On l’avait toujours entendu dans la famille de mon père. « On descend de Dieu » !
Quand j’entendais cela, je me demandais s’ils n’étaient pas un peu illuminés. Je sais bien qu’on est tous fils de Dieu, mais tout de même…
Et puis Dieu, il n’a eu qu’un fils (et encore, dans des circonstances particulières), lequel fils n’a pas eu d’enfants. Alors, on m’aurait menti ;-)
Quelques années plus tard, je remontais le fil généalogique. Ma branche paternelle est issue de Villers-Bretonneux (80) ; et à Villers-Bretonneux, des DIEU, j’en ai trouvé ! Pas une famille, mais une vraie tribu, des dizaines de DIEU. De quoi battre en brèche le concept de dieu unique qu’on m’avait enseigné au catéchisme. Nous voilà replongé en pleine mythologie, avec des dieux dans tous les sens. Mais, mon Dieu, je m’éloigne du sujet. Revenons à Villers-Bretonneux.
L’ancêtre (provisoire) c’est Pasquier DIEU, né vers 1620. Il eut une descendance très fournie et quatre générations plus bas, un arrière arrière-petit-fils : DIEU Illuminé. Nous y voilà.
Proximité paradoxale si on s’en tient à la connotation péjorative qu’a acquis de nos jours le mot "illuminé". Mais bien plus certainement la volonté de sceller le caractère divin de cet enfant, onzième d’une fratrie de douze - comme les apôtres ! -.
Onomastique : DIEU : Ce surnom a pu désigner un homme ressemblant à l'image traditionnelle du Christ ou s'appliquer à celui qui interprétait le rôle du Christ dans les Mystères au Moyen Age.
Dictionnaire : Illuminé : Eclairé d’une vive lumière
Saint : Les reliques de saint Illuminé sont conservé à Le-Monêtier-les-Bains (05)
Tout cela nous amène naturellement vers les conjonctions que nous découvrons parfois au hasard de nos recherches généalogiques. Qu’elles soient malheureuses ou amusantes, volontaires ou non (le saura-t-on jamais . ?), elles retiennent toujours notre attention au détour de la page du registre consulté.
Allez ! ressortons une antiquité : Les perles de frg.
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