Notre amie généalogiste Emmanuelle Cart-Tanneur (Visseaux) vient de publier son dernier ouvrage, il concerne un de ses ancêtres Auguste Perriollat (1802-1871), installé en Guadeloupe au début du XIXe siècle, cela faisait plusieurs années qu'elle travaillait à sa rédaction.
La généalogie amène parfois à des découvertes passionnantes... C'est ainsi qu'Emmanuelle a découvert, au cours de ses recherches, un paquet de lettres datées de 1821 à 1859 et échangées entre le frère de l'un de ses ancêtres, depuis les Antilles, et sa famille, restée dans la Drôme.
Auguste Perriollat devait connaître successivement des débuts difficiles, puis la réussite, accompagnée de réguliers revers de fortune dûs aux aléas économiques locaux, aux maladies, aux tremblements de terre, et aussi (et surtout) à l'abolition de l'esclavage, en 1848, qu'il n'avait certes pas envisagée avant de créer son exploitation de roucou... sur laquelle devaient travailler de nombreux esclaves...
Emmanuelle a reconstitué la vie de cet ancêtre, essentiellement à partir de cette correspondance qu'elle a intégralement déchiffrée et retranscrite, mais aussi de sources annexes lorsque les informations ne lui étaient pas données par ces lettres. Documents et illustrations agrémentent ce texte qui se lit comme un récit d'aventures, et qui constitue en tous les cas un témoignage très vivant sur la vie d'un colon aux Antilles avant et pendant la seconde abolition de l'esclavage par Victor Schoelcher.
Beaucoup de livres ont été consacrés à cette période de l'esclavage, principalement du coté des exploités, mais peu qui concernent les propriétaires bénéficiant de main d'oeuvre « bon marché », Emmanuelle essaie de percer l'histoire de son ancêtre dans l'enchevêtrement de l'époque.
Caractéristiques du livre :
§ Éditeur : TheBookEdition
§ Format : 21 x 29,7
§ Pages : 260
§ Impression : Couleur
§ Isbn : 978-2-7466158-0-9
§ Prix : 47,00 Euros
Pour en savoir plus :
§ TheBookedition : Site de l'éditeur et commander le livre
§ BooksGoogle : Découvrir plusieurs extraits de l'ouvrage
Commentaires