À la suite de notre article du 23 mai 2007, dans lequel nous indiquions que les archives du régime nazi devraient bientôt être accessibles au grand public, nous apportons un complément à partir d'un entretien de Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah à Paris, recueilli par Le figaro.
Rappelons que l'accord sur cette ouverture d'archives doit obtenir l'accord des 11 membres constituant cette commission internationale (La France n'a toujours pas ratifié le projet).
À terme, il sera possible de consulter les archives de Bar Arolsen constituées par : les fiches des prisonniers des camps de concentration, le recensement des exterminé, fléchage du parcours des condamnés, description des souffrances infligées aux déportés.
Ces archives montrent les ressorts d'un crime organisé et la manière dont le régime nazi a géré l'horreur à grande échelle, aussi bien sur les juifs, les tsiganes, les handicapés, et les homosexuels...
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