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Verdi, compositeur français...

Bien qu’on puisse lire partout : « Verdi, compositeur italien,… », le maître de l’opéra italien est né français.

Il voit le jour le 10 octobre 1813 à Roncole. Ce hameau fait parti de l’ancien duché de Parme. Ancien, car les campagnes napoléoniennes de 1796 et 1800 ont profondément modifié le paysage de l’empire. Celui-ci, en 1811, s’étendra de Lübeck en Allemagne à Rome en Italie. Toujours est-il qu’après les conquêtes de l’empereur, une importante partie de l’Italie est annexée à l’empire.

Pour la partie qui nous intéresse ici, le 15 mars 1808, la Toscane est divisée en trois départements. Le duché de Parme devient le département du Taro le 24 mai 1808 ; Parme en est le chef-lieu. En effet les 130 départements français sont gérés de la même façon, avec les mêmes structures administratives : préfet, sous-préfets, maires. Ainsi pour le département du Taro, en 1813, le préfet est Dupont-Delporte.

C’est dans ce contexte que l’illustre compositeur de Nabucco est né français.

Pour les curieux, Marc-Etienne Vargenau nous propose l'acte de naissance de Verdi, rédigé en français.

Les Dames du Chemin...

Ce dimanche 15 avril 2007, les cyclistes de la course Paris-Roubaix vont devoir affronter ce qu'ont appelle « l'enfer des pavés », et traverser plusieurs communes de Picardie qui en d'autres temps ont connut des moments moins sportifs, et plus tragiques.

Il y a 90 ans, le 16 avril 1917 à 6 heures du matin, commençait la bataille du « Chemin des Dames » dirigée par le général Nivelle. L'armée Française forte de 850.000 hommes, dont plusieurs bataillons de tirailleurs sénégalais, était appuyée par les troupes britanniques, australiennes, et canadiennes qui venaient d'obtenir une victoire sur la crête de Vimy.

« L'heure est venue, confiance, courage, et vive la France ! ».

En ce printemps 1917, la pluie qui tombe en continue, rend le terrain boueux et impraticable, les troupes n'avancent pas, l'ennemi se protège grâce à des tranchées et nids d'obus, d'où des mitrailleuses empêchent toute offensive des troupes françaises et alliées.

La France de Vauban

Comme beaucoup le savent, 2007 est l'année des célébrations du tricentenaire de la mort de Vauban. Beaucoup de sites ou blogs ont parlé de cet ingénieur militaire et architecte hors du commun.

L'IGN, en collaboration avec le ministère de la Défense et ODIT France (Observation, développement et ingénierie touristique), vient de publier une carte au 1 : 1.000.000, qui recense les enceintes urbaines, citadelles et forts, créés ou remaniés par Vauban, ainsi que le demeures liées à son histoire.

Cette carte comprend aussi des photos qui illustrent les différents types de constructions, et quelques textes qui explique succinctement ses réalisations région par région.

La carte a été éditée dans la série « Découverte de la France » sous le N° 923, elle est disponible sur le site de l'IGN au prix de 5€.

Compléments :

§       Un timbre à l'effigie du Maréchal Vauban, a été émis par La Poste le 30 mars 2007.

§       Un reportage sera consacré à Vauban sur France 3 dans le magazine « Des racines & des ailes », le mercredi 11 avril à 20h50.

§       Pour connaître toutes les manifestations consacrées à Vauban en 2007, voir le site de l'association.

Nationale 7 - Ti-la... Lala... (Roman)

Chacun connaît ce standard de la chanson Française passé à la postérité grâce au célèbre narbonnais qu'était Charles Trenet. Ce n'est pas de la généalogie, mais de l'histoire... L'histoire des routes de France !

Il m'en est arrivé une bonne ce week-end, je devais me rendre dans le bordelais, pour fêter les 25 ans d'une nièce, où devait se rejoindre une partie de la famille venant de toute la France, pour coiffer la jeune fille d'un superbe chapeau de « Catherinette », bien que la tradition ne précise pas si la concernée doit absolument être pucelle et vivre seule (introuvable de nos jours...), nous aimons bien cette petite fête qui nous permet de nous retrouver à la moindre occasion...

En bref, j'ai préparé ma route avec Via-Michelin pour me rendre chez elle à partir de mon Pays Cathare... Comme d'habitude le site est excellent et très précis... Normal, Michelin édite la grande majorité des cartes routières.

Donc, samedi matin, armé du précieux guide, je descends de ma montagne pour chopper l'autoroute A61 à Lézignan jusqu'à Toulouse, puis l'A62 en passant par Montauban, Moissac, Agen, etc... Sortie N°4, La Réole... Pas de problème c'est fastoche !

Le site disait : traverser La Réole (très beau village), récupérer la N113, traverser Caudrot, y clic à droite, y clic à gauche... comme dans la pub ! Théoriquement, dès la sortie de l'autoroute, jusqu'à Castets-en-Dorthe, il faut en gros quinze minutes !

Baptême de cloche

Jusqu’au VIIIe siècle, on se contentait de « purifier » le métal, souvent lors de la coulée, afin d’en écarter les mauvais esprits et les démons. La cérémonie était assez succincte et brève. Elle manquait sûrement de faste dans une chrétienté en pleine ascension. On décida donc d’adopter d’autres usages, plus proches de ceux qui étaient mis en œuvre pour une église. Le prêtre bénissait alors la cloche, la frottait d’huile et faisait brûler de l’encens.

Ce n’est qu’au XIe et XIIe siècles que la cérémonie s’étoffa. On peut vraiment dire qu’à cette époque, il s’agissait d’un baptême, bien qu’en réalité il ne s’agisse que d’une bénédiction. Les cloches – comme plus tard les géants du Nord ou de Belgique – étaient assimilées à des personnes. Dans l’inconscient collectif, il s’agissait bien de membres de la communauté qui agissaient comme des « rassembleurs », des demi-dieux en quelque sorte. A ce titre, les cloches se voyaient attribuer un prénom, un parrain et une marraine, un vrai baptême à l’image des humains et même un acte dressé dans les registres paroissiaux en bonne et due forme. Le mimétisme est à tel point complet que les cloches étaient « habillées » de linges blancs, et c’est encore le cas aujourd’hui.

Un ouvrage de l’abbé Dubois, curé de Saint Benoît-Labre, daté de 1920 et intitulé « Cérémonial de la bénédiction des cloches », nous éclaire sur le déroulement de la cérémonie. En voici quelques extraits :

Numérisation des thèses

Marc Renneville, dans la lettre d'information du site CRIMINOCORPUS nous informe que «l'université Lyon 2 est la première université française et l'une des premières au monde qui archive et diffuse en format numérique les thèses soutenues. Cette politique qui est mise en œuvre de manière systématique depuis 2000, permet l'archivage et la diffusion sur internet de 917 thèses, soit la quasi totalité des thèses soutenues depuis cette date. Adresse du site :
http://theses.univ-lyon2.fr/

Grâce à cette politique, on trouvera notamment en ligne la thèse complète de Bruno Carlier (Sauvageons des villes, sauvageons aux champs. Les prises en charge des enfants délinquants et abandonnés  dans la Loire (1850-1950) :
http://demeter.univ-lyon2.fr/sdx/theses/lyon2/2004/carlier_b

L'auteur nous informe que l'ouvrage n'est pas strictement identique à cette thèse en ligne.»

Toponymes en Mayenne.

Notre ami Joël Surcouf, directeur des Archives de Mayenne, vient de nous informer de la mise en ligne d'une base de données créée en utilisant le recensement de 1901, accessible à partir des toponymes (plus de 21.000).

Cela permet de retrouver n'importe quel nom de ferme ou de rue située quelque part en Mayenne, Mais aussi - ce fichier étant relié aux listes numérisées du recensement de population - offre un accès direct aux noms des personnes qui habitaient cette ferme, ou cette rue - maison par maison -  en 1901.

La Galaxie FranceGenWeb...

Dans son dernier numéro, le magazine RFG « Revue Française de Généalogie », sous la plume de Pierre-Valéry Archassal, consacre un article sur quatre pages dédié à FranceGenWeb.

Il est détaillé le but de l'association, ses qualités de gestion, son efficacité dans les différents services offerts, CousinGenWen, l'entraide généalogique, culte, mémorial, notaires, actes_en_vrac, multibases, etc, etc...

« Chacun peut trouver son bonheur dans la palette de services développés par FranceGenWeb. 1400 bénévoles contribuent à l'animation et au développement de ce site. ».

L'article est suivit d'une interview de Guillaume Roelly, président dynamique de cette même association.

Le tout est à découvrir dans la revue RFG N° 169 Avril/Mai 2007.

Lien pour découvrir l'association FranceGenWeb.

Sites en déroute !

Certains l'auront sûrement remarqué, nos sites affichent quelques déficiences en ce moment...

Ancestroweb, Geneapass, Geneafrance, domtom-genea, Alliance-Genealogie, AlsaceGenea, etc... sont difficiles à atteindre, et comportent quelques erreurs dans l'affichage.

La cause est due au changement de plateforme de notre hébergeur (Ouvaton), la migration n'est pas simple et entraîne quelques modifications dans les versions de langage PHP. Il faudra certainement quelques semaines avant tout rentre dans la normale, la transition n'est pas simple...

Nous faisons notre maximum pour rétablir la situation.

P.S. Avec tous ces problèmes, nous aurons du mal à atteindre notre million de visiteurs cette année ;-)

Lettre à mon ami Jean-Pierre...

(Un humaniste convaincu qui vient de nous quitter)

Mon cher Jean-Pierre.

Je te remercie pour ton dernier ouvrage « La lierrelei 2 » que tu m'as fait parvenir et que tu as intitulé "Un petit coin de paradis". Dans ton petit mot l'accompagnant, en parlant de la nouvelle année, tu me disais « Une de plus ! À ce compte, notre "avoir" fond comme neige au soleil »...

Je n'aurai jamais dû t'offrir pour tes 81 ans « La France vue du ciel », je me sens un peu coupable de ton départ prématuré, comme si tu y avais pris goût et que tu voulais regarder ta chère cathédrale de Strasbourg de plus haut et sous un autre angle.

J'étais un admirateur de tes peintures, pastels, fusains et sanguines, j'aurai bien aimé avoir ton art du dessin, envieux même. Fasciné aussi par ton parcours si compliqué et cruel, mais surtout par ta capacité de pardon, ton amour de la vie, et ton espérance dans l'être humain.

J'ai été très heureux et fier d'avoir mis en ligne sur Internet le cahier que tu as rédigé sur ton expérience de jeunesse dans les « Malgrés-nous », en espérant que ton témoignage puisse servir aux générations futures.

Je sais que tu étais un "croyant-espérant", et moi, le gros mécréant souhaite que si le barbu existe, qu'il te réserve une place de choix près de lui pour que tu puisses continuer à observer notre pauvre monde avec ses bons et mauvais côtés...

Franchement, tu n'es pas chouette, tu nous rends le printemps bien triste !

À bientôt, Jean-Pierre.