…ou tout mène à la généalogie, c’est comme on voudra !
Je cherchais un dessin d’arbre généalogique et, comme souvent, je fis appel à mon ami Google, version image. Des arbres, j’en ai trouvé. Des cartésiens, avec leurs cases taillées au cordeau et leurs lignes droites, si impératives qu’on ne peut pas mettre en doute la lignée. Et puis aussi des feuillus, des fleuris, avec les troncs si torturés qu’on imagine que les naissances n’ont pas toujours été de tout repos.
A côté de ces arbres, ô combien académiques pour nous autres généalogistes, j’ai trouvé dans les recoins de mon écran des arbres moins conventionnels. C’est de ceux-là dont je veux vous faire part aujourd’hui.
Tout le monde connaît les arbres généalogiques des rois de France ou ceux des Capétiens. L’Histoire, de France ou d’ailleurs, regorge de ces études, pas toujours objectives, qui expliquent les origines des grands de ce monde en remontant les siècles des siècles. Moins connus de nous, l’arbre des rois sumériens ou celui des sultans ottomans nous font voyager dans l’espace-temps, preuves que la recherche des origines est universelle.
L’arbre sert aussi à comprendre ou expliquer des notions plus « scientifiques » ; parmi celles-ci on trouve l’étude des maladies, grandes pourvoyeuses (hélas) de généalogie et, peut-être moins évidente, l’étude des écritures.
Plus technique est la contribution de l’arbre généalogique qui nous permet de comprendre l’évolution des navigateurs Internet (ou butineurs, selon qu’on rame ou qu’on plane !). Il est vrai que c’est complètement inutile, mais le poète (*) ne disait-t-il pas : « C’est beau parce que c’est inutile. ». Non loin de là, un autre arbre, péremptoire, nous explique que la moto et l’auto n’ont pas d’ancêtres communs ce qui, avouons-le encore, ne nous empêche pas de dormir.
Les héros de nos chères têtes blondes n’échappent pas à cette fièvre. Voilà pour les garçons la généalogie des Dragon Ball Z et pour les filles la généalogie de Lara Croft. Pour ceux qui ne se reconnaissent ni d’un côté, ni de l’autre, je vous propose l’arbre généalogique des nounours de Fabien, et pendant qu’on est au chapitre des ours, celui des ours des Pyrénées.
Mais je ne veux pas vous quitter sans vous proposer le fruit du travail abouti d’un amateur éclairé, puisqu’il s’agit de la généalogie de la Mobylette. Vous savez bien, la « bécane » bleue qui a illuminé la sortie du lycée de plusieurs générations d’ados, la fameuse « mob » de Gérard Lambert (*).
Nostalgie quand tu nous tiens…
* Avec les contributions involontaires de Jacques Prévert et Renaud.
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