Au début du mois de novembre, nous avons appris via les divers médias que la société Ancestry.com faisait son entrée en bourse à New York.
Cette société a d'ailleurs une "résurgence" française: Ancestry.fr
Cette dernière s'emploie à enrichir par des acquisitions ses bases de donnée pour la France. Leur contenu n'est pas négligeable.
Pour certains, qui tiennent à la gratuité et au bénévolat, ce fait n'est pas bon. Personnellement, je suis plus mesurée en acceptant de reconnaître que lors de recherches, il vaut mieux payer un peu, plutôt que de faire chou blanc.
Pour en revenir à l'information initiale, Ancestry est maintenant cotée en bourse. Cette firme avait été précédée en mars 2007 à la bourse de Paris, par la société française: Notrefamille.com
Je me garderai bien de recommander d'investir ou non dans la généalogie, c'est affaire de spécialistes boursiers ;-)
Par contre, je me permets de conseiller vivement une bonne analyse du rédacteur en chef, Charles Hervis, du magazine "La revue française de généalogie". Charles Hervis résume bien la démarche boursière de ces entreprises et les diverses implications, sur le blog de la revue.
voir son article
En conclusion, pour apaiser les tenants de la gratuité rappelons l'existence de l'association FranceGenWeb sans oublier d'indiquer le site semi-marchand GeneaNet
GeneaNet qui comporte de belles possibilités de recherches totalement gratuites, n'en déplaise aux esprits chagrins.
Voir sur ce site, pour parcourir l'historique de la Bourse
Pourquoi vouloir "apaiser les tenants de la gratuité" ? Ils ne sont pas particulièrement inquiets. Il faut simplement qu'ils restent vigilants face aux nouvelles que vous nous transmettez et qui, en effet,ne sont pas particulièrement bonnes.
Surtout en ces temps de grande difficulté financière et de chômage croissant. La généalogie n'est pas un sport de luxe. La recherche de ses racines doit être accessible à tous.
Vous écrivez : "Personnellement, je suis plus mesurée en acceptant de reconnaître que lors de recherches, il vaut mieux payer un peu, plutôt que de faire chou blanc."
Pour ma part, je préfère chercher par moi-même plutôt que payer. Ou encore faire provisoirement chou blanc, étudier une autre branche, en attendant des jours meilleurs (archives en ligne etc...). D'autant qu'il ne s'agit pas de payer "un peu" car nos ancêtres viennent rarement d'un seul département, voire pays, ce qui augmente très considérablement le coût des recherches car il faut multiplier d'autant les cotisations, les recherches d'actes... les photocopies... les timbres ...bref, on n'en finit plus...
En outre, ce sont des commerces où le client paye sans avoir vu l'article. Et donc, la plupart du temps, à l'arrivée, il n'y a strictement rien qui fasse avancer ses recherches. Il n'a le choix que de continuer à payer et payer encore pour un très hypothétique résultat satisfaisant ou ... de se retrousser les manches. Mais se retrousser les manches, ça... c'est une autre histoire.
Ce qui m'apparaît surtout comme très immoral, c'est que, dans l'affaire, on paye pour consulter le travail de bénévoles qui, eux, par définition, ne sont pas payés. Alors, hélas, non, ces commerçants n'enrichissent pas la recherche et l'histoire des familles mais seulement leur poche et ne valorisent en rien l'image de la généalogie, bien au contraire.
Mais en dehors de ces considérations, ce qui est surtout curieux dans votre propos, c'est que vous assimiliez les "tenants de la gratuité" à des "esprits chagrins" ?
Nous qui apprécions la généalogie gratuite, sommes très heureux et très nombreux à avoir le plaisir de faire partager notre travail sans en tirer le moindre euro. Il n'y a rien de "chagrin" dans notre démarche. Les rôles seraient-ils mal distribués ? ;-) Parce que, tout de même, soyons un peu objectifs, la généalogie payante n'a plus vraiment le vent en poupe, cotation en bourse ou pas. Encore un peu trop, bien-sûr, mais à terme, c'est voué à l'échec, nous le savons tous.
Et puis être heureux, ce n'est pas forcément être silencieux ou béat. Ca, c'est être nigaud.
Frédérique Imbert
Rédigé par : Frédérique Imbert | 29 novembre 2009 à 10:00
Faire appel à un service payant relève d'une certaine logique, il vaut mieux parfois demander à un professionnel de faire des recherches plutôt que de parcourir des milliers de kilomètres, en sachant les frais imbriqués, voyage, hébergement, restauration, etc...
Le système du tout gratuit est certainement valable, mais dans un environnement local, vouloir le critiquer systématiquement et sans aucune réflexion, correspond à de la dictature irréfléchie, c'est ainsi qu'à fonctionné l'URSS pendant des décennies...
Vous reconnaissez vous-mêmes dans votre message les difficultés des recherches « car nos ancêtres viennent rarement d'un seul département, voire pays », et ce qui implique donc le besoin d'une aide certaine pour progresser.
Vous avez l'air d'avoir quelques conflits de relation avec votre cercle généalogique, la vente de données est certainement un problème éthique, mais une association a besoin de vivre pour continuer d'exister. Et puis, en ce qui concerne l'achat, c'est exactement comme dans la vie courante, on choisi ses commerçants selon ses affinités et les services rendus.
Le gratuit, parlons-en, que faites-vous vous même pour le promouvoir ? Que payez-vous de votre personne pour qu'il continue à exister ? A par de belles paroles et des condamnations injustifiées !
Sachez, Madame que l'ensemble de nos sites est totalement bénévole et financé sur nos propres deniers, sans aucune contrepartie publicitaire, nous sommes peut-être des phénomènes dans le genre, mais cela nous permet de pouvoir parler de ce qu'il nous plait, sans qu'il nous soit reproché un favoritisme particulier pour une méthode ou une autre.
Nous ne sommes certainement pas des « nigauds »
Rédigé par : Serge Busiau | 29 novembre 2009 à 19:48
On constate en France un environnement non-payant aux archives de l'état-civil. Le choix effectué par les Elus politiques des Régions s'oriente par le prolongement de la gratuité. De la lecture dans les salles des A.D ou grâce à la consultation libre sur internet, la gratuité est maintenue. A l'évidence les Francais ont convaincu leur Elus à perséverer vers cette voie non-payante.
Dans ce contexte, la GENEALOGIE et la BOURSE (le titre) n'a peu de prise en France à tout le moins sur les généalogies familiales.
Rédigé par : lobservateur | 30 novembre 2009 à 12:52
Je crois que nous avons trois modèles dans le domaine de la généalogie : le gratuit (les associations), le semi-payant (Genéanet) et le payant tout court (dont les professionnels).
Je crois que chaque modèle est différent.
Pour ce qui est du modèle payant, nous avons deux modèles en fait : les sociétés cotées en Bourse ont désormais des comptes à rendre à leurs actionnaires. Elles ne maîtrisent pas forcément tout. La rentabilité doit forcément être derrière toutes leurs actions.
C'est complètement différent du modèle payant des généalogistes professionnels qui sont des chercheurs qui font à la place de, dans les dépôts d'archives.
Rédigé par : Stéphane Cosson | 30 novembre 2009 à 19:23
Un oubli.
A aucun moment, dans mon premier commentaire, je n'ai évoqué les généalogistes professionnels.
Ils font un métier règlementé, déclarent leurs gains, payent leurs impôts, leurs taxes, sont tout à fait réguliers (enfin, je les imagine ainsi) et si besoin était je ne manquerais pas de recourir à leurs services. Je ne les assimile en rien avec ce dont il est question dans le sujet abordé.
D'ailleurs, si m'aviez bien lue, vous l'auriez relevé. Je suis simplement mais complètement opposée aux associations de généalogie qui "cèdent" les données des bénévoles - non rémunérés, faut-il encore le répéter ? - à des sociétés commerciales.
Ca, vous aurez beau tourner et virer, ce n'est pas admissible.
Ce sera tout pour moi sur le sujet.
Bonne journée,
F. IMBERT
Rédigé par : Frédérique Imbert | 01 décembre 2009 à 09:01
Sans vouloir du tout polémiquer car cela n'apporte rien, quelques précisions quand même concernant les généalogistes professionnels : Tout d'abord, le métier n'est pas réglementé. Par contre, bien sûr que nous sommes dans la légalité, nous ne travaillons pas au noir.
Quand vous passez commande à un généalogiste familial pour qu'il fasse les recherches à votre place, il peut arriver que vous payez alors que rien n'ait été trouvé. Cela peut arriver si vous cherchez un acte passé chez un notaire avant 1693 par exemple mais que vous ignoriez le nom du notaire et qu'il fasse passer plusieurs fonds pour trouver le bon. Cela prend du temps et vous payez ce temps qui peut vous sembler vain alors que le généalogiste élimine en fait les pistes les unes après les autres. Et il peut arriver in fine que l'acte ne soit pas trouvé et ce pour diverses raisons. Ce par rapport à votre cinquième paragraphe qui ne me semblait pas clair quant aux personnes visées. On peut payer un professionnel et ne pas avoir de résultat tangible.
Je tenais à ces précisions.
Rédigé par : Stéphane Cosson | 01 décembre 2009 à 10:51
Oui, bien-sûr, comme pour la plupart des métiers. Il n'y a pas obligation de résultat (sauf pour le généalogiste successoral et ça se comprend).
Quant à la règlementation de la profession, vous avez raison, le terme n'était pas approprié car n'importe qui peut visser sa plaque sans avoir de connaissances particulières.
Je soulignais simplement ma préférence pour ceux qui déclarent leurs revenus.
Je ne sais pas si mon post passera: je ne le crois pas, nous sommes plusieurs à être modérés ici dès que ça ne caresse pas les gens dans le sens du poil.
Je l'envoie donc en copie par mp et sur Facebook, où Dieu merci on peut s'exprimer librement et où l'information circule.
Car moi aussi j'aime la précision, voyez-vous ?
Bon, cette fois-ci c'est un réel point final car j'ai du travail.
Bonne journée.
Rédigé par : Frédérique Imbert | 01 décembre 2009 à 14:00
Cher Monsieur très en colère,
"Le gratuit, parlons-en, que faites-vous vous même pour le promouvoir ? Que payez-vous de votre personne pour qu'il ...continue à exister ? A par de belles paroles et des condamnations injustifiées !"
En réponse:
http://www.racinesardechoises.org/
Je vous pardonne bien volontiers. On ne peut pas tout savoir.
Frédérique Imbert
Rédigé par : Frédérique Imbert | 01 décembre 2009 à 14:05
Du monsieur très en colère à la chère ardéchoise,
Vous habitez une région que j'affectionne particulièrement, j'ai souvent l'occasion d'y séjourner chez ma fille à Aubenas.
Après vos propos malvenus et déplacés sur notre dernier article sur la généalogie et la bourse, voila maintenant que vous vous permettez de nous traiter de censeurs... Sachez que depuis que ce blog existe, il ne nous est jamais arrivé de modérer un seul commentaire, sauf 2 ou 3 que nous avons supprimés parce qu'ils étaient incongrus, incohérents et totalement hors sujet et modifiés d'autres dont les auteurs fournissaient leurs données personnelles (afin de les protéger). Nous considérons que chacun est libre de s'exprimer, et l'encourageons d'ailleurs !
Le site d'entraide de votre association (Racines ardéchoises) ne nous est pas du tout inconnu, cela fait des années que nous le référençons sur Geneapass (2.26 - Rhône-Alpes).
Mais là, vos accusations sont graves et portent atteinte à notre honnêteté, ce n'était certainement pas la peine de m'envoyer une copie de votre message sur Facebook, démarche totalement inutile, cela ne fait que souligner votre mauvaise foi et votre rigidité contraire au principe démocratique du libre choix individuel, ainsi que vos a priori sur notre blog.
Je ne vais certainement pas vous donner rendez-vous demain matin sur le pré pour demander réparation, mais il serait souhaitable dans l'avenir que vous mesureriez vos attaques et critiques, la passion et l'emportement immédiat, ne sont pas des choses raisonnables, un minimum de recul ne fait pas de mal, bien au contraire. Procéder par affirmations abusives ne prouve pas le bien fondé de vos assertions.
Cordialement.
Rédigé par : Serge Busiau | 02 décembre 2009 à 17:27