Te souviens-tu du tablier de ta grand-mère ?
Le principal usage du tablier de Grand'Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau.
Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies. Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les oeufs, les poussins à réanimer, et parfois les oeufs fêlés qui finissaient dans le fourneau. Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides.
Et quand le temps était frais, Grand'Mère s'en emmitouflait les bras. Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au dessus du feu de bois. C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine. Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes.
Après que les petits pois aient été récoltés venait le tour des choux. En fin de saison il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre. Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière...
A l'heure de servir le repas, Grand'Mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes au champ savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table. Grand'Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite fille la pose là pour décongeler.
Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses...
Texte récupéré sur Internet
J'ai été ravi de prendre connaissance de votre article sur le tablier de grand'mère.
J'en ai connu moi aussi les applications voilà bien longtemps hélàs. En vieux parler tourangeau, c'était le "tabeiller". Parfois elle en superposait plusieurs selon les travaux. Je me souviens que celui qu'elle portait pour aller aux champs s'appelait un "d'vantiau" et quand elle rentrait il était plein "d'herbe aux lapins" .
Rédigé par : René ORVAT | 16 mars 2008 à 19:55
Bonjour René,
Ce texte n'est pas de moi, je l'ai récupéré, mais il me rappelait tellement de souvenirs que je n'ai pas résisté de le publier.
J'ai connu moi aussi ce genre de tablier, ce n'était pas ma grand-mère, mais ma mère qui le portait, il y avait de tout dans cette fameuse poche, du panais pour les lapins, du mouron pour les oiseaux, des pissenlits pour la salade du soir, des bonbons à la menthe dont le poney était friand, mais surtout les oeufs quand nous allions au poulailler, elle avait cousu une petite poche spéciale pour y loger un petit crayon à papier, il servait à inscrire la date du jour sur la coquille des œufs pondu...
Rédigé par : Serge Busiau | 19 mars 2008 à 18:41
l emagazizn de TOURAINE semble intéresser par publier un peu et PERIoIQUEMENT du texte en patois tourangeau
POESIES
CHANTS
FABLES
CONTES
pour que vers le parler tourangeau devienne langue de FRANCE
par dossier ainsi motivé à la DIRECTION DES LANGUES DE FRANCE
j'ai reçu un mail de M; VASSET
[email protected]
MERCI
Rédigé par : dubois | 24 novembre 2010 à 23:24