À l'heure où l'avenir de la langue française est menacée par l'anglais, la langue des rues, le SMS, certaines revendications régionales, voire même la langue de bois... (Lire la note de Jean-Louis Morel à ce sujet).
Et par les temps qui courent, nos armées ne rient pas tous les jours, surtout après la réorganisation prochaine programmée. Raison de plus pour mettre en valeur les rites et coutumes de nos bidasses.
Jean-Marie Cassagne a passé beaucoup de temps à collecter les perles et tout ce qui se dit de mieux dans les casernes ou unités opérationnelles, en voici quelques exemples :
• Passer au trapèze : se faire réprimander
• Casque à boulons : celui qui obéit trop vite
• Triste à pattes : un fantassin
• Pied plat : policier vu par les gendarmes
• Rat : professeur d'enseignement général
• Embryon : élève de première année à St-Cyr
• Bazar : élève de deuxième année à St-Cyr
• Lèche : chouchou
• Pignolantes : discours interminable
• Verveine d'Écosse : Whisky
• Petite carafe : Brigadier de semaine
• Ronflée : ivresse
• Bicouille : médecin de marine à deux galons
• Pine midi : bon appontage dans l'aéronavale
• Poireau : officier général (légume aux cheveux blanc et à la queue verte)
• Etc...
Le livre comporte quelques 3740 définitions cocasses sur le franc parler de nos militaires.
Jean-Marie Cassagne, Le grand dictionnaire de l'argot militaire. Terre, air, mer, gendarmerie, éd. LBM, 460 pages, 22 euros, Isbn 2915347492.
Pour en savoir plus :
§ Le Point : Article de presse
§ Fnac Amazon : Commander l'ouvrage
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