Tintinophile de mon état, je ne pouvais pas laisser passer l'information, Georges Remi dit Hergé aurait 100 ans en 2007, une exposition lui est consacrée à Paris Beaubourg (Centre Georges Pompidou).
Mais penchons nous un peu sur l'auteur et ses planches. Loin de moi de vouloir alimenter le sujet de la psycho-généalogie, qui à mon avis prête à discussion, mais la recherche de l'ancêtre nous amène parfois à des comportements étranges.
Le père de Georges, Alexis Remi est né de père inconnu, d'origine certainement illustre comme il a pu le savoir à mots couverts, ce dernier avait un frère jumeau Léon, tous les deux ont été élevés au sein d'une famille modeste, mais leurs études, leurs vêtements et leurs besoins ont été couverts par une comtesse vivant dans un château... Qui était-elle ?
Ce secret familial a perduré tout au long de la vie d'Hergé, il transpire souvent dans les aventures de son personnage, ainsi la Castafiore représente cette fameuse Comtesse, grand-mère de substitution, elle est la gardienne du secret de famille, c'est ainsi que dans toutes les aventures, elle est incapable de prononcer le véritable nom du Capitaine Haddock, elle l'apostrophe de « Kappok, Mastock, Kosack, Kolback, Hablock, Medock...» comme si elle était incapable de prononcer son véritable patronyme, comme celui du père légitime d'Hergé.
Dans les aventures, les Dupond et Dupont ne sont pas frères, et portent un patronyme différencié par la dernière lettre, le « t » et le « d », le jeu de l'orthographe fait qu'il se crée une ambiguïté, ils ne sont ni frères, ni jumeaux, mais peut-être issus de deux pères différents... Le père géniteur inconnu ou le père nourricier (Rémi) qui les a adoptés quand ils avaient une dizaine d'années, et épousé leur mère Marie Dewingne.
Il est aussi question des habits extravagants que portent les pseudos jumeaux dans les aventures, vêtements toujours neufs et inappropriés pour les circonstances, ils font référence aux cadeaux de la Comtesse de Dudzeelle qui s'efforçait chaque année d'habiller Alexis et Léon dans leur internat.
Cet accoutrement relève aussi le fait que leurs origines inconnues les contraint à toujours être en errance et montrés du doigt comme des « Bâtards », condamnés sans cesse aux quolibets sans jamais découvrir la vérité...
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