Ces cinq dernières années, j’ai reçu de nombreux courriels via nos sites web, de personnes en quête de leurs origines allemandes.
Après avoir lu tant de témoignages presque toujours teintés de souffrance et de tristesse, on ne peut qu’éprouver de la compassion et souvent de l’amertume de ce que les enfants franco-allemands de la guerre 39-45 ont eu à subir.
Que devait-on leur reprocher à ces gosses… d’être nés au mauvais moment… Fruit d’un instant ou d’un amour réel, qu’y pouvaient-ils ?
J’ai rencontré par exemple le cas d’un homme né d’une vraie relation amoureuse de sa mère de vingt ans avec un jeune allemand, ingénieur dans le civil sans allégeance au nazisme, embarqué dans la guerre comme beaucoup d’autres par obligation.
J’ai aussi croisé le cas d’une allemande dont le père était un étudiant français en langue germanique, rencontré par sa mère un an avant la déclaration de la guerre, donc hors conflit mais ayant subi tout autant des réflexions étant enfant. Mais aussi un allemand de père français, qui avait été prisonnier de guerre de l’autre côté du Rhin.
Je me souviens en particulier d’une femme qui, à soixante ans, venait d’apprendre que son soi-disant père français mort à la guerre était en réalité un soldat allemand, musicien de son état. Sa mère avait juste accepté de lui dire le prénom et de lui montrer une photo, mais refusait de lui dire le nom. Cette femme désirait désespérément savoir qui était son père.
Diverses études dans la dernière décennie ont permis d’avancer le chiffre d’environ 200.000 enfants nés de ces relations franco-allemandes. Ce qui laisserait envisager de nos jours environ un million de descendants de ces couples mixtes.
Grâce à un Alsacien, Albert Klein, capitaine dans l’armée française et à son collègue le lieutenant Henry Sternweiler lieutenant américain, les archives de la Wehrmacht ont été sauvées. Vingt millions de dossiers sont entreposées à la Wast (Archives) à Berlin.
Elles ont permis aux incorporés de force alsaciens-mosellans, polonais, luxembourgeois, hollandais… d’avoir leurs parcours militaires pour les pensions et indemnisation. Mais permettent depuis ces dernières années aux enfants de soldats allemands d’obtenir des infos sur leurs pères.
En-dehors du cas de ces enfants, et au fil des ans par les demandes d’aide qui me sont parvenues via nos sites web, j’ajoute que beaucoup de français de « l’intérieur » faisant leur généalogie, découvrent avec stupeur qu’il y a quelques générations, par exemple sous Napoléon, ils ont des ancêtres allemands. Le nombre ne semble pas négligeable !
Et cela ne va pas diminuer à l’époque actuelle grâce à la paix et à l’Europe, si l’on constate les couples mixtes qui se forment à l’occasion des études, des stages ou des voyages des deux côtés du Rhin.
Pour en savoir plus :
§ Ambassade d'Allemagne : Recherche des soldats allemands de la 2e GM
§ AnegFrance : Amicale des enfants de la guerre
§ Cœurs sans frontières : enfants franco-allemands
§ Libération : Article de presse
§ Le Point : Les "enfants de guerre" norvégiens devant la Cour de Strasbourg
§ Le Figaro : Les enfants de la honte
§ Infos Dieppoises : Quand l'amour déclenche la haine
Photos et illustrations : VoltaireOnline / Ancarpost
En complément un lien vers l'amicale nationale des enfants de la guerre (ANEG) http://anegfrance.free.fr/
Rédigé par : Guillaume R. | 31 octobre 2007 à 08:27
Enfants nés de couples franco-allemands pendant la guerre
Institut d’histoire du temps présent - CNRS, Paris, France
http://tinyurl.com/27fa4f
ou
http://web.archive.org/web/20061211181757/http://www.ihtp.cnrs.fr/recherche/enfants_franco_allemands.html
Rédigé par : France A. | 02 décembre 2007 à 17:07
Je remercie toutes les personnes de Givet des cités de la soie, de la famille qui m'ont appeller pour essayer de comprendre, celles qui m'ont apporter leur soutien, pour la parution de mon 2eme livre. J'ai reçu de nombreuses lettres, des témoignages boulversants, je remercie aussi les invitations, à ce sujet je penses que je ne pourrais pas me déplacer chez ces personnes je n'aime pas déranger, vous me demandez des renseignements sur mon livre "l'incroyable parcours identitaire d'une enfant de la guerre"
Je promet de répondre à chacun et chacune de vous, vous me demandez comment je vis aujourd'hui: mal, trés mal, on ne se remet jamais d'une telle vie, jamais, c'est incroyable, être une mère est faire de la vie de son enfant un macabre scénario, ou cette mère en est la principale actrice, le plus triste c'est qu'aucun membre de la famille n'a chercher à comprendre, personne n'a voulu se mettre un peu dans ma peau, mais au fond de chacun d'eux, je sais qu'ils savent que mon histoire est vrai, mais mieux valu pour eux,jouer la politique de l'autruche que de chercher à comprendre. Bien sure leur mère m'a privé de famille, privé de mes droits à la vie, privé de papier et bien d'autre chose encore, j'ai décider de porter mon affaire devant la justice puisque je suis pour cette famille, une malade mentale, une fêlée comme il le disent si bien, que tout ce que je possède comme document, ce sont des faux, je vais à mon tour leur montrer que tout ce que j'ai devant moi est vrai, je demande donc réparation en ayant déposer une plainte au niveau de toute ma famille, de plus lors de mon passage à Givet, ma mère et son Fils Alain c'est ainsi qu'il c'est présenter on téléphonner chez moi en menaçant la personne qui m'aide depuis des années de mort, ces deux personnes l'ont insultés avec des mots à caractère raciale. je ne peux pas laisser passer une chose pareille. Merci encore de votre soutien de la ville de Givet, de vos nombreux coups de téléphone, de vos invitations. je reste bien sure à votre disposition pour de plus amples renseignements. Je penses me rendre à Givet dans les tout premiers jours de janvier ayant rendez-vous avec mon avocat. Je vous avertirais. NICOLE
Rédigé par : nicole grondein | 25 novembre 2010 à 10:15
Rebonjour, je vous donne mon numéro de téléphone, suite à mon commentaire ci'dessus du 25 novembre 2010 à 15:15, sur les remerciements des soutiens de personne de la ville de Givet, je suis donc NIcole Dujardin/redon c'est sur ce patronyme que j'ai écrit mon livre, et avec cette fausse identité que ma mère m'a fait vivre.
04 67 59 60 93 [email protected]
Rédigé par : nicole grondein | 25 novembre 2010 à 10:32
1945/2010
"Secret et mensonge d'une identité: Le douloureux parcours d'une Franco-Allemande" Par Nicole Grondein ed L'Harmattant
" Moi, Nicole enfant de la guerre, c’est en 1995, après avoir répondu à un appel à témoin sur le cinquantième anniversaire de la libération, que j’ai décidé, de faire du reste de mon existence, mon terrible parcours pour rétablir la vérité sur les conditions de ma venue au monde.
Dans cette émission, je n’avais raconté que ma vie de maltraitance, mon adolescence déchirée, salie à tout jamais chez ma mère sans en connaître les vraies raisons. J’ai revécu et fait vivre à des millions de téléspectateurs le calvaire d’une enfant qui à eu le malheur de naître en 1945, d’une mère française et d’un père Allemand…. Après cette intervention, j’ai écrit un premier livre sorti en 2000."
Rédigé par : Nicole grondein | 09 mars 2011 à 01:30
Pour Nicole G.
les commentaires du blog doivent être concis et accessibles à tout public. Il n'est pas possible, d'y écrire des centaines de mots retraçant tout un récit, et comportant des passages scabreux qui par contre trouvent leur place dans un livre.
Bien cordialement
Rédigé par : France A. | 09 mars 2011 à 05:03
attention à l'othografe!lol. En tant que membre de cette famille et proche des personnes que vous incriminez, je vais me pencher sérieusement sur tout ce que vous avez fait paraître jusqu'à ce jour. Je suis trop jeune pour connaître ce qui s'est passé à cette époque mais si vous avez souillez le nom de mon père en vous inventant une vie ou dans un but intéressé je n'en resterais pas là et l'excuse de la folie ne prendra pas.
Rédigé par : Lavéritésijemens | 30 octobre 2011 à 04:06