Auparavant, comme jusqu'au milieu des années 50, la femme accouchait chez elle, voire chez ses parents. Cela permettait de faire des statistiques démographiques liés au lieu de résidence.
De nos jours, les maternités ferment les unes après les autres pour être regroupées dans le CHU d'une grande agglomération, pour soit disant permettre une meilleure sécurité du service hospitalier, il en résulte que des villes de 25, 30 ou 40.000 habitants se trouvent privées de maternités efficaces auparavant, mais qui ont été décrétées non rentables aux yeux de l'administration de santé.
Avec ces pratiques, les statistiques démographiques vont se retrouver totalement chamboulées, je prends l'exemple de communes importantes de la région parisienne, Bois-Colombes (24.000ha), La Garenne-Colombes (24.000ha), Courbevoie (60.000ha), ces dernières ne possèdent plus aucune maternité, les mères sont priées d'aller accoucher à la maternité agréée de Neuilly (60.000ha)... Et nous sommes encore qu'en région parisienne !
Que deviennent les petites communes de la France profonde, la Creuse, le Morvan, ou l'Aude ? Les femmes, devant les impératifs de la nature, ne pourront effectuer 50, 60, voire 100km avec l'ambulance des pompiers sur des routes tortueuses, avant de donner naissance à leur enfant, au risque de le mettre en péril !
Nous allons rapidement nous retrouver avec 2 ou 300 lieux de naissance en France... Les dotations allouées aux communes étant proportionnelles aux résultats des statistiques démographiques, on risque fort de se retrouver avec une répartition inéquitable des ressources. Il en découlera de fait, la désertification accentuée de certaines contrées françaises !
C'est d'ailleurs pour ces raisons que certains députés souhaitaient que les déclarations de naissance ou de décès soient effectuées dans la commune de résidence.
C'est certainement la fin programmée de nos chers registres dans les bourgades et des villes moyennes, la profession de secrétaires de mairie deviendra obsolète...
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