Sur le site intéressant (déjà cité ici) de criminocorpus on peut découvrir un article retraçant l'historique de la police complété par d'autres publications.
Quelques extraits pour en donner un aperçu:
"L’édit de mars 1667 a créé une charge de « lieutenant de police » à Paris
L’arrêté du 12 mars 1829 marque la naissance de la police visible. Certes il existait avant des agents en uniforme, appelés aussi sergents de ville, chargés de faire appliquer les lois et règlements dans les municipalités, mais il s’agit là, dans le contexte policier spécifique de la capitale, de la première police visible moderne, identifiée alors comme telle. Son concepteur, le préfet Debelleyme associe son émergence à celle d’un « état constitutionnel »
Le 30 décembre 1907, le paysage policier français s’enrichit d’une nouvelle force de l’ordre avec la création de douze brigades régionales de police mobile. Pour la postérité, celles-ci sont plus connues sous leur surnom de « brigades du Tigre »
Depuis les « agents du guet » et autres « argousins », et aussi loin que l’on remonte dans le temps, il semble bien que les agents de la force publique quels que soient les noms dont on les désignait, n’ont jamais suscité que réprobation et critique de la part de la population. Le vocabulaire argotique, la chanson, les adages populaires, la littérature, la presse témoignent abondamment de ce discrédit général et historique. Des « informateurs » de M. de Mouchy - qui auraient donné naissance aux noires figures des « mouches » puis du « mouchard »- aux qualificatifs peu flatteurs dont sont affublés les policiers dans le langage populaire –« vaches », « cognes », « bourres, bourriques, bourrins » et autres « roussins »- l’unanimité semble régner.
Un texte tabou. La loi du 23 avril 1941 « portant organisation générale des services de police en France » publiée dans le Journal Officiel de l’Etat français du 6 mai 1941 est bien un texte fondamental de l’histoire de la police contemporaine
La première police d’ordre en uniforme, créée à Paris en 1829, ne compte à l’origine que 100 sergents de ville. Ses effectifs évoluent ensuite modestement puisqu’ils ne sont que 800 au début du second Empire, en 1852. C’est la réforme de 1854 adoptant l’îlotage pour la surveillance de la capitale qui provoque un premier développement spectaculaire -de 800 à 3200- que la République prolongea et accentua : 6800 en 1871, 8200 en 1892... A la veille de la seconde guerre mondiale, il y avait plus de 16000 gardiens de la paix à Paris.
La "police des moeurs" par le pouvoir arbitraire qu’elle confère aux policiers sur tout le monde lié à la prostitution -filles, souteneurs, tenanciers de tolérance- fournit une part considérable des renseignements qui permettent aux policiers de résoudre des affaires qu’ils seraient bien en peine de résoudre sans elle.
"passage à tabac" l’expression trouverait son origine dans la prime, sous forme d’un paquet de tabac, donnée aux policiers qui obtenaient des aveux ou reconnaissaient un récidiviste (Buisson,
op. cit., p.380). C’est au tournant du siècle que l’on voit se généraliser cette l’expression..."
Divers articles partant de "L’édit de mars 1667 créant une charge de « lieutenant de police » à Paris" jusqu'à notre époque retracent
l'historique de la police
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