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Archives : Le Cantal bientôt en ligne

D'après une information du site départemental des archives du Cantal, la mise en ligne d'une partie des archives seront en ligne d'ici la fin de l'été 2008.

Seront disponibles en ligne gratuitement :

•    les tables décennales de l'état civil (de 1792 à 1912 au moins);

•    les listes nominatives de recensement (jusqu'en 19 36);

•    le cadastre "napoléonien";

•    des archives audiovisuelles ;

•    les répertoires alphabétique annuels des registres matricules (de 1878 à 1935);

•    les tables des successions et absences (fin XVIIIe siècle-mi XIXe siècle)

Les actes d'état civil et les registres paroissiaux ne devraient pas tarder à suivre...

Pour en savoir plus :

§   Archives du Cantal : Site du Conseil Général 

§   Geneafrance : Carte des archives en ligne ou en prévision

Jean-Louis nous frise !

Notre ami Jean-Louis Morel est peu bavard, mais ses créations parlent pour lui, et ne laissent pas indifférent le généalogiste.

Ce qu'il vient de faire est une pure merveille, des frises historiques comprenant plusieurs siècles à compléter et surtout totalement gratuites.

Je le cite : « Finalement, je les ai faites, les frises que je ne trouvais pas. J’y ai passé quelques (beaucoup) d’heures, mais le résultat me plait. Ça en fait au moins un qui est content ;-)

Puisqu’elles étaient faites, j’en ai profité pour les mettre en téléchargement sur notre site. Autant en faire profiter la communauté. Et puis le gratuit, par les temps qui courent, ça n’est plus très courant en généalogie. Je n’en attendais rien ; je connais ce p’tit monde d’internautes pour lesquels un bonjour ou un merci sont une torture. »

Merci Jean-Louis pour ce travail, nous t'en sommes tous reconnaissants.

Pour en savoir plus :

§   Jean-Louis Morel : Télécharger les frises historiques

Geneaservice créé un service d'entraide

Geneaservice qui permet d'effectuer des recherches très intéressantes dans ses bases (service payant) vient de créer un service d'entraide.
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C'est ainsi que le site communique:
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"Nous avons le plaisir de vous annoncer la mise en place de la
rubrique entraide sur notre site.
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Le principe est simple :
1 - Vous publiez votre avis de recherche dans la base entraide.
2 - Les patronymes concernés par votre avis de recherche sont
automatiquement enregistrés dans notre base de données
3 - Lorsqu'un visiteur effectue une recherche dans nos archives pour un patronyme donné, les avis de recherche qui correspondent lui sont proposés.
4 - Si le visiteur a votre réponse ou une piste, vous êtes
automatiquement prévenu par mail.
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Nous espérons que ce nouveau service répondra à vos attentes
Vous souhaitant de très fructueuses recherches."
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Geneaservice

Civis Memoria: votre bibliothèque du souvenir

En parallèle à l'Histoire avec un H rédigée dans des livres savants, il y a cette même histoire mais vécue par les anonymes.
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Pour diverses raisons leur destinée les amenés à être témoins ou participants à un évènement.
Parfois plusieurs rédacteurs peuvent avoir été mêlés à un même fait et en donner un aperçu sous différents aspects. Comme  les pièces d'un puzzle cela se complète.
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Il serait dommage que la mémoire de ces faits s'efface et disparaisse avec le temps.
La création de Civis Memoria est une réponse positive à ce problème. Comme l'indique l'un des responsables:

"Civis Memoria nourrit l'ambition de devenir la première bibliothèque du souvenir.
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Nous recueillons des témoignages d'hommes et de femmes sur des événements historiques qu'ils ont directement vécus. Ces témoignages concernent tous les domaines de l'histoire de 1927 à aujourd'hui.

La finalité de ce site est de conserver et de partager ces souvenirs afin de les transmettre de génération en génération. Au delà de l'intérêt historique de ces témoignages, Civis Memoria s'attache à recueillir avant tout des expériences humaines et à révéler l'incidence des évènements sur la vie des hommes.
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Par ailleurs, nous avons d'ores et déjà établi un certain nombre de partenariats notamment avec le Sénat, Magnum photos, le point.fr, et la revue Historia."
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Pour en savoir plus et lire des témoignages:
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Civis Memoria

Voyage en Afrique V

En cette période où l'on se penche sur mai 1968, ses faits et ses effets, nous avons choisi de publier en chapitres le récit d'un voyage de notre ami et associé Benoît Fichet.
Il avait 14 ans en 68 et avait humé l'air de la liberté. Arrivé à l'âge étudiant, il en a profité  pour prendre le grand large, histoire de vérifier qu'après les pavés on pouvait trouver le sable du désert,  les forêts équatoriales et des ailleurs passionnants. (France Apprill)

GHARDAIA

J'arrive à Ghardaïa : magnifique vallée et oasis, avec les Mozabites, habitants de la vallée du M'zab, fondamentalistes musulmans où les femmes sont si voilées qu'on  voit à peine l'unique œil resté libre qui leur permet de se diriger dans la rue. Tout ceci n'empêche pas l’existence de la florissante maison de passe de Ghardaïa, en pleine vieille ville, avec prix affichés à l’extérieur, comme un restaurant afficherait ses menus.

A Ghardaïa, j'ai fait connaissance avec un garçon de café (hum ! Les bons thés et cafés gratis) qui m'a logé chez lui trois ou quatre nuits. Je profite de ces quelques jours pour faire quelques courses et visites de la ville. C'est à Ghardaïa que je m’achète un chèche noir pour la tête en prévision de la traversée du désert du Sahara. De magnifiques plateaux entourent la ville. Le soleil couchant est splendide : les rayons de soleil renvoient des couleurs aux belles teintes rose, rouge, orange, jaune, bleu. La terre et les rochers ocre, le blanc des maisons, tout le paysage glissait vers le rose, même la couleur bleu foncé du goudron était de la fête et contribuait à la beauté du paysage.
Sur les plateaux au sud de Ghardaïa, les Algériens construisent des bâtiments industriels. Le personnel qui viendra travailler aura des difficultés d'intégration car les Mozabites sont intégristes et très refermés sur eux-mêmes. En aucun cas, un Mozabite ira en usine. Un Algérien du nord se sent étranger à Ghardaïa et il ne comprend pas la langue des Mozabites.
Des Algériens me parlaient de racisme, même entre les habitants de deux villes voisines. Un gars de Constantine est étranger à Alger, et ne comprend pas la langue. De même entre Tebessa et Constantine, Oran et Alger. Un Algérien doit savoir le Français s'il veut voyager à travers son pays. (Ce voyage m'aura montré que le racisme est une des choses les mieux partagées dans le monde...hélas)

Romans (26) AM numérisées en ligne

La ville de Romans (Drôme) a mis ses archives en ligne.
Il s'agit d'une belle réalisation, facile à utiliser. Le fond iconographique n'est pas téléchargeable.
Les fonds sont divers:
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*registres paroissiaux de 1545 à 1792
*registres d'état civil de 1792 à 1880
*les publications de mariage 1793 à 1803
*les délibérations consulaires et municipales
*photos, cartes postales, plaques de verre, gravures
*cartes et plans
*les cadastres
*journaux locaux
*l'inventaire des fonds
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D'autres éléments seront rajoutés.
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Pour en savoir plus:
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Archives Municipales de Romans (26)
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Information communiquée par Lydie Buchère

La fin du bagne

Le 17 juin 1938, Il y a 70 ans jour pour jour, le président de la République Albert Lebrun, sous le gouvernement Daladier, signe un décret-loi mettant fin à la peine des travaux forcés dans les colonies. Ce décret mettait fin à la transportation, mais pas à la détention, le dernier convoi a eu lieu le 22 novembre 1938.

La seconde guerre mondiale empêcha sa mise en application, mais dès 1944, le général De Gaulle dépêcha un émissaire pour régler ce problème et fermer le Bagne. Le 1er Août 1953, les derniers témoins, bagnards ou surveillants rentraient en France avec l'aide de l'Armée du Salut sur le "San Mattes", un siècle après les premiers "transportés", le bagne était mort.

À l'époque de l’entre-deux-guerres, le journaliste et écrivain Albert Londres, ainsi que plusieurs députés guyanais dont Gaston Monnerville, se sont insurgés contre les conditions de détention, leurs publications scandalisèrent l’opinion publique, c'est ainsi que ce décret a pu être voté.

Les bagnes métropolitains

L'ordonnance royale du 27 septembre 1748 remplace la peine des galères créée au XVIe siècle par la peine des travaux forcés dans les arsenaux. Formée à Bicêtre, la chaîne des condamnés les conduit dès lors - à pied, en charrette, puis plus tard en wagon cellulaire- vers les ports de Toulon, Brest et Rochefort.

Les bagnes coloniaux

La loi du 30 mai 1854 institue le régime de la transportation pour les auteurs de crimes condamnés à la peine des travaux forcés par les cours d'assises. Des pénitenciers sont ouverts dans des conditions climatiques très dures à Cayenne, aux Îles du Salut, et à partir de 1858, à Saint-Laurent-du-Maroni. Le 27 mai 1885, une loi dite scélératecrée la peine de la relégation qui envoie en Guyane des milliers de petits délinquants récidivistes qui se mêlent aux criminels de sang dans les camps de Kourou, Saint-Laurent et Saint-Jean-du-Maroni.

De 1852 à 1938, ce sont près de 100 000 condamnés aux travaux forcés dont 2 000 femmes, qui, transportés, déportés ou relégués, ont fait route de Saint-Martin-de-Ré vers la Guyane et la Nouvelle-Calédonie (le bagne de Nouméa fut fermé en 1907).

Pour en savoir plus :

§   Geneapass : Beaucoup de liens sur les bagnes

§   Bagne St-Jean : Définition de la relégation

§   Patrick Colin : Approche historique et sociologique du milieu carcéral en France (PDF)

Les palmes de M. Schutz

Tout le monde se souvient de ce merveilleux film de Claude Pinoteau inspiré de la vie de Pierre et Marie Curie, magnifiquement interprété par Isabelle Huppert, Philippe Noiret et Charles Berling.

Ces fameuses palmes créées par Napoléon Ier fêtent leur bicentenaire. À leur création en 1808, la décoration est attribuée à titre honorifique, réservée à l'université qui comprend trois titres :

•  Les titulaires : accordée au grand maître, au chancelier, au trésorier et aux conseillers à vie

•  Les officiers de l'université : titre accordé aux conseillers ordinaires, inspecteurs de l'université, recteurs et inspecteurs d'académie, et aux professeurs de faculté...

•  Les officiers des académies : titre accordé de droit aux proviseurs, censeurs, professeurs des classes des lycées et principaux des collèges.

C'est en 1866 que les palmes académiques deviennent à proprement parler une décoration, à l'insigne brodé fait place un insigne métallique soutenu par un ruban de moire noire d'abord, puis violette portant une double palme d'or.

La forme actuelle de la décoration date de 1955, sous la présidence de René Coty, à l'initiative de Marcel Naegelen, ancien ministre de l'éducation, député du Bas-Rhin de 1945 à 1951, l'ordre comprend trois grades (chevalier, officier et commandeur), les palmes peuvent être accordées aux étrangers et aux français résidant à l'étranger qui contribuent activement à l'expansion de la culture française dans le monde.

•  La croix de chevalier consiste en une double palme de 35mm en argent suspendue à un ruban moiré violet

•  Celle d'officier est en or

•  Celle de commandeur est suspendue à une cravate

La couleur violette des palmes restant le symbole familier du savoir.

Selon un décret de 2002, il y a deux séries de promotions et nominations annuelles, les 1er janvier et 14 juillet. Elles accordent ensemble un maximum de 7570 chevaliers, 3785 officiers et 260 commandeurs.

En 1962, une association est crée par les membres de l'ordre des palmes académiques, l'AMOPA, reconnue d'utilité publique, elle regroupe aujourd'hui plus de 30.000 adhérents, elle organise un riche programme de rencontres culturelles, conférences, concerts, expositions, voyages...

Liens :

§   AMOPA : Association des membres de l'ordre des palmes académiques

Point sur la mise en ligne des archives

Avec toutes les annonces récentes, nous tenions à faire le point sur les prévisions de mise en ligne prévues des archives départementales.

Il y a presque trois ans, nous avons mis en ligne une carte qui résume la numérisation des archives en métropole comme dans les Dom-Tom.

Il est à remarquer que mise en ligne ne veut pas dire satisfaction du chercheur... Beaucoup de centres d'archives ont préféré aller bien au-delà de la protection de la loi des 100 ans et des recommandations de la CNIL en ne publiant les actes qu'avant 1880, voire 1860 pour certains, tout ça pour se protéger d'éventuels problèmes concernant les mentions marginales...

Belle hypocrisie quand on sait que tout un chacun peut sans problème consulter et se procurer une copie de ces actes aux archives départementales en toute légalité.

Voici donc le tableau prévisionnel que nous avons retenu :

No	Département	Date de mise en ligne
03	Allier	Mai 2009
04	Alpes-de-Haute-Provence	Fin 2008
08	Ardennes	En cours, pas plus de précision
15	Cantal	En cours, pas plus de précision
16	Charente	Fin 2008
17	Charente-Maritime	En cours, pas plus de précision
26	Drôme	24 juin 2008
26	Indre	Fin 2008
37	Indre-et-Loire	Fin 2008
46	Lot	En cours, pas plus de précision
47	Lot-et-Garonne	En cours, pas plus de précision
55	Meuse	Fin 2008
64	Pyrénées-Atlantiques	En cours, pas plus de précision
66	Pyrénées-Orientales	En cours, pas plus de précision
67	Bas-Rhin	2009/2010
68	Haut-Rhin	2009
74	Haute-Savoie	En cours, pas plus de précision
75	Paris	Fin 2008
77	Seine-et-Marne	Septembre 2008
88	Vosges	En cours, pas plus de précision
972	Martinique	Octobre 2008

Pour en savoir plus :

§   Geneafrance : Carte des archives numérisées

§   Geneadeb : Carte des archives numérisées

§   Geneawiki : Archives en ligne

Les lettres d'Armandine

Octobre 1914. Armand, un avocat de Saint-Brieuc, est envoyé sur le front. Sa femme vit dans l'attente, avec leurs trois enfants. Chaque jour, elle lui écrit, chaque jour, il lui répond. Une correspondance de 3 000 lettres en quatre ans...

L'historien Jean-Pol Dumont-Le Douarec a réuni les lettres d'amour du couple pendant la guerre 14-18. Armandine et Armand sont décédés respectivement en 1960 et 1965. Ils ont eu sept enfants.

Extraits :

La rencontre (Elle) : « Je me promenais avec toi sans avoir l'idée du mariage. Au premier abord, tu me paraissais quelconque et surtout phraseur. Je ne me voyais pas bien m'unissant à toi, pauvre illettrée ! Mais, à partir du 3 décembre 1909, je puis l'avouer, je t'avais dans le sang. Je ne regrette qu'une chose, que cette vilaine guerre soit une dure et longue barrière à nos amours. »

Le quotidien de la guerre (Lui) : « On parcourt les journaux, on somnole, on tisonne le feu et le temps passe. Ce matin, tirs d'artillerie grosse. On sort de son gîte pour mesurer les effets de nos rafales. Aux coups portant justes, nous applaudissons comme à la foire. Rien ne résiste à nos crapouillots, de gros engins projetés à courte distance et qui retombent lourdement chez les Allemands dans une explosion formidable. On a tôt fait de se ramasser, quand éclate le tir de riposte. Les obus à fumée verte puent terriblement. Nous sommes loin de la guerre en dentelles.»

Le manque (Elle) : « Cette nuit, je n'ai pas dormi, je ne pensais qu'à toi. Il y a cinq mois que je ne t'ai pas embrassé. C'est un carême de durée anormale. J'ai hâte de faire dodo avec mon petit sous-lieutenant et toi avec la provision de dentelles. Il y en aura beaucoup de rubans, tu sais, des blancs, des bleus, des roses à ton goût. Je suis impatiente et j'aiguise de rage mes ongles sur le marbre des cheminées. Madame est nerveuse. »