Ce sujet sur notre blog le 28 novembre, comme prévu a soulevé une controverse rapide d'une tenante, Frédérique Imbert, du tout gratuit. Sa position exprimée régulièrement avec intransigeance sur ce blog est récurrente.
Depuis près de huit ans, j'essaie de rester pragmatique et mesurée dans ce que j'évoque sur le web. J'évite autant que possible les polémiques.
Mais là, franchement en arriver à nous reprocher de montrer simplement ce qui existe, c'est peut-être pousser l'argumentation jusqu'à l'absurde!
Je n'apprécie pas du tout ceux qui voient le monde en noir ou blanc, bien net et bien tranché. La réalité du monde s'exprime en une infinie variété de nuances de gris. Ceci peut s'appliquer à la généalogie comme à toute autre activité humaine. Il n'y a pas une voie unique honorable, le reste étant voué à l'anathème.
Parmi la palette des offres dédiées aux recherches généalogiques chacun choisit ce qu'il veut faire ou peut faire, pour mener à bien ses travaux.
Mon associé, Serge, et moi-même avons favorisé depuis des années tout ce qui appartient à l'entraide, au bénévolat et à la gratuité. Mais il faudrait être obtus et singulièrement étroit d'esprit, pour négliger d'indiquer toutes les possibilités d'accéder à des ressources fussent-elles payantes. Y compris d'ailleurs pour les archives départementales qui choisissent le service payant, au grand dam des usagers.
Si je m'en tenais à adopter le point de vue de Frédérique Imbert, la majeure partie de ma généalogie serait restée dans les limbes obscures des archives diverses.
En cas de problème, d'après elle, on met au point mort telle ou telle branche en attendant des jours meilleurs. Ceci alors qu'une incursion du côté des société commerciales ou auprès de professionnel(le)s de la généalogie permettrait d'avancer sérieusement.
C'est un choix par l'absurde! Avec une telle option, je me demande qu'elle aurait été le montant à débourser pour me rendre des semaines et des semaines aux archives nationales d'Aix-en-Provence, en Angleterre, en Allemagne, en Autriche, en Italie, au Danemark et aux USA !
Mon cas d'une généalogie éclatée n'a rien d'exceptionnel.
L'une des phrases de conclusion de F. Imbert me laisse perplexe :
"Parce que, tout de même, soyons un peu objectifs, la généalogie payante n'a plus vraiment le vent en poupe, cotation en bourse ou pas. Encore un peu trop, bien-sûr, mais à terme, c'est voué à l'échec, nous le savons tous."
On peut se demander réellement, à quoi ils pensent tous ces incompétents du secteur marchand, qui se sont lancés dans ces activités totalement dépassées et sans avenir. Que d'investissements en pure perte.
Alors s'ils sont déjà près de la ruine pourquoi se soucier d'eux et de leur impact?! Le loup est quasi moribond, inutile donc de crier au loup!
voir le commentaire de Frédérique Imbert sous cette note "La généalogie et la bourse"
NB: cette dernière écrit dans son dernier commentaire sous l'article "Généalogie et la bourse" du 28/11:
"...Je ne sais pas si mon post passera: je ne le crois pas, nous sommes plusieurs à être modérés ici dès que ça ne caresse pas les gens dans le sens du poil.
Je l'envoie donc en copie par mp et sur Facebook, où Dieu merci on peut s'exprimer librement et où l'information circule....
C'est d'un ridicule qui n'appellerait aucune réponse, si cela ne risquait pas de le laisser accroire aux généanautes de passage. Il n'y a aucune modération sur ce blog. Depuis 2006 les trois ou quatre commentaires supprimés concernaient ceux de quelqu'un tenant des propos incohérents et un autre proférant des mots "inappropriés" sans lien avec ce blog.
illustration "le veau d'or et la bourse" du "Petit journal" de 1892
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