Trois wagons du mythique train Orient-Express et une voiture de la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM) ont été adjugés samedi aux enchères au château de Cheverny (Loir-et-Cher), ont annoncé les commissaires-priseurs. « Le produit de la vente s'établit à 500.000 euros pour cette première - et dernière - mondiale, aucune autre voiture de ce type n'étant sur le marché », a déclaré Philippe Rouillac, l’un des commissaires-priseurs. Le vendeur, Jacques Guyot, espérait un produit de 100.000 euros pour payer les travaux de réfection de la toiture de son château de la Ferté-Saint-Aubin (Loiret). Les quatre voitures ont été acquises séparément par des personnes privées qui ont souhaité conserver l'anonymat, selon Philippe Rouillac.
Il s'agit de deux wagons-restaurants de 56 places et 14 tables construits en 1928 et d'un wagon-lits datant de 1949, avec onze compartiments, de la Compagnie internationale des Wagons-lits. Ils firent partie du légendaire Orient-Express qui sillonna, durant le siècle dernier, l'Europe de Paris à Istanbul. Un wagon-restaurant a été adjugé 205.000 euros à un investisseur habitant en Suisse, l'autre, en moins bon état, 60.000 euros à un restaurateur alsacien. Le wagon-lits, classé monument historique, est parti à 50.000 euros. La quatrième voiture, un «salon-lits» rarissime de la compagnie PLM, datant de 1909 et qui convoyait les familles anglaises de Calais vers la Côte d'Azur, a été adjugée 185.000 euros.
Les ventes de matériels ferroviaires de prestige sont exceptionnelles, la dernière en date remontant à 1977. C’était à Monaco. À ce jour, seules 40 voitures de l'Orient-Express demeurent. «C'est pourquoi cette vente a suscité un tel intérêt de privés, d'associations de passionnés et de collections publiques étrangères, comme les musées du Train de Londres ou d'Utrecht (Pays-Bas, ndlr)», a souligné Aymeric Rouillac, autre commissaire-priseur. La vente devait se limiter initialement à deux voitures de l'Orient-Express en plus de celle de la PLM. «Mais, face à l'engouement, il a été décidé de proposer également le second wagon-restaurant», a indiqué l'expert.
M.Gd (avec AFP)
Il faut saluer le restaurateur alsacien qui s'est porté acquéreur d"un wagon-restaurant, il est sûr qu'il aura certainement du travail pour le remettre en état d'origine. Mais il devrait trouver une clientèle, manger dans un endroit aussi mythique fait rêver beaucoup de monde, à condition que la cuisine soit bonne...
Sources :
§ LibéOrléans : Article de blog
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