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Meilleurs voeux 2008

U

n grand merci pour votre fidélité, votre participation et vos messages toujours encourageants. L'ensemble de nos sites comptabilise toujours une fréquentation d'environ 1 million de visites annuelles. Et ce blog, dernier né de la série, créé depuis un an, commence à prendre une vitesse de croisière avec 300 à 500 visites chaque jour.

Vos témoignages nous incitent à continuer dans ce sens. Nous souhaitons à tous, des voeux de bonheur, de santé, et aussi de réussite dans leurs recherches généalogiques.

Bien cordialement.

France Apprill & Serge Busiau.

Ancestro : Portail de généalogie

Illustration : Ancarpost

Généalogie, armes, Musée de Klingenthal

Ce dimanche après-midi 30/12/2007, on pourra en se rendant au Musée de la Manufacture d’armes blanches de Klingenthal (67) demander une expertise d’objets personnels.

Cela peut intéresser aussi bien ceux qui auraient des armes blanches anciennes, que des photos représentant d’anciens employés de la manufacture ou des poinçons particuliers. Certains ont peut-être de vieux outils  d’un ancêtre se rapportant à ce type d’activités et dont ils ignorent l’utilisation.

Des bénévoles ayant des connaissances dans ce domaine pourront leur apporter des informations pertinentes. Pour réchauffer les cœurs en cette période hivernale, il y aura du vin chaud et petits gâteaux alsaciens.

La Manufacture royale d’armes blanches de Klingenthal a été fondée le 15 juillet 1730 par lettres patentes du roi Louis XV. Il voulait que la France ne soit plus obligée de dépendre de la manufacture allemande de Solingen.

Pour en savoir plus :

§   Maison de la manufacture

2, rue de l'école - 67630 Klingenthal/Ottrot

Visites : de 14 à 18h

Tarifs : Enfants 2,5€ adultes 4€, famille (2 adultes+1 enfant) 9€

Tél : 03.88.95.95.28 - Courriel : [email protected]

§   Association : Klingenthal ou la vallée des lames

§   Alsacegenea : Sites et liens sur l'Alsace

Illustration : Armoiries de Klingenthal

Généalogie: AD49 bientôt en ligne

Au sujet de la mise en ligne des AD 49, on peut indiquer la date de fin mars 2008, on y trouvera :

§   L'état civil

§   Les registres paroissiaux de 1488 à sans doute 1882

§   Les TD jusqu'en 1902.

§   Les cartes postales

§   Le cadastre napoléonien

§   Un fond d'architecture

§   Et quelques titres de presse

Le site offrira sans doute des innovations, mettant à profit les expériences des autres AD déjà en ligne.

Enfin l'accès sera en principe entièrement gratuit !!! Et ça c'est une bonne nouvelle en ce début d’année !

Pour en savoir plus :

AD49 : Conseil Général du Maine et Loire

Les Sioux déterrent la hache de guerre !

« Les indiens Lakota, véritable nom des Sioux, auxquels appartenaient notamment les grands chefs Sitting Bull et Crazy Horse, ont rompu les traités signés par leurs ancêtres avec les Etats-Unis il y a plus de 150 ans, ont annoncé mercredi des représentants de la tribu.

"Nous ne sommes plus citoyens des Etats-Unis d'Amérique et tous ceux qui vivent dans les régions des cinq Etats que comprend notre territoire sont libres de nous rejoindre", a déclaré leur représentant Russel Means, dans une conférence de presse à Washington.

Il a précisé que des passeports et des permis de conduire seraient délivrés à tous les habitants du territoire s'ils renonçaient à leur nationalité américaine. Une délégation de responsables Lakota a indiqué dans un message adressé au département d'Etat lundi qu'ils se retiraient unilatéralement des traités signés avec le gouvernement fédéral américain, certains datant d'il y a plus de 150 ans.

Les traités représentent "des mots sans valeur sur du papier sans valeur" et ont été "violés maintes fois afin de voler notre culture, notre terre et nos coutumes", indiquent les responsables de la tribu. "Nous avons signé 33 traités avec les Etats-Unis qui n'ont pas été respectés", a indiqué pour sa part Phyllis Young, une militante de la cause indienne qui a aidé à organiser la première conférence internationale sur les droits indigènes en 1977.

Des leaders Lakota se sont également rendus en délégation auprès des ambassades de Bolivie, du Chili, d'Afrique du Sud et du Venezuela et comptent entreprendre une mission diplomatique dans plusieurs pays au cours des prochains mois, ont-ils annoncé.

Le territoire Lakota se situe dans le nord-ouest des Etats-Unis et comprend notamment des régions du Nebraska, du Dakota du Sud, du Dakota du Nord, du Montana et du Wyoming.

Les Lakotas ont été la seule tribu à infliger une défaite à l'armée américaine. Une de leurs figures légendaires, le chef Sitting Bull est notamment connu pour avoir défait le général Custer lors de la bataille de Little Bighorn en 1876 dans le nord-ouest du Montana. » (Le Monde)

Sources :

§   Le Monde : Article de presse

§   Courrier International : Article de Pesse

Note suggérée par Guillaume Roelly

Relevés du Bas-Berry sur Cyberindre

La Société Généalogique du Bas-Berry offre aujourd'hui aux internautes la consultation gratuite de tous les relevés de mariages effectués par ses membres depuis 30 ans. Dans un premier temps, ce sont près de 327 000 actes dépouillés à partir des registres paroissiaux de l'Indre, qui sont proposés en libre accès (au format pdf) et hébergés par le site Internet des Archives départementales de l'Indre, comme ils l'étaient déjà en salle de lecture.

http://www.cyberindre.org/jahia/Jahia/portail/archives/pid/8113

L'association cherche ainsi à répondre aux besoins des généalogistes qui, étant éloignés de l'Indre ou peu disponibles, veulent poursuivre leurs recherches à défaut de pouvoir le faire sur place ou de réussir à déchiffrer facilement les actes (même numérisés !).

Pourquoi dans ces conditions rester membre de l'association si l'on peut bénéficier librement de ses travaux sans y adhérer ? Et pourquoi payer une adhésion si tout devient gratuit ?

Et bien permettez moi de répondre en tant que nouveau président de la SGBB, en vous exposant notre vision de la généalogie associative :

« Société » généalogique, la SGBB a comme modèle les « sociétés » savantes d'autrefois, plutôt que les « sociétés » commerciales d'aujourd'hui. Avec la révolution numérique et son impact sur la pratique de la généalogie, les cercles doivent  impérativement s'adapter en utilisant intelligemment l'outil internet et en changeant profondément de « modèle ». Ils sont confrontés aux mêmes problématiques que doivent résoudre les producteurs de contenus : presse, musique, édition,  encyclopédies... Comme toute mutation, ce changement est difficile, car au-delà des éventuelles résistances, il nécessite d'abord des compétences nouvelles, dont les cercles ne disposent pas forcément. A commencer par la maîtrise des nouvelles technologies (gestion de bases de données, gestion éditoriale, développements web...).

Généalogie du futur incertaine

On pouvait entendre il y a peu, le professeur Axel Kahn et d’autres parler du bouleversement qui est à l’œuvre pour la procréation.

Quand on évoque la procréation, on peut enchaîner sur la naissance d’enfants dans des structures « familiales » à géométrie variable !

En effet en principe jusqu’au milieu du XXème siècle, une famille c’était le père, la mère et leurs enfants, à la rigueur les enfants naturels légitimés soi par le géniteur soi par le mari de la mère. Mais maintenant qu’en est-il ? Les enfants adoptés étant des cas particuliers et connus.

La maîtrise de plus en plus affirmée de la science sur la procréation dans toutes ses variantes, va transformer une partie de la généalogie en casse-tête chinois ! Sans parler du choix des patronymes autre variante déjà en pratique.

Envisageons quelques possibilités : don de sperme pour une femme mariée : le père légal ne sera pas le père biologique; don d’ovocytes : la mère légale ne sera pas la mère biologique, il peut y avoir également une intermédiaire avec une mère porteuse assumant la gestation.

L’évolution des mœurs amène maintenant des couples homosexuels à revendiquer le droit à la parentalité. On peut donc rencontrer des cas où des homosexuels, homme et femme, décident d’user de procréation médicalement assistée entre eux. D’autres choisissent le don anonyme et les mères porteuses.

Astérix est de retour !

Lors des fouilles préalables à la transformation de la RN 164 en axe à quatre voies, une équipe de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), lors des fouilles, vient de mettre au jour un véritable trésor.

Un ensemble de 545 monnaies, 58 statères et 487 quarts de statères, enfouies dans l'enclos d'une ferme gauloise, à Laniscat (Côtes-d'Armor). Ce "magot" est le plus important dépôt monétaire mis au jour en Armorique. Il se compose de pièces légèrement concaves en alliage d'électrum (or et argent) et de cuivre, d'environ deux centimètres de diamètre pour les plus grandes, mangées par le vert-de-gris mais parfaitement conservées.

Comme toutes les monnaies gauloises, inspirées des statères grecs de Philippe II de Macédoine qui enrôlait des mercenaires celtiques dans ses armées, elles présentent sur une face un visage d'homme, sur l'autre un cheval. Mais ces figures sont rehaussées de motifs originaux : cheval androcéphale (à tête humaine), têtes coupées, sangliers, cordons perlés, ornements floraux...

La trouvaille soulève de multiples questions. Quelle signification, politique, religieuse ou symbolique attacher aux motifs ornant ces monnaies ? Ont-elles été dissimulées, puis oubliées, pour éviter que les légions romaines de Jules César ne s'en emparent, comme peut le laisser supposer la concomitance de leur émission, datée d'après leur alliage du milieu du premier siècle avant J.-C. et de la conquête des Gaules ? Surtout, quel était leur usage ?

La découverte de Laniscat éclaire en tout cas d'un jour nouveau la puissance de la cité des Osismes, peuple gaulois contrôlant le Finistère ainsi que l'ouest du Morbihan et des Côtes-d'Armor, que l'on croyait jusqu'alors, à tort, sous la dépendance des Vénètes (de Vannes).

Pour en savoir plus :

§   Le Monde : Article de presse

§   Tf1/Lci : Vidéo sur le sujet

§   Metro : Article de presse

Illustration : AFP/Fred Tanneau

GI et Malgré-Nous, ou les hasards de la guerre

Ceux qui avaient lu l’article au sujet du livre de Mady Fehlmann Blackburn sur les « Malgré-Nous », Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht, seront surpris de ce que le hasard réservait.

Mady Fehlmann mariée à un Américain vit dans l’Oregon. Il y a quelques mois elle a traduit en anglais et publié aux Etats-Unis son ouvrage sur les « Malgré-Nous ».

Une de ses amies et voisine en a offert un exemplaire à son père Mr John Shirley. Peu après ce dernier prenait contact avec Mady. Celle-ci entre-temps avait lu les mémoires de guerre qu’il avait lui-même publié. ("Je me souviens : Histoire vécues d’un fantassin Américain durant la seconde Guerre Mondiale" de John Shirley paru en 1998. aux éditions G. Louis)

En effet il avait combattu en Europe durant la seconde guerre mondiale 1939-1945. John Shirley est un véritable héros, décoré plusieurs fois. Il avait débarqué avec les premières troupes américaines qui avaient fait la campagne d’Italie, puis remontant du Sud avait combattu pour libérer l’Alsace. Sa division avait été rattachée à la 1ère armée française et il avait participé à différentes batailles en particulier devant la poche de Colmar, à Bennwhir (où une place porte son nom) et à Mutzig. Dans cette dernière localité, armé il était posté à une fenêtre de la maison de Ch. Grettner. Celui-ci était devenu, puis resté son ami au fil du temps.

Et c’est là que les destins se sont croisés sans le savoir… Ce Ch. Grettner, prothésiste, après la guerre a travaillé durant toute sa carrière avec le chirurgien-dentiste Raymond Hutt de Mutzig, l’un des protagonistes dans le livre de Mady Fehlmann Blackburn.

Cette dernière qui a maintenant eu le plaisir de rencontrer John Shirley a ainsi appris qu’il se propose d’aller rendre visite à ses parents A. et G. Fehlmann et leur ami Raymond Hutt lors de son prochain voyage en France, tous participants du livre de Mady.

Pour en savoir plus :

§   Mady Fehlmann : Ouvrage consacré aux Malgré-Nous en français

§   Mady Fehlmann : Traduction de l'ouvrage en anglais

§   Jean-Pierre Apprill : Témoignage d'un Malgré-Nous

Illustrations : Revue saisons d'Alsace - J. Apprill

Archives du Morbihan : la loterie ?

Plusieurs annonces ont été faites sur la mise en ligne des archives de ce département, mais pratiquement, après une semaine d'essais, il est quasiment impossible d'y accéder !

Sur la page d'accueil du site des archives, il est annoncé près de 4 millions de pages numérisées (état civil, cadastre et presse) :

§   Presse ancienne : La presse ancienne du département du XIXe à 1937 (181 titres)

§   État civil : Accès aux fonds numérisés de l'état civil, dont :

- Les registres paroissiaux du XVIe siècle à 1792

- Les registres d'état civil des 105 communes dans l'ordre alphabétique : d'Allaire à Lanvaudan

- Les tables décennales de l'état civil, de l'ensemble des communes du département de 1793 à 1906.

§   Courant 2008 : Prévision de mise de ligne

- Les plans du cadastre dit « napoléonien » de 1802 à 1901

- Les registres d'état civil des communes de Lanvénégen à Ploemel, et de Ploemeur à Rieux

§   Courant 2009 : Prévision de mise en ligne

- Les registres d'état civil des communes du Roc-Saint-André à La-Vraie-Croix de 1793 à 1906.

Belle annonce ! Nous avons donc essayé de voir la tête du nouveau-né avant de nous fendre nous aussi d'un article sur notre blog. Le résultat a été très décevant et frustrant...

En huit jours, il nous a été impossible de voir les langes du bébé, il est vrai que la page d'accueil annonce la couleur : « Le nombre d'utilisateurs pouvant se connecter simultanément a été limité afin d'offrir un service de qualité à ceux qui sont connectés »

Cette phrase est louable sur le fond, mais quand on essaie de se connecter dans des heures creuses, en pleine nuit entre 1h et 5h du matin par exemple, le résultat est identique. Quand on a la chance de ne pas se faire virer immédiatement, on atterrit sur une page avec un carré avec une pseudo pendule animée.

On se dit que nous allons enfin atteindre le graal, alors on patiente... c'est long... 5 minutes... 10mn... voire 15mn... Et finalement, on se fait jeter comme un malpropre par une page nous disant qu'il faut se reconnecter !

Sans vouloir critiquer la démarche du Conseil Général qui est constructive, il est tout de même étonnant que ce dernier n'ait pas prévu les ressources nécessaires à la mise en ligne des données de ses archives. Il y a pourtant beaucoup d'exemples dans d'autres départements qui ont essuyé ce genre de déboires de démarrage...

Apparemment, notre ami de Geneanet, Frédéric Thebault, a eu beaucoup plus de chances que nous, et a réussi à résumer un guide de navigation complet sur le site des archives du Morbihan.

Bonne chance à tous...

Généalogie des boules de Noël

La décoration d'un sapin avec des fruits et des fleurs dans l'est de la France remonte au XVI^e siècle. En 1858, une grande sécheresse estivale laissa Lorrains et Alsaciens fort dépourvus à l'approche des fêtes de fin d'année.

Pour parer le sapin, un souffleur de la verrerie de Goetzenbruck, dans les Vosges, s'essaya à imiter les fruits. Ainsi naquirent les boules de Noël. De 80.000 exemplaires dans les années 1930, la production de la verrerie Vergo passa à 200.000 en 1950.

Cette usine s'arrêta en 1964, vaincue par la concurrence industrielle. A Meisenthal (Moselle), où d'autres verreries avaient fermé, un Centre international d'art verrier (CIAV) a été crée, en 1992, pour raviver la création. Les vieux souffleurs ont transmis les secrets des boules et de leur argenture.

Depuis 1998, le CIAV invite des créateurs à concevoir des séries limitées. Chaque jour, en public, des boules sont soufflées, de 14 heures à 18 heures. Des stages pour adultes sont organisés les 22 et 23 décembre.

Pour en savoir plus :

§   CIAV : Centre international d'art verrier

§   Le Monde : Article de presse