Les diplomates de onze pays ont trouvé un accord mardi 15 mai 2007 sur les modalités de l'ouverture aux historiens des archives nazi.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se félicite de cette décision, qui est une étape importante sur la voie d’une utilisation accrue des informations extrêmement précieuses recueillies au fil des ans par le SIR sur les persécutions infligées par le régime nazi à des millions de personnes. Le fait que les chercheurs auront accès à ces informations permettra de perpétuer la mémoire des événements qui ont causé tant de souffrances humaines indicibles.
Les 11 États membres de la Commission internationale (Allemagne, Belgique, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Grèce, Israël, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, et Pologne) vont maintenant signer et ratifier les accords qui régissent la mission et le travail du SIR et autoriseront l’accès aux archives à des fins de recherche historique.
Le CICR s’est engagé, dans le cadre de son mandat et dans la mesure de ses capacités, à faciliter la mise en œuvre de ces accords. Le SIR continuera, sous la direction du CICR, de s’acquitter de sa tâche humanitaire en répondant aux milliers de demandes qu’il reçoit journellement de la part de victimes et de leurs familles. Il poursuivra aussi son travail de conservation et de restauration des documents en sa possession, ainsi que la numérisation des millions de données personnelles.
Les archives du régime nazi sont rassemblées depuis 1946, sur plus de 25 kilomètres de rayonnages et comportent plus de 50 millions de fiches sur environs 17 millions de personnes.
Cet accord, qui doit être ratifié à l'automne, permettra l'ouverture et l'accès à tous ces documents, jusqu'à présent, seuls les proches des victimes étaient autorisés à consulter ces fiches.
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