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L'Eglise renonce aux «limbes» pour les enfants morts sans baptême

L'information est passée presque inaperçue et pourtant elle mérite que l'on y prête attention, car il s'agit ni plus ni moins que de la remise en cause d'une notion issue du Moyen Age, une notion sur laquelle s'appuyaient les prédicateurs et les curés pour inciter les parents à baptiser les nouveau-nés le plus rapidement possible.

Si l'on admet que seuls les baptisés sont sauvés et que les autres sont damnés, que deviennent alors les enfants morts innocents sans baptême ?

Pour répondre à cette question, depuis saint Augustin, l'Église catholique estimait que les enfants morts sans baptême ne pouvaient accéder au paradis, n'ayant pas été lavés du péché originel, ni aller en enfer, n'ayant encore rien fait de mal. D'où l'invention des «Limbes» (de limbus : bord), un lieu marginal, dans lequel les âmes des enfants morts sans baptême étaient censées survivre, pas au ciel avec Dieu, ni sans lui en enfer, mais un peu avec lui à ses côtés.

Si l'Eglise catholique avait depuis longtemps émis des doutes et des réserves sur ce concept multi-séculaire, la question restait posée de l'existence ou non des limbes. Déjà en 1984, le futur Benoît XVI, alors gardien de la doctrine de l'Église, estimait que les limbes n'étaient qu'« une simple hypothèse théologique qu'il faudrait abandonner ». Dernièrement, «la Commission théologique internationale a estimé que le sujet devenait urgent au niveau pastoral, dans la mesure où de plus en plus d’enfants ne sont plus baptisés dans la société post-moderne et où beaucoup sont victimes d’avortement» (cf. Dici). Aussi, le mois dernier (avril 2007), les théologiens du Vatican ont fini par trancher en abandonnant la notion de «limbes». Désormais, les bébés morts sans baptême sont sauvés comme les autres et ont droit au paradis.

Quelques liens sur le sujet :

Le Monde du 23 avril 2007

Dici du 5 mai 2007

La grosse

Non, je ne vais pas vous parler d’une connaissance qui serait plutôt enrobée…

Les unités de mesures sont un sujet récurrent auquel est confronté le généalogiste dans la lecture de certains documents, notamment les inventaires.
Pour compter, on utilisait souvent autrefois la grosse. Cette unité de mesure est issue du système duodécimal (base 12). On retrouve encore aujourd’hui ce système, notamment dans le comptage du temps (12 heures, 12 mois). Il nous reste aussi la douzaine d’œufs et les services d’assiettes, de verres ou de couverts pour lesquels la douzaine reste l’unité de mesure de prédilection. Le système duodécimal est aussi le système qui prévaut toujours pour de nombreuses mesures dans les pays anglo-saxons.

La grosse la plus courante valait douze douzaines, soit 144 ; mais il existait aussi la grande grosse – par opposition à la petite – qui valait douze « petites grosses », soit 1728.

Si vos pas vous mènent un jour à Méru (60) où se trouve le musée de la nacre et de la tabletterie, vous pourrez voir la pelle à grosse qui permettait de compter 144 boutons en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Il s’agit d’une pelle plate, munie de 144 logements ; il suffisait de plonger la pelle dans une tas de bouton, de secouer un peu pour remplir les logements et on ressortait 144 boutons d’un seul coup. Nos ancêtres étaient souvent pleins de bon sens pratique.

Bien entendu, les généalogistes garderont aussi à l’esprit que la grosse désigne également la copie d’un acte, notarié ou de justice ; mais cette fois, l’appellation est légitime, puisque les commis qui rédigeaient ces copies étaient payé au rôle et à la longueur de celui-ci. Ils écrivaient à la plume et avaient tout intérêt à faire des lettres de grandes tailles pour remplir du papier.

Les poilus oubliés...

Sur le monument aux morts pour la patrie de Lamballe, huit soldats manquaient à l'appel. Cet oubli va être réparé.

À Lamballe (Côtes-d'Armor), 187 conscrits se sont retrouvés engagés dans la « grande guerre » de 14-18, ils étaient cultivateurs ou artisans, ils avaient 20 ans de moyenne d'âge, tous y ont perdu la vie.

Sur le monument aux morts pour la patrie du village, ne figure que 179 noms, 8 manquent à l'appel...

« La majorité de ces combattants oubliés sur le monument étaient orphelins ou l'étaient devenus durant la guerre, explique Pierre Le Buhan. Personne n'a donc pu demander à ce que leur nom soit gravé dans le marbre, les inscriptions n'étant pas systématiques ».

Pierre Le Buhan, professeur d'histoire et de lettres dans un lycée professionnel, a donné à ses élèves préparant le bac pro « machinisme agricole et travaux publics », un thème de travail sur «les Lamballais dans la première guerre mondiale ».

Explorons les blogs de généalogie (II)

Pour retrouver la première partie, il faut remonter au mois de février où je m'intéressais au moteur de recherche de Google dédié aux blogs. On peut remarquer que ce moteur continue à superbement ignorer Geneablog, c'est un peu vexant !

Cette fois-ci je vais vous parler d'un autre moteur de blogs qui s'appelle Wikio. Il est accessible par wikio.fr . Remarquons tout d'abord que les liens sont catégorisés et que la généalogie est l'une des catégories retenues. C'est bien la preuve pour qui en doutait que blogs et généalogie ont réussi un mariage qui ne semblait pas évident au premier abord.

Remarquons également qu'il est possible de faire des recherches plus ciblées en ne cherchant par exemple que les posts sur les archives parmi la catégorie généalogie. Néanmoins cette fonctionnalité ne semble pas tout à fait au point

Autre différence avec Google, on peut cette fois ci voter pour les articles de blogs ce qui permet d'en modifier le classement. C'est donc en montrant son intérêt pour un article qu'on en favorise la diffusion.

Petite surprise dans les résultats, si l'on retrouve les articles de Geneanet, Geneasoft, Histoire-Genealogie on ne retrouve pas ceux de ce blog ce qui est bien dommage. On retrouve également les articles de l'anthropologue Caroline Legrand ou les news de FranceGenWeb (bizarre ce n'est pas le blog mais les news qui sont retenues !)

Enfin, je profite de cet article pour mettre en valeur un article d'Olivier Andrieu qui nous signale que le site des pages blanches américaines permet désormais une géolocalisation par patronymes, outil qui risque d'être fort utile aux généalogistes qui cherchent leurs cousins outre-atlantique.

Archimili, le site...

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture du site archimili, prolongement naturel de notre forum, l’inscription à ce dernier étant nécessaire pour bénéficier de l’ensemble de nos services.

Vous trouverez  sur ARCHIMILI :

1)   Un corpus de références, qui seront régulièrement mises à jour, outils de travail pour faciliter vos recherches (identification. et localisation de cotes) et en exploiter le résultat (glossaires, lexiques, index).

2)   Des aide-mémoire pour suggérer des méthodes d’investigation adaptées à des recherches ciblées : poilus, grognards, décorés, etc. L’accès à ces deux répertoires vous est réservé.

Leur consultation nécessite une identification individuelle, qui ensuite vous sera communiqué incessamment, par courriel personnel. Pour votre confort, vous pourrez le mémoriser.

3)   En consultation libre, c’est-à-dire ouvert également aux curieux non encore inscrits sur notre forum, nous offrons un « MILI-MELO » de récréations didactiques tirées des archives militaires : personnages pittoresques, situations piquantes, récits singuliers, etc.

Cet ensemble est notre bien commun, à l’enrichissement duquel vous êtes tous appelés à participer. Nous vous invitons à l’utiliser largement, et à le faire connaître autour de vous. Les nouveaux apports seront signalés sur le forum.

D’ores et déjà, nous vous souhaitons de passer de bons moments en vous connectant sur le site ARCHIMILI.

Alain-Maurice Barrault & Jean Pierre Seguin

Résistance allemande en France

Pour ceux qui sont intéressés par ce thème, un documentaire intitulé "La résistance allemande en France" sera diffusé prochainement sur France 3.

Le film se propose de donner un relief nouveau à l'histoire de la résistance au nazisme par le biais de la résistance allemande sur le sol français.

Pendant la dernière guerre mondiale, il y eut en France plus de mille Allemands antifascistes qui se sont engagés pour lutter aux côtés des résistants français notamment dans les maquis de Lozère et des Cévennes.

Membres du groupe de résistance Travail Allemand, ils ont été espions dans la Wehrmacht, ont renseigné les réseaux de résistance et ont pris les armes contre leur camp auprès des maquisards. A travers de nombreuses images d'archives et des témoignages d'allemands et de français, ce film raconte comment se sont organisés ces résistants.

Entre doute et fraternité, ces hommes et ces femmes retracent leur engagement particulier dans cette période trouble. En écoutant leurs souvenirs remonter avec émotion, nous allons comprendre leur si long silence et revenir avec eux sur cette partie oubliée de notre histoire.

Réalisation de Jean-Pierre VEDEL  - Coproduction TGA production - France 3 Sud - France 3 Alsace - INA - durée 49mn.

Diffusion :

FR3 Alsace : samedi 5 mai à 16h20

FR3 National : dimanche 6 mai à 00h05

Publication sur Internet de registres d'esclaves de l'ex-Empire britannique

Les noms de millions d'esclaves de l'empire colonial britannique vont être publiés sur Internet afin d'aider les descendants à retrouver la trace de leur passé, a annoncé vendredi un site Web de généalogie.

Ancestry.co.uk fournira trois millions de noms d'esclaves recueillis dans quelque 700 registres de 23 territoires et dépendances de l'ex-Empire datant de 1813 à 1834. Les descendants d'esclaves disposent généralement de peu de documents concernant leurs ancêtres, souligne le porte-parole du site, Simon Ziviani, qui espère que cette base de données "apportera la pièce manquante du puzzle".

Nationalité et territorialité...

Une précédente note, celle du 17 avril dernier et consacrée à Joseph Verdi, a présenté les raisons pour lesquelles l'acte de naissance du compositeur italien en Toscane a été rédigé en langue française, et pourquoi Verdi était, dans les faits, né - "citoyen français" - dans l'Empire français.

Il est vrai que si les territoires d'Etat ont été progressivement façonnés depuis les grands empires de l'Antiquité et jusqu'aux mouvements d'unification du XIXème siècle (Risorgimento en Italie, Confédération de l'Allemagne du Nord puis Empire allemand de 1870), leur évolution s'est poursuivie au XXème siècle et ces modifications, généralement conséquences de conflits ayant - en particulier - agité la scène européenne, se sont poursuivies jusqu'à l'époque contemporaine.

A la suite de ces évolutions, l'appartenance nationale des individus directement concernés par les différentes cessions ou annexions s'en est de ce fait retrouvée modifée. Ainsi la naissance de Verdi fut-elle "française", or qui douterait aujourd'hui qu'il était "italien" ?

La plupart des chinois se partagent 100 noms de famille !

Quelque 85% des Chinois se partagent à peine 100 noms de famille, les Wang (« roi » en mandarin) arrivant en tête, suivis de près par les Li et les Zhang, écrit l'agence de presse Chine nouvelle.

Selon les statistiques du ministère de la Sécurité publique, sur les quelques 1,3 milliard de Chinois, on recense 93 millions de Wang, 92 millions de Li et 88 millions de Zhang.

Sept autres noms de familles sont communs chacun à 20 millions au moins d'habitants, dont les Chen, les Zhou et les Lin.

En gros, c'est comme si en France, nous n'avions que des Durant, Dupont, etc... Il ne doit pas être facile de faire sa généalogie en Chine !

Source : lepoint.fr

« Arnaque, rappel... »

Nous avons reçu aujourd'hui sur notre blog, un commentaire de Francis Guébel de Tahiti, nous avertissant que son père venait de recevoir une offre de la part de la pseudo « Fondation Généalogie et Blason », qui propose une chronique familiale à son nom, un arbre généalogique, les armoiries de la famille, etc...

Cette société a déjà été dénoncée par plusieurs généalogistes comme étant une arnaque flagrante :

§       Cuverville, août 2006

§       Respublic, septembre 2006

§       Geneasoft, octobre 2006

§       BSD-Hérédis, février 2007

§       FranceGenWeb, février 2007

§       Généasoft, mars 2007

§       Jérôme Galichon, mars 2007

D'après tous les témoignages, l'offre est constituée de noms bidons, issus d'autres fichiers sans aucune vérification, quant au blason... mon ancêtre manouvrier du Hainaut devrait en rire dans sa tombe ! Ses seules armes étaient ses mains rugueuses et écorchées par la fenaison...

UFC-Que choisir a ouvert une enquête en décembre 2006 sur le sujet, et attend les témoignages des clients de cette société.

Bien que l'information ait été largement diffusée, il m'a semblé bon d'en remettre une couche, d'une part pour relayer le message de notre correspondant, mais aussi parce que j'ai reçu moi-même ce matin ce genre de courrier (page1, page2) !

Il est de notre devoir de dénoncer ce genre de pratiques abusives, afin que d'autres généalogistes amateurs et non vigilants ne soient victimes de sociétés qui usent de leur faiblesse.