Lorsque j’ai entendu parler, il y a quelques semaines de ce projet, j’ai eu la crainte de voir ressurgir une nouvelle tentative mal ficelée, comme celle de mai 2005 sur une autre chaîne, ce qui s’était soldé par un échec. Mais ARTE est un média sérieux, l'information et la qualité priment sur les résultats de l'Audimat...
En entrant dans les détails et en sachant qui allait former l’équipe, cela m’a semblé plein de promesses. Les intervenants sont des passionnés. Ils ont commencé leurs propres recherches jeunes et ont conservé leur enthousiasme. Et s’ils ont toujours l’émotion d’ouvrir un registre vieux de deux ou trois siècles et d’y découvrir la signature d’un ancêtre, ils sont aussi bien de notre époque et n’ignore rien des ressources sur internet.
Il s’agit de montrer à chacun, en réalisant les généalogies de certains candidats débutants, comment procéder, où chercher, d’indiquer les gisements d’archives diverses, signaler les trucs et astuces sans oublier les pièges.
L’idée n’est pas d'essayer de retrouver des filiations mirobolantes remontant jusqu’à Jules César. Mais découvrir et remonter la longue chaîne de gens simples qui nous ont précédés, ce qui est tout aussi touchant. Et encore même si au départ rien ne l’indique, on peut avoir la surprise de se découvrir un ancêtre petit notable qui par le jeu des alliances peut mener au fil des générations à une petite noblesse puis à des branches de maisons nobles. Mais le but recherché est avant tout de trouver des ancêtres quels qu'ils soient...
Curiosité et émotion sont là quand on lit dans un registre de 1682 qu’un ancêtre forgeron a atteint l’âge exceptionnel de 103 ans, qu’il laisse comme biens une pièce de terre venant de feue sa femme, une charrette, un marteau, un soufflet et une enclume. Né en 1579, durant sa vie la France a eu quatre rois : Henri III, Henri IV, Louis XIII et Louis XIV.
Ce projet d'émission « Sur les traces du passé » vient de recevoir l'agrément de la commission des programmes d'ARTE et sera diffusé à l'automne 2008 à partir d'émissions tournées pendant l'été. Nous encourageons donc ceux qui veulent y participer à s'inscrire.
Vous aurez l'opportunité de réaliser une enquête approfondie sur l’histoire de votre famille. Aidé par des chercheurs professionnels spécialisés dans les affaires familiales, vous partirez pour une aventure dans le temps afin d'apprendre quels chemins et détours votre famille a empruntés et comment vivaient véritablement vos ancêtres.
Pour en savoir plus :
ARTE Le site de la chaîne pour vous inscrire à l'émission.
Bonjour,
Je suis tout aussi emballée que vous par ce projet. Toutefois il faut préciser que dans le dossier de presse, ARTE indique que l'avantage sera donné aux personnes souhaitant réaliser leur généalogie mais qui n'ont pas encore franchi le pas. Pour ma part, je trouve cela dommage. Il aurait été intéressant d'avoir l'avis de professionnel sur la façon dont un amateur mène ses recherches et peut-être l'aider ainsi à se réorganiser ou ré-orienter ses démarches.
Je souhaite que le succès soit au rendez-vous afin d'avoir, pourquoi pas, un deuxième numéro ?
Cordialement,
Sophie BOUDAREL
Rédigé par : Sophie BOUDAREL | 10 janvier 2007 à 10:10
Bonjour Sophie,
il semble que cela ne soit pas contradictoire.
Prendre des débutants souhaitant commencer leur généa, leur indiquer la marche à suivre, les aider à surmonter les difficultés, leur suggérer des pistes, des ressources est profitable à l'ensemble des généalogistes. Ceux qui ont déjà fait des recherches avancées ont toujours la possibilité en cas de blocage de poser aussi une question sur les listes et forums, en particulier sur frg (fr.rec.genealogie)
Cordialement
France A.
Rédigé par : France A. | 12 janvier 2007 à 01:53
bonjour,je sais que mon patronyme vient de la region de bruges mais selon certains il semblerait qu'il soie une reecriture flamandisée? d'un nom d'origine irlandaise.pouvez vous confirmer cela?merci.
Rédigé par : logghe bruno | 01 février 2007 à 15:53
Bonjour,
navrée mais je ne suis pas une spécialiste de l'onomastique d'Irlande ou de Belgique.
Ce patronyme se rencontre déjà à Bruges en 1582.
Il faudrait poser la question sur un forum belge et essayer éventuellement en Irlande.
Cordialement
Rédigé par : France A. | 02 février 2007 à 06:30
Bonjour,
Je suis né de père inconnu et d'une mère issue d'une famille paysanne très pauvre. Ma naissance, en 1961, ne fut pas la bienvenue. Ma mère a dû s'exiler pour fuir l'opprobre et la honte qu'on lui jetait dessus. Comme elle avait choisi de ne pas m'abandonner, elle a dû travailler durement pour pouvoir nous nourrir. Ainsi j'ai grandi chez des nourrices et dans un orphelinat jusqu'à l'âge de douze ans... puis seul avec ma mère. Je n'ai pas connu de père de substitution.
En 95 je décidais enfin de faire des recherches pour retrouver ce père manquant et mettre un terme à ce questionnement récurrent. Il faut dire que je n'avais jamais été encouragé à le faire et que j'avais très peu d'informations. Par ailleurs, je m'en étais fait une montagne. Cependant, sur le plan concret,, mes démarches une fois décidées ont été beaucoup plus faciles que je ne l'avais pensé, sans doute grâce à la chance. Ainsi j'ai trouvé une famille qui, dans un premier temps, n'a pas été du tout surprise devant l'éventualité d'un fils caché et ont accueilli la nouvelle avec ouverture d'esprit et curiosité. Hélas, il était mort depuis trois ans et je n'ai donc pas pu lui faire face. Comme je n'avais aucuns moyens juridiques (trop âgé) ou financiers (tests génétique avec ma "soeur" et une "tante") pour prouver formellement la filiation les choses en sont restés là.
Ma "soeur" qui m'avait tout d'abord et prématurément présenté comme son frère à tous ses amis, une fois sa curiosité satisfaite et devant la perspective d'un héritage paternel à venir, s'est tout à fait contenté et accommodée de la situation et n'a pas cherché à trouver de réponse plus satisfaisante bien qu'étant député socialiste à l'époque.
Pour ma part je reste sur un sentiment amer et confus. La soeur de mon père m'a reproché d'avoir trop tardé à faire ces démarches et d'avoir entaché la mémoire de son frère. Là encore, j'étais coupable, comme quand, enfant, on me reprochait implicitement d'être là.
J'aimerais pouvoir faire la lumière sur cela, pouvoir dire c'est mon père, point barre... Pouvez-vous m'aider??
Rédigé par : dominique hugon | 13 février 2007 à 15:28
Pour Dominique H.
navrée, mais nous ne pouvons répondre à des questions d'ordre juridique. Il faudrait vous adresser à un avocat et/ou un notaire.
Vous pourriez également contacter une association, voir sur notre site :
http://www.geneafrance.org/rubrique.php?page=abandon
Sur ce blog, il y a dans nos archives le 3.12.06 un article sur les tests ADN pour la généalogie.
Cordialement
Rédigé par : France A. | 18 février 2007 à 05:06
bonjour
je fais ma généalogie pendant les vacances depuis 1984 avec quelques interruptions.C'est 8000 heures de
travail, 2000km à vélo, 72 km à pied (distance des Archives Départementales De Bourges à mon hôtel car aucun transport en commun.
Actuellement , je réalise deux albums sur l'histoire de ma famille paternelle et maternelle ainsi que trois montages DVD (photos,iconographie, son, musique + commentaires) sur ma famille du côté paternel ,du côté maternel et sur le village de mon enfance.
Comme j'y traville le week-end j'ai encore quelques mois de travail. est-ce que cela pourrait vous intéresser?
cordialement
Rédigé par : yuste solange | 19 février 2007 à 12:38