L'après-guerre et ses conséquences quant à la nationalité en Alsace.
Dès le début de la guerre, l'abbé Wetterle, ancien député au Reichstag, fût l'infatigable propagateur d'un classement des populations vivant en Alsace-Lorraine dans le cas du retour du Reichsland à la France.
Le but en était d'expulser les « étrangers » et ainsi de purifier l'Alsace.
Il y avait le schéma de classement avec quatre cartes d'identité différentes:
- Carte A: Alsaciens-Lorrains autochtones et leurs descendants qui seraient restés français si le Traité de Francfort (1871) ne les avait pas dépouillés de cette qualité. Parents et enfants devront demander leur réintégration dans la nationalité française. Document qu’on leur réclamera sans vergogne durant près de 60 à 70 ans au 20ème S. pour l’obtention et le renouvellement de leurs papiers d’identité, alors qu’ils étaient Alsaciens de souche et ainsi Français de droit.
- Carte B: Personnes dont l'un des parents est d'origine étrangère; essentiellement des couples Allemands-Alsaciens.
- Carte C: Enfants dont les parents sont natifs d'un pays allié ou neutre.
- Carte D: Etrangers d'origine allemande (Altdeutsche), autrichienne ou hongroise et leurs descendants, même si ceux-ci sont nés en Alsace, (43.500 cartes D ont été délivrées en 1919)
30.000 Altdeutsche sont restés en Alsace. D’après François Uberfill dans son ouvrage, 20% des couples Altdeutsche sont demeurés à Strasbourg ainsi que 55% des Allemands qui s’étaient mariés à des Alsaciennes et 75% des Allemandes qui avaient épousé des Alsaciens.
Le regroupement des ressortissants allemands pour les expulser est organisé en divers points du territoire (Metz, Forbach, Mulhouse, Wissembourg, Strasbourg) en fonction de leur lieu de résidence, mais ils sont quasiment tous évacués par le pont de Kehl.
A Strasbourg, le point de départ le plus utilisé est constitué par la gare de Neudorf, plus rarement celle de Cronenbourg, exceptionnellement la Gare centrale, à raison de deux ou trois convois par semaine, rarement quatre, en général entre 120 et 300 personnes, avec un maximum jusqu'à 600.
L'Allemand qui doit être expulsé reçoit un ordre de départ (Befehl) du Commissaire de la République lui notifiant qu'il a été reconnu comme « indésirable » et qu'en conséquence il doit être expulsé. Le préavis à partir de mi-janvier 1919 est de quinze jours.
Comme l'expulsion des Alt-Elsässer (carte A) "indésirables" n'était juridiquement pas possible, le gouvernement en est venu à la mise en place de camps d'internement en France du Sud.
On peut citer Ludwig (Louis) Schmid, un Altdeutscher, Förster/forestier de profession à Mühlbach (Kreis Colmar), et de sa femme Katharina Müller, une Alsacienne. En 1914, conformément à la situation du front franco-allemand, il se cachait (probablement dans "sa" forêt qu'il connaissait bien). A la mi-octobre 1914, sa femme Katharina fût arrêtée par les Français et internée à Collioure, Fort Miradou (66).
Après la mort de son mari Ludwig Schmid en juin 1915 dans l'hôpital protestant de Colmar, elle est de retour en Alsace en mars 1916. Le 18 février 1919 elle fut expulsée, mais après son retour beaucoup d'années après, elle mourut en 1934 à Luttenbach (Munster). Le Docteur Albert Schweizer et sa femme furent eux aussi internés en 1917 dans un camp du Sud de la France.
Le nombre d'Allemands expulsés ou rapatriés volontaires (les documents officiels font pudiquement mention de "départs volontaires") après la Seconde Guerre mondiale, a toujours suscité la curiosité des historiens.
Les auteurs de l'ouvrage collectif 'Das Elsass von 1870-1932' (+ Haegy) fixe le total à 128.426, dont 16.500 employés (Beamte) et ouvriers des chemins de fer. La plupart des historiens se contentent de reprendre ces données. Un chiffre de 150.000 ou plus semble un peu exagéré.
Certes, beaucoup de hauts fonctionnaires allemands avaient déjà quitté le pays avant l'arrivée des troupes françaises. Les expulsions se poursuivront tout au long de l'année 1921 à raison d'une centaine par mois.
Un extrait sur ce sujet (Histoire culturelle de l'Alsace Bernard Vogler, professeur d'histoire d'Alsace à l'université de Strasbourg éd. Nuée Bleue):
"[1918]...En même temps la satisfaction de la revanche incite à commettre deux erreurs, qui seront reprises par les nazis en 1945, alors qu'en 1871 les Allemands sont restés beaucoup plus modérés.
D'abord les immigrés allemands sont expulsés afin de se défaire des prétendus éléments douteux, dans des conditions peu honorables: bagages limités à trente kilos et deux mille Marks par personne et passage sur le pont du Rhin devant une foule hostile d'énergumènes déchaînés. Le nombre des Allemands expulsés est estimé à cent cinquante mille. Enfin toute la population a été classée en quatre catégories.
Plus grave est la politique d'épuration du pays assurée par des commissions de triage qui fonctionnent en dehors de tout cadre juridique légal.... dénonciations malveillantes et non contrôlées.... d'où parfois une dérive vers une véritable chasse aux sorcières...".
Pour approfondir:
- La société strasbourgeoise entre France et Allemagne (1871-1924), à travers les mariages entre Allemands et Alsaciens à l'époque du Reichsland, le sort des couples mixtes après 1918 - François Uberfill, Société savante d'Alsace 2001.
- Des Alsaciens-Lorrains otages en France, Collectif, Presses Universitaires de Strasbourg 1998.
Article écrit avec la participation d'un rédacteur extérieur.
l'article sur la "déchirure" es, en réalité, destiné à solliciter la compassion d'un lecteur non averti. Il n'a , bien sûr, rien à voir avec l'Histoire vraie. Prenons le cas d'Albert Schweitzer. Il est écrit que "Le Docteur Albert Schweizer et sa femme furent eux aussi internés en 1917 dans un camp du Sud de la France".Vous en concluez qu'il est une victime et si vous vous rappellez qu'il a eu le prix Nobel de la Paix vous rajoutez que cela a été scandaleux de la part du gouvernement français qui brimait tous les Alsacien même les plus honorables comme ce bon docteur.
Complétons l'information. Avant 1914, comme un million d'autres Alsaciens Albert Schweitzer a la nationalité allemande. Il va s'installer vers 1910 sur un territoire appartenant à la France et conserve son passeport allemand. Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France en août 14 que fait le responsable de ce territoire français sur lequel vit Albert Schweitzer ? Il l'arrête comme tous les autres ressortissants des pays qui ont déclaré la guerre à la France. Arrivé à ce niveau d'information vous savez qu'Albert Schweitzer n'est pas une victime, il lui a été appliqué une mesure,désagréable, de sécurité normale en cas de guerre.
Allons plus loin dans le raisonnement. Vous êtes, en effet,en droit de vous demander pourquoi l'Alsacien Albert Schweitzer se trouvant depuis des années sur le territoire français a gardé sa nationalité allemande? S'il l'avait demandé il aurait eu immédiatement la nationalité française comme des centaines de milliers d'autres alsaciens qui s'étaient expatriés dans le monde. Est-ce par idéologie ? Votre opinion pourrait alors basculer. Il a répondu à la question après la guerre (je cite de mémoire) C'est parce q'il avait besoin de revenir se ressourcer périodiquement dans son village alsacien et qu'il craignait qu'on le lui interdise s'il changeait de nationalité. Là, il redevient victime mais non plus du gouvernemnt français mais des nationalistes, vos grands-parents comme les miens, qui, pendant un siècle et demi(1803 -1945), ont voulu que France et Allemagne soient des ennemis héréditaires.
Complétons encore l'information. Albert Schweitzer a épousé la fille d'un professeur à l'Université de Strasbourg, Harry Bresslau, qui était Allemand mais surtout pan-germaniste convaincu(= il faidait parti de ces nationalistes qui etc...). Il a été expulsé d'Alsace dès le 2 janvier 1919. Sa fille aussi eu une carte d'identité D et n'a pas été autorisée, pendant des années, à revenir en France. Lorsqu'ils étaient en Europe les Schweitzer avaient deux maisons, l'une dans le village familial et l'autre en Forêt-noire où allait madame Schweitzer pendant que son mari était de l'autre côté du Rhin.
l'Histoire est rapidement manipulée. Il faut de l'humilité, chercher à comprendre, ne pas cacher des informations ( y compris l'auteur réel de l'article que je commente!) Nos parents/GP/AGP ont fait des choses biens d'autres moins bien. Nous n'avons pas la responsabilité de ce qu'ils ont fait mais le devoir de mémoire vraie et non pas de mémoire bricolée.
Rédigé par : Francis Bijon | 09 décembre 2006 à 18:22
[Si le message précédent reste voici une réponse à son contenu ; s'il est supprimé merci de faire de même pour celui-ci]
Cependant n'est-ce tout de même pas scandaleux :
- qu'un parlement du "Pays des Droits de l'Homme" et un gouvernement républicain "Liberté, égalité, fraternité" aient abandonné certains de ses citoyens contre leur avis en livrant au mépris du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, contre le désir même des ex-souverains (cf. correspondance entre l'Impératrice Eugénie et le Roi Guillaume de Prusse, remise à la fin de la Grande Guerre par cette dernière à Clemenceau) que cette République avait remplacés, et contre la volonté des autochtones exprimée au travers de l'élection démocratique de députés protestataires - qui ont jusqu'à genoux supplié l'assemblée de Bordeaux de renoncer à cette cession - une province et demie entière(s) à une autre nation, et à ensuite en interner lesdits autochtones parce qu'ils avaient perdu la nationalité française sans opter (et donc émigrer), ne s'étaient pas fait réintégrés en France avant 1914, et étaient de ce fait ressortissants de la nation ennemie ;
- que la même République - l'Etat Français qui avaient reçu les pleins pouvoirs d'un parlement républicain légitimement et démocratiquement élu -, soit honteusement restée inactive contre l'illégale annexion de cette province et demie en 1940 et se soit de ce fait rendue coupable de l'internement, de l'assassinat et de la mort sous un uniforme ennemi de milliers de ses citoyens ;
- qu'elle ait ensuite tout au contraire d'à son honneur participé à la cassure entre l'Alsace et le reste du pays (1953) ;
- que le drame de l'Alsace et de la Moselle lors de la dernière guerre soit presque toujours quasiment méconnu en Vieille France jusqu'au point que des professeurs d'histoires de l'Education Nationale, en Vieille France, fasse publiquement l'amalgame entre les Malgrés Nous et les SS et qu'aucun livre d'histoire scolaire ne fasse mention du drame exact de l'Alsace et de la Moselle pendant cette période ;
- et que les Incorporés de Force ne soient considérés au même titre que les déportés français ?
Rédigé par : Waltz | 10 décembre 2006 à 02:18
on peut noter pour commencer que l'Alsace a fait partie de l'empire germanique durant env 800 ans avant d'être annexée à la France sous Louis XIV est de devenir province française pendant environ 2 siècles. En 1870 rattachement à l'Allemagne, en 1918 réintégration à la France, en 1940 annexion à l'Allemagne, puis en 1945 retour à la France. Il y a eu le départ évident des fonctionnaires, des militaires, l'expulsion d'allemands venus après 1870, et de certains trop proches de l'administration allemande.
L'expulsion des Allemands: L'épuration, qui débute dès novembre 1918, frappe en premier lieu les représentants du pouvoir impérial et du pouvoir militaire : fonctionnaires d'Empire, responsables des administrations impériales, membres des bureaux militaires, universitaires, mais aussi employés et ouvriers, qui sont contraints de quitter l'Alsace-Lorraine. Ces expulsions ont souvent lieu dans des conditions pénibles, à tel point qu'Alexandre Millerand prend le 11 mai un arrêté qui crée les commissions spéciales d'examen.(thèse Sorbonne J. Schmauch réf sur
http://theses.enc.sorbonne.fr/document140.html
Dans d'autres cas des familles ont dû se séparer l'un ou l'autre des enfants s'étant marié avec un/une allemand(e) souvent né(e)s en Alsace qui devait ou voulait partir vers l'Allemagne.
Le livre de Ph. Husser "Journal d'un instituteur alsacien" 1914-1951 est intéressant. On vit cette période en partageant la vie des gens au jour le jour avec tous les bouleversements que l'Histoire entraîne. Son petit-fils Frank Tenot dans sa préface en donne un aperçu. Deux des filles de Ph Husser se sont mariés à des français de "l'intérieur" la troisième à un Alsacien qui choisit l'Allemagne en 1918, le couple part à Francfort.
> Y a-t-il eu des Allemands qui ont voulu resté et qui y ont réussi?
Oui, Parmi ces derniers on trouve par ex. l'un des responsables de la résistance alsacienne en 1940 décoré par le Général de Langlade après la libération.
http://ancarpost.free.fr/galerie/picture.php?/2896/category/47
http://ancarpost.free.fr/galerie/picture.php?/2897/category/47
voir aussi sur ce sujet : Archives de l'Université de Haute Alsace
" Dehors les Teutons ! "
"Après quatre années d'atroce guerre, de dictature, de privations et après l'effondrement de l'Allemagne, les troupes françaises victorieuses entrent à Mulhouse le 17 novembre 1918 et sont accueillies avec un enthousiasme populaire délirant. Pour les grands hommes politiques, cet accueil a valeur de plébiscite. Mais à peine les lampions éteints, des déceptions se manifestent dans la population. Après l'expulsion expéditive de 110.000 Allemands installés depuis 1871 en Alsace, après le classement des habitants en quatre catégories selon leurs origines, on entre dans une période de suspicion, de haine et de vengeance. Le jacobinisme parisien et l'anticléricalisme français multiplient les maladresses. En raison du mécontentement, l'Alsace conserve jusqu'en 1925 une structure spécifique.
Mais, après la victoire du Cartel des Gauches en 1924, ces services d'Alsace et de Lorraine à Strasbourg sont progressivement rattachés à des ministères siégeant à Paris et alignés sur le système français. A ce sujet, l'historien Bernard VOGLER écrit: "Un véritable fossé se creuse entre le peuple et les représentants du nouveau gouvernement, aggravé par l'incompréhension réciproque de la langue de l'autre et le changement des méthodes administratives"
http://www.archives.uha.fr/historique/ensitmchap1.htm
Rédigé par : France A. | 11 décembre 2006 à 01:44
à l'article que j'ai rédigé associée comme indiqué à un rédacteur extérieur, j'ajoute qq lignes sur un autre volet concernant les Alsaciens :
publication mensuelle "Alsace historique" fév 1977
Sommaire
"Alsaciens en camp de concentration français" Jean-Paul Streicher sources Arch. Dipl. (Paris) : papiers Tardieu Conférence Alsace-Loraine n° 167
"Pendant la gde guerre, des Alsaciens-Lorrains, qui n'avaient pas la nationalité française [français jusqu'à la défaite française de 1870 - non optants en 1870 - domiciliés en Alsace-Lorraine annexées, mais difficile de penser que 1 500 000 personnes allaient passer les Vosges ] et qui s'étaient trouvés sur le territoire français au moment de l'ouverture des hostilités ou qui l'avaient rejoint clandestinement, ont été réunis par les autorités françaises dans des camps, dits "camps de concentration" , avec d'autres ressortissants des pays ennemis qui étaient dans la même situation qu'eux.
En 1915, MM Laugel et le baron Grouvel furent chargés de s'y rendre et d'en dresser un rapport circonstancié à l'intention du Président du Conseil.......... Les instructions ministérielles avaient nettement exigé de séparer dans ces camps les Alsaciens-Lorrains des Austro-Allemands .........
Les deux enquêteurs, dès leur arrivée, purent constater que ces instructions étaient loin d'avoir été suivies d'effets. Les locaux étaient "déplorables à tous points de vue" Sur l'île de Tatihou, disent-ils, "une vingtaine d'Alsaciens, ayant préféré rester groupés pour éviter autant que possible le contact constant des Allemands, sont internés dans la gde salle voûtée d'une tour presque obscure. Ils sont obligés de payer leur électricité. D'autres logent dans une soupente. Ils couchent parfois à deux sur la paille renouvelée toutes les 3 semaines........ "
Il y avait aussi des jeunes gens, venus d'Alsace pour s'engager dans l'armée française "N'ayant pas été acceptés, ils ont été envoyés de Chalon-sur-Saône ici, subir ce pénible traitement"
Les permis de séjour réguliers que beaucoup détenaient n'ont pas été pris en compte "du jour au lendemain, ils ont été dirigés sur un camp de concentration. Nous avons demandé s'il existait des dossiers justifiant cette mesure. Il ne nous en a été présenté aucun...."
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DNA 20/1/1999
thème Recherche-Universités
titre Otages en France
"Quand François Laurent, habitant Lorquin, écrivit son journal lors de sa détention dans des camps de concentration français entre 14 et 18, il ne savait pas que son histoire celle d'un millier d'Alsaciens-Lorrains emmenés comme otages, serait un jour publiée. ....il s'agit du sort d'homme, de femmes et d'enfants (car il y avait des petits otages)
...Pour beaucoup, la France dont ces Alsaciens (de Mulhouse, d'Altkirch, de Thann, de Saales...) ces Mosellans (Sarrebourg, Abreschwiller,Héming...) avaient langui montra son plus détestable visage....
Camps ouverts dans des casernes, des forts, d'anciens séminaires, des îles. Ni jugés, ni condamnés, les otages subissaient des conditions de vie dures avec humiliations et insultes : "à Issoire, on nous appelait Boches, c'était la première fois que j'entendais cette expression que plus tard nous eûmes l'occasion d'entendre à satiété" Des lynchages furent évités de justesse par le fait de gendarmes intelligents. Froid, sous-alimentation, courrier rare et censuré, typhus et tuberculose mal soignés. Un certain nombre d'otages devinrent fous et finirent en asile d'aliénés.
François Laurent (qui connut trois camps dont celui d'Issoire), évoque ces 44 mois où le système pénalisait des civils coupables d'être nés dans une région frontalière.
...au dépôt de St Rémy de Provence, un club se constitue avec des Alsaciens-Lorrains dont l'abbé Kieffer et le ministre officiant, Weil de Wintzenheim. Leur drame est parfaitement résumé par une double photo de Nicolas Minoux, maire du Bonhomme. Celui-ci se fit tirer le portrait à deux reprises : en 1870-71, il était prisonnier de guerre français à Rensburg en Allemagne ; en 1914 à 1915, il fut otage de guerre à Issoire en France.
D'autres n'eurent pas la chance de revenir. Jean Degrelle, cultivateur du Haut-Clocher,âgé de 84 ans, ancien canonnier français pendant la guerre de 1870, décéda en captivité. Comme M. Sauner de Gommersdorf près de Dannemarie, dont les petits-fils s'étaient engagés dans l'armée française afin que leur gd père put être rapatrié.
En 1927 le parlement vota un crédit de 3 millions de francs "une allocations spéciale aux Alsaciens-Mosellans" destinés à indemniser les internés civils qui auraient été injustement lésés...."
"Des Alsaciens-Lorrains otages en France" Presses universitaires de Strasbourg
Rédigé par : France A. | 11 décembre 2006 à 02:07
article trés interéssant et montrant dans ses écrits vrais ou pas que le "petit" peuple se retrouve toujours dans une tourmente certainement pas voulue par lui
Rédigé par : Inconnu | 16 décembre 2006 à 11:48