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Laval et ses archives à l'honneur

Non, Joël Surcouf n'est pas descendant du célèbre corsaire, mais il mériterait de l'être... Ce n'est pourtant qu'un simple amateur de jazz, il est aussi directeur des archives de la Mayenne, et à ce poste, il y brille depuis des années...

Dans le dernier numéro de l'hebdomadaire « Le Point », les archives de la Mayenne sont mises en avant pour avoir été le département précurseur dans la mise en ligne de leurs documents à l'initiative de notre confrère et ami Joël Surcouf, quelques extraits :

"Pas moins de 25 millions d'images consultées ! La mise en ligne d'une partie des archives départementales de la Mayenne n'est pas passée inaperçue. Et aux heures de pointe, en fin d'après-midi, pas moins de 200 internautes consultent simultanément des documents. Ce sont les registres paroissiaux et les relevés d'état civil qui ont la faveur du public, et plus précisément des généalogistes amateurs, pour qui Internet a été une heureuse révolution. « Auparavant, la consultation en salle de lecture était compliquée, car, malgré la mise à disposition de 63 postes, nous faisions beaucoup de déçus, notamment les personnes extérieures au département qui se déplaçaient pour rien. » En 2003, la Mayenne est le premier département à mettre en ligne des archives, à commencer par le cadastre. Succès immédiat.

Depuis cinq ans, le site s'est enrichi, présentant 5 millions d'actes de naissance, de mariage et de décès du XVIe siècle à 1868, des registres d'incorporation militaire, des listes de recensement... Un moteur de recherche permet désormais de trouver immédiatement l'acte d'état civil désiré. « Le travail d'indexation a été fourni par des bénévoles qui relèvent systématiquement les registres. Cet enrichissement est très précieux et se poursuit sur un forum qui réunit 1.400 personnes », dit Joël Surcouf, le directeur des archives départementales, pour qui la numérisation puis la mise en ligne ont contribué à dépoussiérer l'image des archives et ouvert une fenêtre sur le monde : « Les trois quarts des internautes ne sont pas mayennais , relève-t-il. Aujourd'hui, nous sommes sollicités par des chercheurs anglo-saxons. »".

Sources :

§   Le Point : Article de presse

Légion d'Honneur, dossiers: début de mise en ligne

  La base Leonore que beaucoup connaissent, a commencé à s'enrichir de la numérisation des dossiers des récipiendaires de cette décoration.
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Jusqu'à présent il était possible de consulter cette base et en cas de réponse positive pour le nom demandé, de lire la notice succincte. Ensuite à partir de ces infos pour consulter tout le dossier, il était nécessaire de s'adresser au CARAN , Centre d'Accueil et de Recherches des Archives Nationales à Paris.
Actuellement la numérisation en est aux patronymes commençant par B (Beu...)
La recherche peut se faire à partir de plusieurs critères par exemple le nom, le lieu de naissance du sujet...
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J'ai testé le site en prenant comme patronyme "ARNOLD" puis j'ai choisi ARNOLD Paulin-Désiré. En cliquant sur l'oeil vous obtenez la notice, en cliquant sur le bloc-notes  vous pouvez prendre connaissance des pages du dossier.
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Texte de présentation sur le site de la base Léonore:
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"LE FONDS DE LA LÉGION D ' HONNEUR AUX ARCHIVES NATIONALES
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218 469 dossiers des titulaires de l'Ordre de la Légion d'honneur
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Ce fonds est constitué des dossiers des légionnaires nommés ou promus dans l'Ordre de la Légion d'honneur depuis la création de l'Ordre, en 1802 et décédés avant 1977.
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• Les dossiers des légionnaires décédés avant 1954 sont conservés aux Archives nationales, site de Paris et peuvent y être consultés.Le fonds est composé de plusieurs séries de dossiers classés dans l'ordre alphabétique des titulaires et présente des lacunes dues à des destructions.
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la cote de ces dossiers commence par " LH "
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• Les dossiers des légionnaires décédés entre 1954 et 1977, ainsi que quelques dossiers de légionnaires décédés avant 1954 (principalement entre 1930 et 1954) sont conservés aux Archives nationales, site de Fontainebleau et peuvent y être consultés.
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Ces dossiers sont en cours de saisie dans la base Léonore."
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la cote de ces dossiers commence par " 19800035 ".
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Historique des Médailles & décorations

Information signalée par Lydie Buchère   

Geneaservice:décès en région Parisienne 1860-1872

Geneaservice qui permet des recherches payantes, voir sur le site les tarifs, nous communique:
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"Nous avons le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de la série
15 sur notre site.
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Cette série répertorie tous les décès déclarés en région Parisienne
entre 1860 et 1872.
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Cette série complète la série 48 qui, pour la même période, recense
les décès déclarés à Paris.
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En indiquant la date et le lieu du décès de la personne recherchée,
ce fichier vous permettra de remonter à l'acte de décès.
L'acte de décès reprend, en principe, l'ensemble de la filiation du
défunt.
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Vous souhaitant de très fructueuses recherches
L'équipe de GeneaService
http://www.GeneaService.com

Bigenet et GeneaNet, alliance annulée !

Finalement le projet de mariage de l'index de Bigenet avec celui de GénéaNet n'aura pas lieu. Dommage, c'était une occasion d'avoir une meilleure visibilité sur le Web, ce qui aurait permis plus de transactions.

Il semblerait que des cercles refusent de voir le transfert de la consultation de leurs relevés sur GeneaNet. La raison majeure serait qu'il s'agit d'une société commerciale. En réalité Geneanet a un fonctionnement mixte une grande partie des ressources étant en libre accès gratuit.

Ces associations qui protestent de ce choix non marchand, pratiquent pourtant déjà une sorte de commerce, en vendant les dépouillements de leurs bénévoles sur Bigenet.

Le réel esprit associatif bénévole, on pourrait plutôt le trouver sur Geneabank qui fonctionne avec des échanges de points entre les cercles. Là, les membres de ces derniers, peuvent ainsi consulter les ressources disponibles et trouver des actes mis en ligne par d'autres associations que la leur.

En parallèle il y a le gros des autres cercles qui eux, sont dans le giron du 100% commercial, via SWIC/Genealogie.com, cette dernière étant une société anonyme cotée en bourse.

On peut se demander comment va évoluer Bigenet, si Triatel maintient son choix de se retirer. Il sera intéressant de voir où vont migrer les cercles vertueux pour qui Geneanet apparaît trop commercial...

Héraldique: "Armorial de la province d'Alsace"

Sous le règne de Louis XIV un Armorial général de France avait été dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier. C'était surtout grâce aux taxes un moyen pour faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'état.

Il était destiné à vérifier et fixer les  armoiries des familles (115 000) et des villes & communautés (3000).  .
Parmi les blasons enregistrés 4056 concernaient l'Alsace qui avait été rattachée à la France par le traité de Westphalie en 1648.
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Un Alsacien féru d'histoire, Richard Jung, a patiemment fait des recherches durant des décennies pour reconstituer et vérifier 4000 armoiries de la province.
Ce long travail se conclut par l'édition d'un "Armorial de la province d'Alsace" de 812 pages comportant le dessin des blasons commentés.
Cet ouvrage est une réplique de l'Armorial de d'Hozier.
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L'association "Les amis du livre" à Gambsheim (67) va le publier  par souscription au prix de 250 euros dans une belle édition. 
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Pour souscrire: [email protected] ou écrire à l'association: "Amis du livre, 18 route du Rhin - BP 21 - 67760 Gambsheim
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Biblionum: Armorial d'Hozier et autres
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Gallica2: dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables fin XIX ème 

                                                                                                            

Journaux de Marche 14-18

Il semblerait que les "journaux de marche" (JMO) de la Première Guerre Mondiale 1914-1918 seraient mis en ligne vers le 11 novembre...
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Ils seraient consultables sur le site des archives militaires en ligne   "Mémoire des Hommes"
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Ces documents apportent des informations sur la vie et les mouvements des régiments. Ils intéressent beaucoup les généalogistes qui essaient de retracer le parcours de leurs aïeux militaires.
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Geneapass: Guerres & Militaires
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Tutorial sur le blog de GeneaNet
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Image: Anne Autin 14-18 "Mes chemins de Mémoires"

De la paléo comme du bon pain!

Depuis de longues années je vais acheter mon pain à Wingersheim (67) dans une bourgade voisine où se trouve encore un vrai artisan boulanger.
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Sensibilisé à la protection de l'environnement mon boulanger utilise des sachets en papier recyclable. L'aspect a un petit air rétro avec des reproductions de gravures montrant diverses tâches du métier et quelques lignes de texte.
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Jusqu'à présent je ne m'étais pas vraiment attardée sur ces lignes d'écriture. Mais finalement intriguée j'ai essayé de les déchiffrer.
Et là surprise il m'a semblé lire "Copulare ou copulatum est Mathieu..." pour en avoir le coeur net j'ai envoyé une copie à Mado Arnold-Tétard pour avoir son avis.
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En réponse elle m'a confirmé qu'il s'agissait apparemment d'un extrait un peu tronqué de registre de mariage rédigé en latin.
Les premiers mots donnant semble-t-il :
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"Il y a eu mariage entre Mathieu fils d'Ax.......... (peut être Alexandre en abrégé) étant de ROBAC ??? avec Rose fille de Max de ce lieu - en présence et ayant assisté de Pierre CHAHOVIAH témoin et Stéphane VESMIOVACZ - et de Joseph ???
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Également mariage entre Mathieu fils de Michel de KAD....................... ???avec Catherine fille de LASBRICH ??? tous deux de ce lieu......"
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Pour des généalogistes comme nous, n'est-ce un joli clin d'oeil de retrouver la reproduction d'une page d'un de nos chers vieux registres associé à l'un des plus anciens métiers  que celui de boulanger ! Un de ces métiers symboles qui nous vient du fin fond de notre passé...

L'homme et son pain une longue histoire...
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Geneafrance: le latin dans les actes
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Geneapass: Arts et métiers anciens

Rechercher ses ancêtres étrangers

Avec près d'un Français sur cinq d'origine étrangère, nombreux sont les généalogistes confrontés à la recherche de leurs ancêtres nés ailleurs.

Première étape indispensable : reconstituer leur histoire dès leur arrivée sur le sol français ! Ce qui permet de localiser d'abord les sources en France, la plupart des fonds d'archives publiques françaises ayant conservé des documents - passeports, visas, sauf-conduits, recensements, etc. - ayant un rapport avec les étrangers.

Puis, pour poursuivre les recherches hors de France, il faut s'aventurer dans la diversité des archives selon les pays, la localisation des états civils et leur accessibilité, difficultés auxquelles s'ajoutent les modifications de frontières, la variété des langues parlées et des écritures, etc.

Rechercher ses ancêtres étrangers rassemble pour la première fois toutes les sources traitant des étrangers dans les archives publiques françaises et les renseignements pour mener les recherches spécifiques des pays concernés. Un index général facilite grandement la consultation de ce nouveau guide.

Ce livre vient à la suite des autres ouvrages publiés par Myriam Provence.

Description de l'ouvrage :

•  Rechercher ses ancêtres étrangers
Auteur : Myriam Provence
Éditeur : Autrement
Date de parution : 09/2008
Isbn : 2746710994
Format : 15x23 cm - 88 pages - 130 g.
Prix : 10 € (en principe à 9,50€ sur les sites Internet)

Pour en savoir plus :

§   Fnac / Alapage / Amazon : Sites pour commander le livre

Quand Hitler rêvait de faire de Linz sa capitale de la culture...

La ville autrichienne de Linz, capitale européenne de la Culture en 2009, se souvient dans une exposition avoir déjà porté ce titre ; Adolf Hitler, qui y a grandi, avait rêvé d'en faire la vitrine culturelle nazie de son Reich de mille ans.

Cité de second rang alanguie aux bords du Danube, Linz accueillit avec ferveur l'avènement de Hitler à son arrivée au pouvoir en Allemagne en 1933 et lors de l'Anschluss (annexion) de l'Autriche au IIIe Reich en 1938.

Né en 1889 à Braunau-am-Inn près de l'actuelle frontière bavaroise, le dictateur avait érigé en « ville du Führer », comme Berlin, Hambourg, Munich et Nuremberg, cette petite ville industrielle du nord de l'Autriche où il vécut de l'âge de 10 à 18 ans. Il l'avait baptisé sa « Heimatstadt », son foyer.

Il a très tôt nourri l'utopie fasciste d'en faire la capitale culturelle de son empire, Hitler a représenté pour Linz un formidable espoir de quitter son statut de petite ville provinciale. Linz, qui compte moins de 200.000 habitants aujourd'hui, devait ainsi être dotée d'artères de prestige, d'un opéra impérial et surtout d'un gigantesque « Führermuseum » destiné à abriter la collection personnelle d'art du dictateur.

Hitler a cependant cru jusqu'au bout à sa chimère : quelques jours avant son suicide en avril 1945, il contemplait encore, du fond de son bunker berlinois, une maquette représentant la Linz de ses rêves, et confiait dans son testament que la réalisation du Führermuseum représentait son "plus grand souhait".

Linz et sa région furent en revanche très vite dotées d'une industrie de pointe, le complexe métallurgique des Usines Hermann-Göring, aujourd'hui Voest-Alpine, et d'un archipel de camps de la mort, à commencer par celui de Mauthausen, où périrent quelque 100.000 déportés.

Ce passé n'en reste pas moins encombrant, cet été, la municipalité a dû retirer en catastrophe une statue d'Aphrodite d'un jardin public après qu'elle se fut révélé avoir été un "cadeau personnel" de Hitler à sa ville. Linz fait par ailleurs toujours face à des demandes de restitution de deux toiles de Klimt et de Nolde présumées volées par les nazis.

"Nous ne voulons pas occulter le passé. Mais Linz-2009 se veut aussi et avant tout un regard vers le futur", indique M. Heller, par ailleurs impliqué à titre personnel dans un projet de mémorial de la Shoah à Drancy (France).

La ville autrichienne, qui partage le titre de capitale européenne de la Culture 2009 avec Vilnius (Lituanie), présentera au cours de l'année plusieurs dizaines d'événements culturels, notamment en coopération avec le festival d'art vidéo Ars.

Pour en savoir plus :

§   Yahoo : Article de presse

§   L'Express : Dossier sur le projet du musée d'Hitler

§   Les Echos : Article de presse

Illustration : Wikimedia - Linzertorte ou Tarte de Linz

Bonaparte et l'Égypte

L’exposition « Bonaparte en Egypte, feu et lumières » a été inaugurée, ce lundi 13 octobre, à l’Institut du monde arabe par les ministres de la Culture français et égyptien, Madame Christine Albanel et Monsieur Farouk Hosni.

Au-delà de la célèbre expédition de Bonaparte – et grâce à la collaboration active d’un comité scientifique paritaire franco-égyptien réunissant les meilleurs spécialistes des deux pays –, l’exposition présente une vision qui s’attache à montrer les influences et fascinations réciproques qui ont marqué l’histoire des relations entre la France et l’Egypte pendant tout le XIXème siècle.

Avec Bonaparte et l'Egypte, l'Institut du monde arabe fait choix de présenter à son public une exposition qui associe deux mythes parmi ceux qui sont les plus profondément gravés dans notre inconscient collectif : celui de Napoléon et celui de l'Egypte pharaonique.

La campagne d'Egypte de 1798, menée par le général Bonaparte entouré de quelque cent soixante savants et de certains des plus brillants officiers de son temps, constitue un épisode célèbre de l'Histoire, même s'il a représenté un échec du point de vue militaire.

Centrée sur l'« Expédition », l'exposition a pour sujet tout un siècle de relations entre l'Egypte et la France, symboliquement encadré par deux dates : les naissances de Napoléon Bonaparte et de Muhammad Ali – le premier souverain « moderniste » de l'Egypte –, en 1769, et l'inauguration du canal de Suez, en 1869.

Naissance de l'égyptologie, style « retour d'Egypte », publication de la Description de l'Egypte, essor de l'orientalisme : l'influence de l'Egypte en France a été prépondérante pendant toute cette période, de même que le rôle de la France a été déterminant dans l'accession de l'Egypte à la modernité.

Pour en savoir plus :

§   IMA : Institut du monde arabe
1 rue des Fossés Saint-Bernard – place Mohamed V – 75005 Paris
du 14 octobre 2008 au 29 mars 2009
tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi
nocturne le jeudi jusqu'à 21h30
tarifs : 10,50€ (plein) - 8,50€ (réduit) - 6,50€ (-26ans)

§   RFI : Article de presse

§   La Croix : Article de presse

Illustration : Institut du monde arabe