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Calendriers Julien ou Grégorien un siècle de zizanie dans un village (67)

Pour le centième anniversaire de la présence de l'agence du Crédit mutuel dans le village de Mittelhausen (67 - Bas-Rhin) et sous ses auspices, diverses historiens, personnalités, élus, villageois du cru se sont réunis pour réaliser un ouvrage retraçant l'histoire du lieu.

Remarquable livre qui n'a rien à envier aux plus sérieuses publications.

Dans un des chapîtres il est question du passage du calendrier julien au calendrier grégorien dans deux villages Mittelhausen et Wingersheim distants d'un kilomètre.

On découvre ainsi que le malin a sévi entre les protestants de Mittelhausen et les catholiques de Wingersheim. 

"Depuis 45 avant Jésus Christ ,on utilisait le calendrier dit julien qui, au fil des ans, avait un certain retard par rapport au soleil. En 1582, le pape Grégoire XIII adopte un nouveau calendrier dit grégorien; le jeudi 4 octobre du calendrier fut suivi du vendredi 15 octobre. Le 17 novembre 1583, l'évèque Jean de Manderscheid introduit le nouveau calendrier dans le diocèse de Strasbourg. A Wingersheim, on saute du 18 au 28 novembre 1583; en l'espace d'une nuit on vieillit de 10 jours. Le comte de Hanau-Lichtenberg , adepte de la Réforme, préfère être en désacord avec le pape. A Mittelhausen, fraîchement passé à la Réforme , (depuis 10 ans), on est donc obligé de vivre selon le calendrier julien. Pendant près d'un siècle, les habitants de Mittelhausen seront en décalage de dix jours par rapport à leur voisin de Wingersheim. en effet le calendrier grégorien ne sera introduit qu'en 1682 dans le comté de Hanau-Lichtenberg. Ce décalage allait tourner au désavantage des paysans de Mittelhausen et être à l'origine de conflits qui qui vont envenimer les relations entre les deux communes.

Des documents très anciens, renouvelés, déposés et conservés dans l'église de Hohatzenheim, fixaient les droits et les devoirs des communautés de Mittelhausen-Hohatzenheim-Wingersheim pour l'entretien des bâtiments des églises et des écoles, l'utilisation des pâturages communs...Comme le droit de pâture débutait en se référant au jour de la Saint Georges, les paysans catholiques de Wingershein pouvaient y envoyer leur bétail dix jours avant leurs voisins protestants. Pour ne pas être désavantagés, les paysans de Mittelhausen-Hotzenheim durent se soumettre au nouveau calendrier.

Pourtant, ces disputes allaient s'envenimer lorsque Wingersheim envisagea (dès 1759) de construire une nouvelle église (inaugurée en 1781) et exigea la participation financière de Mittelhausen et Hohatzenheim. Des injures, bagarres et procès font suite au refus de Mittelhausen et de Hohatzenheim à la copropriété et à la jouissance des biens intercommunaux.
Un extrait de la séance extraordinaire du conseil municipal en date du 29 mai 1834 soulève de nouveau cette épineuse question lorsque le sous-préfet Théophile Fébvrier de l'arrondissement de Saverne demande à la commune de Mittelhausen de participer au financement de la reconstruction du pont qui enjambe le canal de décharge de la "Mönchmühle près du moulin. 

 Antérieurement une ordonnance rendue le 7 juillet 1763 par Mr Luné, alors conseiller d'état et intendant d'Alsace, signifiée le 11 du même mois à la commune de Mittelhausen à la requête de celle de Wingersheim, de laquelle il résulte qu'au moyen des renonciations faites par Mittelhausen et Hohatzenheim à la copropriété qu'elles avaient avec Wingersheim, du canton de forêt appelé Forêt des trois communautés, du territoire de pâturage dit de la Hardt et d'un pré...., moyennant quoi les deux communes sus énoncées avaient à aider celles de Wingersheim dans la construction de son église paroissiale, dans celle de la maison d'école, de même que dans l'entretien perpétuels des dits bâtiments, de même que du pont près du moulin...et des autres ponts et chemins communs aux trois communes; toutes ces charges restaient désormais à la communes de Wingersheim qui, en revanche, demeurait et restait seule propriétaire des trois objets sus-désignés." (Mittelhausen, 's kleen Bàris - éd Coprur)

Pour l'anecdote : le président des USA B. Obama a quelques uns des villageois de Mittelhausen pour ancêtres !         

illustrations : Ancarpost

 

Images de la police : deux siècles de fantasmes ?

Sur le site intéressant (déjà cité ici) de criminocorpus on peut découvrir un article retraçant l'historique de la police complété par d'autres publications.

Quelques extraits pour en donner un aperçu:

"L’édit de mars 1667 a créé une charge de « lieutenant de police » à Paris

 

L’arrêté du 12 mars 1829 marque la naissance de la police visible. Certes il existait avant des agents en uniforme, appelés aussi sergents de ville, chargés de faire appliquer les lois et règlements dans les municipalités, mais il s’agit là, dans le contexte policier spécifique de la capitale, de la première police visible moderne, identifiée alors comme telle. Son concepteur, le préfet Debelleyme associe son émergence à celle d’un « état constitutionnel »

 

Le 30 décembre 1907, le paysage policier français s’enrichit d’une nouvelle force de l’ordre avec la création de douze brigades régionales de police mobile. Pour la postérité, celles-ci sont plus connues sous leur surnom de « brigades du Tigre » 

 

Depuis les « agents du guet » et autres « argousins », et aussi loin que l’on remonte dans le temps, il semble bien que les agents de la force publique quels que soient les noms dont on les désignait, n’ont jamais suscité que réprobation et critique de la part de la population. Le vocabulaire argotique, la chanson, les adages populaires, la littérature, la presse témoignent abondamment de ce discrédit général et historique. Des « informateurs » de M. de Mouchy - qui auraient donné naissance aux noires figures des « mouches » puis du « mouchard »- aux qualificatifs peu flatteurs dont sont affublés les policiers dans le langage populaire –« vaches », « cognes », « bourres, bourriques, bourrins » et autres « roussins »- l’unanimité semble régner.

 

Un texte tabou. La loi du 23 avril 1941 « portant organisation générale des services de police en France » publiée dans le Journal Officiel de l’Etat français du 6 mai 1941 est bien un texte fondamental de l’histoire de la police contemporaine 

 

La première police d’ordre en uniforme, créée à Paris en 1829, ne compte à l’origine que 100 sergents de ville. Ses effectifs évoluent ensuite modestement puisqu’ils ne sont que 800 au début du second Empire, en 1852. C’est la réforme de 1854 adoptant l’îlotage pour la surveillance de la capitale qui provoque un premier développement spectaculaire -de 800 à 3200- que la République prolongea et accentua : 6800 en 1871, 8200 en 1892... A la veille de la seconde guerre mondiale, il y avait plus de 16000 gardiens de la paix à Paris.

 

La "police des moeurs" par le pouvoir arbitraire qu’elle confère aux policiers sur tout le monde lié à la prostitution -filles, souteneurs, tenanciers de tolérance- fournit une part considérable des renseignements qui permettent aux policiers de résoudre des affaires qu’ils seraient bien en peine de résoudre sans elle.

 

"passage à tabac" l’expression trouverait son origine dans la prime, sous forme d’un paquet de tabac, donnée aux policiers qui obtenaient des aveux ou reconnaissaient un récidiviste (Buisson, op. cit., p.380). C’est au tournant du siècle que l’on voit se généraliser cette l’expression..."

Images de la police : deux siècles de fantasmes  ? (Jean-Marc Berlière)

 

Divers articles partant de "L’édit de mars 1667 créant une charge de « lieutenant de police » à Paris" jusqu'à notre époque retracent l'historique de la police 

 

Heredis: Petite histoire de l'arbre généalogique

Dans sa "lettre du mois" la société qui produit le logiciel de généalogie : Heredis, très connu des généalogistes, a publié un article intéressant sur l'histoire de l'arbre généalogique.

"Au tournant de l'an mil, la généalogie accompagne la mise en place de la société féodale et les efforts de l'Eglise pour, d'une part, assurer la transmission des généalogies bibliques et, d'autre part, affirmer sa vision de la famille et la diffusion de nouvelles règles matrimoniales strictes...
Les premières représentations de généalogies non bibliques sont réalisées entre la fin du Xeme siècle et le XIIeme siècle, dans le monastère de Saint-Gall, en Suisse et dans les abbayes germaniques d'Ebersberg et Lorsch. Elles traitent des Carolingiens et ont pour but d'assurer la prière des défunts. Les simples "rondelles" de présentation sont étoffées dans des copies du XIIeme siècle et prennent alors des formes architecturales ou de feuilles...

 La symbolique de l'arbre se précise au XIIIeme siècle avec l'apparition d'éléments de décor végétal, aux dépens de la vision architecturale. Ces arbres de consanguinité, puis d'affinité influenceront notablement la forme ultérieure de la représentation généalogique...

Sur le plan de la société, une évolution marquante du Xeme au XIIIeme siècle est la conscience du "lignage" dans les familles nobles...

Même si les représentations graphiques demeurent pratiquement inexistantes en France jusqu'au XIVeme, c'est toute une culture généalogique qui se développe entre les XIIeme et XVeme siècle.

On soulignera l'importance de l'Abrégé d'histoire à  travers la généalogie du Christ composé par Pierre de Poitiers...

Soulignons maintenant le rôle déterminant de la généalogie sur le plan politique.

D'abord au service de l'affirmation de légitimité recherchée par les Capétiens, puis utilisée pour confirmer des droits de propriété sur des domaines ou des rentes, elle se retrouve au centre des querelles de succession du Moyen Age...

L'évolution la plus marquante au XVIeme siècle est le passage aux représentations des généalogies en arbres ascendants, probablement dû en grande partie là aussi à la popularité des arbres de Jessé et d'affinité.

Le succès de l'arbre au milieu de ce siècle s'explique par l'essor de l'imprimerie, inventée en 1453, dont il peut exploiter tous les avantages...

Un répertoire de la noblesse ne verra le jour qu'entre 1736 et 1768, réalisé par les d'Hozier. Dans l’intervalle étaient apparus de nombreux nobiliaires provinciaux et des recueils comme celui du père Anselme sur les grands officiers de la Couronne...

Les généalogistes contemporains délaisseront les arbres somptueux, choisissant des représentations plus pragmatiques et pratiques, faites de lignes et de cases : tableaux, verticaux ou horizontaux, roues, etc."
(citations extraites de l'article publié par Heredis)

Ces quelques paragraphes de la "lettre du mois" de Heredis sont là pour vous inciter à lire ce texte. L'article est détaillé et intéressant.

Heredis: histoire de l'arbre généalogique    

 

Généalogie: Ancestry, Noblesse et familles de France

Geneablog met en avant les sites bénévoles et intitutionnels. 
Cependant, s'ils font une offre intéressante, nous ne pratiquons pas l'ostracisme vis à vis des sites impliquant une relation commerciale

Ancestry.fr  qui appartient au réseau mondial des sites de généalogie étoffe petit à petit ses ressources dédiées à la généalogie en France.
(Même sans payer certaines de leurs rubriques s'avèrent positives en donnant des pistes de recherches, libre à chacun de le matérialiser chez eux)

Ancestry vient de mettre en ligne une collection complète sur la noblesse et l'histoire des familles de France. Ils indiquent ceci dans un communiqué:

"Ancestry, met à la disposition de ses abonnés plus de 440 ouvrages en français traitant de l’histoire de la noblesse et des familles de France et d’autres territoires francophones.

Issus de centres d’archives, bibliothèques et fonds privés variés, collectés par la bibliothèque généalogique de Salt Lake City, ces ouvrages historiques ont été numérisés par Ancestry pour permettre au plus grand nombre d’y accéder sur Internet. Les noms de personnes, dates, événements et lieux contenus dans les pages de ces livres sont identifiés par un logiciel de reconnaissance de caractère (OCR*) permettant aux utilisateurs de chercher rapidement parmi les pages si elles recèlent le nom d’un ancêtre.

Avec près de 100 000 noms de famille françaises couvrant près de 800 ans d’histoire, l’essentiel de la collection se décompose comme suit :

• Royauté, noblesse et héraldique
• Histoire de famille, mémoires et bibliographies
• Géographie
• Documents de référence

L’ouvrage remontant le plus loin dans le temps retrace la « Notice Généalogique de la maison Morant » depuis 1066 tandis que celui qui traite des familles les plus récentes dresse l’inventaire des « Devises appartenant à des familles bretonnes » jusqu’en 1910.

Une collection qui lève le voile sur la noblesse française..."

Voir le communiqué en ligne pour un complément de ressources et d'informations:

Ancestry:noblesse et familles de France

 

Pologne mémoire juive

Avant la construction, située au coeur de l'ancien ghetto de Varsovie, d'un musée portant sur un millénaire de présence juive en Pologne, un site web vient d'être mis en ligne à ce sujet.

La communauté juive avant 1939 représentait 10% de la population polonaise soit environ 3,5 millions d'individus. Après le conflit il n'en restait que quelques milliers. Les juifs polonais ayant été décimés par les nazis.

Durant la seconde guerre mondiale presque toutes les archives de la communauté juive ont été détruites.

Albert Stankowski en créant ce site virtuel de la mémoire offre à ceux qui le peuvent une possibilité inter-active d'ajouter des informations directement sur les pages.

Quelques 800 villes ou villages (ou Shtetl)  juifs sur deux milles offrent dès à présent des information.

Les relevés des noms sur les pierres tombales sont également un moyen de constituer une base de donnée

Site des Shtetls

site utile aux recherches en Pologne

Geneapass: rubrique Pologne

 

Le testament politique de Louis XVI retrouvé

Avant de fuir Paris en juin 1791, le roi de France avait rédigé un texte pour se justifier. Le manuscrit, qui avait disparu, a été découvert aux États-Unis.

 

Il avait disparu depuis la Révolution française. Il se cachait dans une collection américaine où il vient d'être acquis par un Français, collectionneur de manuscrits anciens. Le testament politique de Louis XVI est une œuvre politique majeure, datant de la fuite à Varennes, dans la nuit du 20 juin au 21 juin 1791. Avant de partir, Louis XVI a probablement quelques scrupules. Il pense enfin pouvoir échapper à l'Assemblée constituante mais il ne veut pas quitter Paris sans laisser un document expliquant les raisons de sa fuite.

 

Il entend s'adresser à son peuple. Aussi rédige-t-il cette Déclaration à tous les Français, un manuscrit de seize pages in quarto, qui deviendra, selon la tradition historique, son « testament politique » (à ne pas confondre avec le testament qu'il rédigera dans la prison du Temple avant de monter sur l'échafaud et qui est plus personnel et moral). Le roi demandera à La Porte, son intendant, de déposer le lendemain de sa fuite cette Déclaration sur le bureau du président de l'Assemblée, qui est alors Alexandre de Beauharnais. L'histoire se télescope : celui qui recueille le testament du dernier roi de l'Ancien Régime n'est autre que le premier époux de Joséphine, la future impératrice des Français ! Le monde est petit.

 

Dans ce texte long et parfois assez mal structuré, Louis XVI entend exprimer sa conception politique la plus profonde. Au moment de le rédiger, il se sent libéré des contraintes, des faux-semblants et des réserves qu'il a toujours dû s'imposer depuis le début de la Révolution. Il déclare même, au moment de partir, qu'«une fois le cul sur la selle, il serait tout autre». Se voyant déjà loin de Paris et de l'Assemblée, il livre sa véritable conception des événements révolutionnaires, depuis la réunion des États généraux, et exprime son idéal politique, une monarchie constitutionnelle avec un monarque puissant.

 

Lire l'article complet du Figaro en référence ci-après.

 

Sources :

§   Le Figaro : Article de presse original et complet

 

L'âme de Danone s'est éteinte à 103 ans

Daniel Carasso, qui avait lancé le groupe agroalimentaire en France en 1929, est décédé dimanche à l'âge de 103 ans. Avec ses nombreuses inventions, ce pionnier du yaourt industriel est parvenu à créer le numéro un mondial des produits laitiers frais.

 

Un homme discret pour une société qui fait partie du quotidien de millions de personnes. Daniel Carasso, le fondateur et Président d'honneur de la marque Danone en France, s'est éteint dimanche à l'âge de 103 ans, a annoncé le groupe agroalimentaire dans un communiqué ce lundi. Isaac Carasso, le père de Daniel, avait créé en 1919 la marque Danone en Espagne, en lui donnant le surnom de son fils : Danon, « Petit Daniel » en catalan. Ce dernier introduit la marque en France dix ans plus tard, créant alors la Société Parisienne du Yoghourt Danone. Le groupe connaît dés lors un succès immédiat grâce à la qualité et variété de ses produits, la plupart inédits pour l'époque, tels que les yaourts aromatisés, aux fruits, gélifiés et veloutés. Le groupe se développe et s'intéresse à de nouveaux marchés.

 

Daniel Carasso créera « Dannon » aux Etats-Unis et lancera la marque de produits laitiers au Mexique, au Brésil ou au Maroc. En 1967, il fait l'acquisition de Gervais et prend véritablement un envol mondial après la fusion en 1973 avec le groupe BSN, dirigé alors par Antoine Riboud.

 

« Mon rêve était de faire de Danone une marque mondiale. J'en étais à ces réflexions lorsque j'ai rencontré Antoine (Riboud, à la tête du groupe BSN). Nos stratégies coïncidaient: lui voulait étoffer son offre alimentaire, nous voulions nous développer à l'international », avait indiqué Daniel Carasso. Franck Riboud, actuel PDG du numéro un mondial des produits laitiers frais, a rendu hommage à l' « intelligence », le « jugement » et la « passion de l'innovation » de Daniel Carasso. "Nous savons tous ce que lui doit ce groupe, qui porte son prénom et auquel, depuis 1929, il aura consacré son énergie et son inépuisable optimisme", a déclaré Riboud dans un communiqué du groupe.

 

Sources :

§   Le Figaro : Article de presse

 

La vraie « liste de Schindler » retrouvée en Australie

Une liste de Juifs, sauvés de l'Holocauste par l'homme d'affaires allemand Oskar Schindler et qui a inspiré le roman de Thomas Keneally puis le film « La liste de Schindler » de Steven Spielberg, a été découverte dans une bibliothèque de Sydney.

 

Le personnel de la librairie de l'Etat de Nouvelle Galles du Sud a découvert une liste contenant les noms de 801 Juifs sauvés par Oskar Schindler, alors qu'il classait des documents originaux de l'auteur Thomas Keneally.

 

Le document de 13 pages, une copie, jaunie et fragile, au carbone de l'original tapé à la machine, a été identifié entre des notes de l'auteur et des articles de journaux allemands classés dans une boîte, a indiqué lundi la conservatrice de la bibliothèque, Olwen Pryke.

 

« Cette liste a été tapée dans l'urgence le 18 avril 1945, dans les derniers jours de la Seconde guerre mondiale et elle a sauvé 801 personnes de la chambre à gaz », a-t-elle déclaré. « C'est un morceau d'histoire extrêmement émouvant », a-t-elle ajouté. Le document faisait partie de notes contenues dans six boîtes acquises par la bibliothèque en 1996.

 

M. Keneally avait utilisé ces notes pour rédiger le roman intitulé « Schindler's Ark », qui a reçu le Booker Prize en 1982, et qui a inspiré « La liste de Schindler » au réalisateur américain Steven Spielberg. Dans le film sorti en 1993 et couronné de sept Oscars, Liam Neeson incarne Oskar Schindler qui corrompt le gardien d'un camp, joué par Ralph Fiennes.

 

Oskar Schindler, un Allemand de Tchécoslovaquie, membre du parti nazi, qui voulait rapidement s'enrichir en profitant de la guerre, a tout mis en oeuvre pour sauver les Juifs qui travaillaient pour lui. Vers la fin de la guerre, il a dépensé la fortune qu'il avait rapidement accumulée dans ses affaires avec l'armée nazie pour nourrir ses employés et soudoyer les SS pour les empêcher de les tuer.

 

Sources :

§   Le Parisien : Article de presse

§   Le Point : Article de presse

 

Les optants: 1872 exode des Alsaciens-Lorrains

 

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  Sur divers forums est évoqué le cas des Alsaciens -Lorrains après la défaîte française, lors de la guerre de 1870.

Ceux qui ont refusé de rester dans les territoires annexés et sont partis, ont été dénommés les "optants". Désireux de demeurer Français ils ont opté pour la France.

Le texte de M. Barrès (1909) ci-dessous décrit ce moment à Metz.

– Regardez cette route, en bas, disait-elle, la route de Metz à Nancy. Nous y avons vu, ton
grand-père et moi, des choses à peine croyables.

C’était à la fin de septembre 1872, et l’on savait que ceux qui ne seraient pas partis le 1er octobre deviendraient Allemands. Tous auraient bien voulu s’en aller, mais quitter son pays, sa maison, ses champs, son commerce, c’est triste, et beaucoup ne le pouvaient pas. Ton père disait qu’il fallait demeurer et qu’on serait bientôt délivré. C’était le conseil que donnait Monseigneur Dupont des Loges. Et puis la famille de V… nous suppliait de rester, à cause du château et des terres. 

Quand arriva le dernier jour, une foule de personnes se décidèrent tout à coup. Une vraie contagion, une folie. Dans les gares, pour prendre un billet, il fallait faire la queue des heures entières. Je connais des commerçants qui ont laissé leurs boutiques à de simples jeunes filles. 

Croiriez-vous qu’à l’hospice de Gorze, des octogénaires abandonnaient leurs lits ! Mais les plus résolus étaient les jeunes gens, même les garçons de quinze ans. « Gardez vos champs, disaient-ils au père et à la mère ; nous serons manœuvres en France. » C’était terrible pour le pays, quand ils partaient à travers les prés, par centaines et centaines. Et l’on prévoyait bien ce qui est arrivé, que les femmes, les années suivantes, devraient tenir la charrue. 

Haussmann, génie ou paria ?

Les anniversaires sont-ils à prendre avec des pincettes ? Personne n'a parlé du bicentenaire de la naissance du Baron Haussmann, né le 27 mars 1809, s'agit-il d'un oubli dans le protocole ou d'une mise à l'écart de celui qui a construit le « Grand Paris » ?

 

En effet le baron est toujours sujet à équivoque, certains lui reprochent la destruction de quartiers anciens, d'autres lui reconnaissent la naissance du Paris moderne, personne n'est d'accord sur son action, c'est sûrement ce qui est reproché à chaque architecte quand il est chargé de rénover un quartier en profondeur.

 

Le Figaro magazine du 29 mars consacre un article complet à Haussmann, ses travaux, et les controverses qu'il a dû affronter.

 

Pour en savoir pus :

§   Le Figaro : Article détaillé sur les travaux d'Haussmann

§   Le Figaro : Diaporama sur les lieux avant et après les travaux d'Haussmann (exceptionnel)