Dans la série : « Christophe Colomb aimait les œuf durs », ou alors « Léonard de Vinci enfant jouait déjà au Rubick's cub », et encore « Galilée à inventé la lunette pour mater ses voisines »… Voila de quoi alimenter les débats sur les grands mystères de l'histoire...
Napoléon ne serait pas mort des suites d'un empoisonnement à l'arsenic ni d'un cancer de l'estomac comme l'ont estimé divers experts et historiens. Un médecin danois à la retraite, spécialiste reconnu des reins, affirme que l'empereur aurait succombé à des insuffisances et intoxications rénales. Aujourd'hui âgé de 82 ans, le médecin, Arne Soerensen, a toujours été passionné par le cas Napoléon, dont, 50 ans durant, il a décortiqué la vie et les états de santé, depuis son enfance jusqu'à sa mort le 5 mai 1821 sur l'île de Sainte-Hélène. Il livre son diagnostic en un livre de 160 pages Napoleons nyrer (Les reins de Napoléon, Éd. Hovedland) publié cette semaine.
« Napoléon avait depuis son jeune âge un rétrécissement autour du canal urinaire, des infections chroniques d'une vessie atrophiée, une maladie rénale, une néphropathie obstructive, entraînant des complications mortelles », explique-t-il. Ces symptômes le faisaient terriblement souffrir depuis les années 1790, avance le professeur Soerensen qui précise « Il a eu du mal à uriner pendant très longtemps, au point qu'il dira un jour : ce sera ma mort ». Durant « les campagnes d'Italie et de Russie, jusqu'à la bataille de Waterloo », Napoléon était souvent « fiévreux, malade, apathique », comme par exemple à Borodino en 1812, où il était « atteint d'infection des reins », précise-t-il encore.
Jusqu'alors les experts et historiens qui ont écrit sur les causes de la mort de Napoléon, évoquaient également ces problèmes urinaires, mais ils les jugeaient insignifiants. En réalité, juge M. Soerensen, « ils constituaient la clé pour comprendre l'évolution de sa maladie et de son décès ».
Sans vouloir remettre en cause le travail des « historiens ou spécialistes », tout cela est à prendre avec des pincettes, car comme on dit en généalogie : rien de tel qu'un bon acte pour étayer une preuve... Sans vouloir relancer le débat, les généalogistes ont toujours été considérés comme une sous couche de l'histoire (voire des parias), mais force est de reconnaître que si certains historiens travaillent sur des suppositions utopiques voire fantaisistes, les généalogistes eux s'appuient sur des actes bien réels et indiscutables de l'histoire.
Sources :
§ La Dépêche : Article de presse
§ Radio Canada : Article de presse
§ Cyberpresse : Article de presse
§ Le Figaro : Article de presse
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