Félix Kir est né le 22 janvier 1876 en Côte-d’Or. D’abord vicaire à Auxonne, puis à Notre-Dame de Dijon, il sera ensuite curé de Bèze.
Pendant la première guerre, ce patriote affirmé sert comme infirmier. Ses talents de journaliste se développent ensuite et l’amène à devenir rédacteur en chef du journal « Bien du Peuple ».
En 1940, devenu chanoine, il prend en main la destinée de Dijon, abandonnée par ses élus à l’approche des Allemands. Il rassure ses concitoyens et organise un réseau d’évasion. Cela lui vaut d’être plusieurs fois arrêté et même blessé en 1944 de trois balles. Il passe alors dans la clandestinité.
Le 11 septembre 1944, il revient à Dijon et, tout naturellement, est élu maire de la ville avec un programme des plus courts qui soit et dont bon nombre de nos politiques devraient s’inspirer : « Nourrir, vêtir, loger. ». Le voilà devenu homme politique, bien que toujours chanoine. Conseiller général, puis député, il côtoiera les plus grands. A commencer par un autre prêtre, l’abbé Grouès, plus connu sous le nom d’abbé Pierre. Jacques Chaban-Delmas, qui l’a bien connu, évoque dans ses mémoires la boisson qui va immortaliser le chanoine : « Sa dignité ecclésiastique ne l’empêchait pas d’aimer la vie au point qu’il a laissé son nom à l’apéritif démocratique que, naguère, on se contentait d’appeler blanc-cassis. ».
C’est la maison Lejay-Lagoutte qui la première utilise la dénomination de Kir en 1952. Le chanoine n’attisera pas le début de guerre commerciale autour de son nom et donnera toute latitude aux fabricants de cassis pour user de son nom.
Devenu, à plus de 80 ans, le doyen de l’Assemblée Nationale et le dernier ecclésiastique à exercer ce mandat, il assurera à ce titre les intérims de la présidence. Toujours alerte, il meurt le 26 avril 1968, âgé de 86 ans.
Il était maire de Dijon depuis 1945 ! Il faut d’ailleurs noter la durée des mandats de cette ville, puisque Robert Poujade à son tour fut maire de 1971 à 2001, soit pendant trente ans ! Le kir y serait-il pour quelque chose ?
À la tienne Jean-Louis ;-)
On sent chez toi comme un regret de ne pas être né en Bourgogne...
Rédigé par : Serbus | 29 août 2007 à 23:50
Je ne suis pas sur que le chanoine kir ait terminé son existence comme curé de mirebeau sur beze, car enfant j'assistais à ses messes dans la petite chapelle de la vierge noire de l'eglise Notre Dame ma paroisse, il était trés agé er je ne pense pas qu'il ait eu une autre paroisse à charge aprés mais je vérifierai bonsoir
Rédigé par : roi | 11 septembre 2007 à 21:32