officielles des prisonniers de guerre français, d'après les renseignements fournis par l'Autorité militaire allemande.

 

Les renseignements sont assez sommaires : Nom, prénom, date et lieu de naissance, grade, unité, nom de camp de rétention. Les données semblent fiables, j'y ai retrouvé les traces d'un grand-oncle paternel, ainsi que mon grand-père maternel. C'est aussi la même source qu'utilisent des sites commerciaux qui demandent un abonnement payant pour consulter ces informations.

 

Ces journaux vont du N°1 (12/08/1940) au N°100 (15/06/1941), la recherche est fastidieuse, mais il est possible de faire une recherche en mode texte, ce qui facilite un peu la chose. Attention, les listes sont établies sur deux colonnes, il faut donc utiliser l'ascenseur horizontal (disons le tapis roulant).

 

Sources :

§   Gallica : Journaux des prisonniers 1940-1941

 

Image : FranceGenWeb

 

Généalogie: AD 75 Paris nouveaux fonds en ligne

En juin 2009 nous avions déjà donné des infos concernant la mise en ligne de divers fonds aux archives départementales de Paris. 

Aujourd'hui nous pouvons compléter en vous indiquant que d'autres fonds sont maintenant en ligne. Sur leur site les AD75  communiquent :

"Les Archives de Paris mettent à votre disposition environ 5 millions d'images, sources généalogiques et documents iconographiques.

En décembre 2009 ont été mis en ligne les fichiers alphabétiques de l'état civil reconstitué (XVIe siècle-1859), les tables décennales et les registres d'actes de l'état civil (1860-1902) ainsi que des plans parcellaires parisiens (XIXe siècle).

En 2010, deux autres sources généalogiques majeures viennent s’ajouter à l’état civil parisien : les tables des états signalétiques et des services militaires de la Seine (1875-1909) et les répertoires d’admission des enfants assistés de la Seine (1742–1909), qui permettent d’accéder aux documents nominatifs originaux en salle de lecture.

L'état civil reconstitué, qui couvre quatre siècles d'histoire des familles, continue de bénéficier d'un programme pluri-annuel de numérisation. Les actes seront donc progressivement mis en ligne. Ils sont actuellement consultables sous forme de microfilms en salle de lecture..."

Généalogie: de l'expectative à la consternation...

Il y a quelques jours, j'avais signalé la prise de position des archivistes de France à l'occasion des grandes manoeuvres qui agitent le monde de la généalogie. (voir ICI )

J'ai repris la lecture de cet article pour vérifier si j'avais bien saisi les implications concernant un aspect du futur évoqué.

Je constate que j'avais sous-estimé l'impact négatif des projets envisagés.
Ceux qui prétendent vouloir agir dans l'intérêt des généanautes, avancent tels des renards masqués!

L'analyse de la situation faîte par les archivistes étant pertinente plutôt que d'en reprendre les termes, j'en donnerai des extraits. (le lien ci-dessus permet de retrouver l'intégralité de cet article)

"Une société de généa­lo­gie com­mer­ciale vient de met­tre en demeure les Départements de lui four­nir les fichiers numé­ri­ques des recen­se­ments de popu­la­tion, des regis­tres parois­siaux et d’état civil et des regis­tres matri­cu­les mili­tai­res, des ori­gi­nes jusqu’aux années 1930, et les a aver­tis, par cour­rier, que sa demande s’élargirait à tous les docu­ments nomi­na­tifs à fort contenu généa­lo­gi­que poten­tiel : regis­tres d’écrou des pri­sons, lis­tes électorales, lis­tes
d’étrangers et de réfu­giés des XIX^e et XX^e siè­cles ; car­tes d’ancien com­bat­tant 1914-1918 avec pho­to­gra­phie ; car­tes d’iden­tité de 1940, avec pho­to­gra­phie ; regis­tres d’entrée des hôpi­taux, notam­ment psy­chia­tri­ques ; fichiers de camps d’inter­ne­ment et de dépor­ta­tion liés à la guerre 1939-1945, fichiers juifs …

Le pro­jet affi­ché par cette société est de cons­ti­tuer la plus grande base nomi­na­tive jamais réa­li­sée sur l’ensem­ble de la popu­la­tion fran­çaise jusqu’au début du XX^e siè­cle, com­por­tant plu­sieurs cen­tai­nes de mil­lions de don­nées, indexées (patro­ny­mes et autres infor­ma­tions dis­po­ni­bles) et reliées aux ima­ges cor­res­pon­dan­tes, sous des aspects qui tou­chent non seu­le­ment l’iden­tité, mais aussi le domaine médi­cal, pénal, fis­cal, judi­ciaire... Pour les seuls actes d’état civil, cette base concer­ne­rait plus d’un mil­liard d’indi­vi­dus, dont des per­son­nes évidemment encore vivan­tes. Sur la base de docu­ments cer­tes com­mu­ni­ca­bles de plein droit au regard de la loi, ce pro­jet, par sa cou­ver­ture géo­gra­phi­que natio­nale et par ses carac­té­ris­ti­ques tech­no­lo­gi­ques (indexa­tion patro­ny­mi­que sys­té­ma­ti­que, rap­pro­che­ment des don­nées, entre­croi­se­ment de fichiers), abou­tit à ficher toute la popu­la­tion fran­çaise, en exploi­tant des don­nées nomi­na­ti­ves d’un grand poids juri­di­que.

Si la concen­tra­tion des don­nées publi­ques nomi­na­ti­ves et leur indexa­tion sont auto­ri­sées, il sera pos­si­ble à terme, en payant un abon­ne­ment et à par­tir d’un nom tapé dans un moteur de recher­che, de connaî­tre les per­son­nes ayant porté ou por­tant encore ce nom et ayant connu, soit elles-mêmes, soit leurs ascen­dants directs, des ennuis judi­ciai­res, des mala­dies men­ta­les, des par­cours sociaux ou poli­ti­ques pou­vant leur être oppo­sés… Le pro­fil fami­lial d’un citoyen pourra ainsi être recons­ti­tué et rendu acces­si­ble à tous dans tou­tes ses facet­tes (ren­sei­gne­ments médi­caux, don­nées liées à la sexua­lité, ins­ta­bi­li­tés matri­mo­nia­les, inter­ne­ments psy­chia­tri­ques, incar­cé­ra­tions, posi­tions mili­tai­res…). Qu’en fera un employeur sol­li­cité par un can­di­dat à un emploi ? Qu’en fera un ban­quier ou un assu­reur face à la demande de prêt immo­bi­lier d’un par­ti­cu­lier ? Qu’en fera un indi­vidu tenté par l’usur­pa­tion d’iden­tité ? Un jaloux, un rival évincé ?"

Qui peut raisonnablement dire qu'il serait content de voir livrer en pâture à la curiosité publique ses proches ascendants ou collatéraux concernés par tous ces fichiers sensibles (prison, maladie, immigrés etc...)

Non, ces projets en l'état sont inacceptables. La généalogie n'a pas à être intrusive. Elle doit se pratiquer dans le respect des individus et de leur famille. Et si des textes de lois s'avèrent inadaptés, laxistes et contraires à ces principes élémentaires , c'est aux citoyens de manifester leur opposition à des dérapages douteux. 

Dans notre pays les mots "fichiers" et "fichés" rappellent de mauvais souvenirs. 

Sur FranceGenWeb voir la note "Privatisation des archives : l'inquiétude perdure" lire en particulier dans les commentaires la réponse de Mme Verdier directrice de AD du Bas-Rhin (67)

Généalogie: AD02 (Aisne) en ligne

 
Les Archives Départementales de l'AISNE qui avaient annoncé la numérisation de leurs registres, sont en ligne. La réalisation est de qualité. Les AD02 communiquent sur leur site ces infos:

Registres d'état civil

"Consultez l'état civil numérisé. Deux millions six cent mille vues sont disponibles, couvrant une période allant du XVIe siècle à 1905.

Cadastre

Près de 8400 plans dits "napoléoniens" sont accessibles en ligne.

Iconographie

Les Archives départementales de l'Aisne conservent de nombreux documents figurés : affiches, plans, dessins, photographies, cartes postales... Découvrez ces richesses en ligne.

Archives par commune

Interrogez en même temps, à partir du nom d'une ou de plusieurs communes, toutes les archives numérisées disponibles (état civil, plans cadastraux, collections iconographiques).

Les Archives départementales de l'Aisne vous révèlent leurs secrets !

Vous trouverez ici des documents isolés, ou des ensembles de documents illustrant un fonds ou une thématique (justice, Première Guerre mondiale… Tous, sélectionnés pour leur intérêt historique, esthètique ou simples "coup de cœur" des archivistes, sont représentatifs de l’histoire du département.

Ce florilège a vocation à être alimenté au gré des entrées et des classements."

Le site a vocation à s'enrichir de divers autres fonds petit à petit.

Archives en ligne ICI

Généalogie: AD27 , mise en ligne des recensements 1891-1968

C'est un fond très intéressant pour les généalogistes que les Archives départementales de l'Eure ont mis en ligne.

Les recensements  donne une image d'une famille à un instant précis. On a ainsi la composition de la famille, les âges, les métiers, l'adresse...Selon les époques les renseignements demandés ne sont pas toujours les mêmes.

Les AD27 communiquent sur leur site:

"Depuis l'an IV, l'Etat organise un dénombrement général de la population tous les 5 à 6 ans dans chaque commune de France, sous la responsabilité des maires. Ces opérations ont été suspendues pendant les périodes de guerre.
Les Archives départementales de l'Eure ont procédé à la numérisation de toutes les listes nominatives par canton qui leur ont été versées par la Préfecture. Ces listes couvrent une période allant de 1891 à 1968.
Les listes de la collection préfectorale antérieures à 1891 n'ont pas été conservées. Seule subsiste la collection communale."

Exemple spécifique pour l'Alsace ICI

une fiche pratique générale sur Geneafrance: ICI

Généalogie: AD67 la mise en ligne

 Les AD67 qui ont mis en ligne l'état civil et les registres paroissiaux communiquent:

"Consultez trois millions d'images gratuitement !

Registres paroissiaux et d'état civil des communes du Bas-Rhin (du XVIe siècle, pour les plus anciens, à 1902), tables décennales, registres de prise de nom des Juifs (1808) sont désormais accessibles en ligne.

Après une phase de test, au cours de laquelle le trafic des internautes sera étudié, d'éventuels ajustements pourront être apportés si nécessaire à la configuration technique actuelle. 

Pour accéder aux registres en ligne:[il faut d'abord cliquer pour la licence] voir ICI

La question de la condition de réutilisation des données publiques est également évoquée:

"Face notamment aux demandes croissantes de réutilisation et afin de garantir les droits du Département, les élus, réunis en séance plénière le 21 juin, ont souhaité que soient mises en place des licences de réutilisation.

Gratuites dans la très grande majorité des cas, les élus n'ont prévu qu'un seul cas où les licences seront liées à l'acquittement d'uneredevance : en cas de réutilisation commerciale avec diffusion publique d’images.

La mise en oeuvre sera effective à compter du début du mois de juillet 2010, une fois la délibération du 21 juin devenue exécutoire" voir ICI 

  Les premiers échos des utilsateurs expriment un grande satisfaction. 

Après essai je confirme qu'il s'agit d'une superbe réalisation. Une suggestion, si une page refuse de s'ouvrir en "version flash", recommencez en choisissant l'option "version accessible"

Les recherches en Alsace posent des problèmes spécifiques. Vous pouvez consulter une fiche pratique sur Geneafrance

   

Généalogie: Jordi N. se penche sur "le rêve de T. Roze" & "NotreFamille"

Alors que tous azimuts, les nouveaux conquistadors de la planète généalogique s'affrontent pour une domination sans partage, la voix d'un généa-Jiminy Criket se fait entendre. Il s'agit du webmaster du blog "papiers&poussières"

En effet Jordi N. vient de se livrer à une analyse bien documentée de la situation actuelle, des positions de chacun des principaux acteurs et en particulier des projets de: NotreFamille/genealogie.com.

Il évoque le parcours de Toussaint Roze le dirigeant de cette société.

Pour développer son argumentation Jordi N. a retracé l'historique de "NotreFamille" afin de s'appuyer sur des éléments connus.

Son article a semble-t-il suscité un intérêt certain parmi les geneanautes qui ont posté des dizaines de commentaires.

Pour lire son article voir ICI

Un article du journal Marianne ICI

La prise de position des archivistes ICI

Généalogie: Archimaine nouvelle acquisition de Notrefamille.com

La société Notrefamille /genealogie.com (cotée en bourse) vient d'acquérir la société Archimaine. Cette dernière avait été choisie depuis des années par de nombreuses AD pour la mise en ligne de leurs archives.
Il se confirme que la stratégie de Notrefamille est d'être présente sur tous les segments du monde généalogique afin de mener ses projets en toute autonomie. 

On peut lire dans le communiqué de presse (extraits):

" La société Archimaine, est un opérateur majeur de la numérisation, l'archivage électronique, l’hébergement, et le développement de logiciels de consultation d’archives sur Internet.

Société fondée en 1994 par Didier Caplan et Jacques de Baglion, Archimaine a su développer des technologies et des infrastructures uniques en France afin de numériser, d’héberger et de constituer la plus grande salle virtuelle de consultation de documents d’archives notamment pour le compte de collectivités territoriales en exécution de marchés publics.
...La société qui emploie 20 personnes et ayant réalisé, lors de son dernier exercice, un CA de 1,4 m€ dispose d’une capacité de numérisation de plus 1,6 millions de documents anciens par mois, et héberge pour le compte de collectivités plus de 140 millions d’images (plus de 100 To de données).
Elle a réalisé en 2009 un chiffre d’affaire de 1,4 million d’euros

Archimaine devient une filiale de NotreFamille.com, placée sous la direction de Jacques de Baglion, et, parallèlement aux nouvelles opérations industrielles développées pour Notrefamille.com, continuera sa mission de prestataire auprès du secteur public et en particulier des collectivités territoriales.

Toussaint Roze, Président et fondateur de NotreFamille.com a déclaré:

« NotreFamille.com se félicite du rapprochement avec Archimaine. A l’heure où nous nous lançons dans d’ambitieux projets de numérisation, notamment dans le cadre du Grand Emprunt, il était capital que la société se dote d’une infrastructure industrielle performante. Archimaine, opérateur majeur incontesté et pionnier en la matière, a une expertise unique de plus de 15 ans dans 3 métiers clés pour le développement de notre activité : la numérisation, l’hébergement sécurisé de centaines de millions d’images, et le développement de logiciels de consultation en ligne d’archives. Ce rapprochement est donc des plus logiques et va nous permettre de capitaliser sur l’expérience d’Archimaine pour accélérer notre développement sur le marché de la généalogie grand public. »

 

Généalogie: décès en région parisienne 1913-1917

       Geneaservice vient de rajouter un complément à ses ressources et communique:  

"Geneaservice  a le plaisir de vous annoncer la mise en ligne sur notre site
d'une nouvelle série qui répertorie les décès enregistrés en région
parisienne pour la période 1913 et 1917.

Cette série constituée à l'époque par notre société est unique.
Elle est disponible exclusivement sur notre site.

La fiche au nom et prénom du défunt indique la date et la commune du
décès.

Vu la période concernée, un grand nombre de décès sont des
transcriptions (décès survenu dans une autre commune, puis transcrit
en région parisienne).

Ces informations vous permettront de remonter à l'acte de décès
conservé dans la mairie de la commune concernée.

L'équipe de GeneaService vous souhaite de très fructueuses recherches"