Dans un monde en transe depuis des mois et en attente d’une éventuelle déflagration générale, la généalogie semble un îlot rassurant.
Il y a peut-être là, une explication à cet engouement en expansion constante pour cette discipline.
Les gens à force de dérives familiale, professionnelle, géographique, ont envie de retrouver des racines où s’ancrer.
Un récent message d’un correspondant généalogiste semi débutant m’écrivait que retrouver ses racines familiales lui apportait une sorte de réconfort. Une autre de ses remarques concernait le choix d’un type de généalogie : privilégier la recherche du plus grand nombre d’individus (certaines bases en comptent plus de 100 000) ou plutôt remonter sur une dizaine de générations avec quelques milliers d’ancêtres et s’attacher à reconstruire des êtres et leur vie.
Cette dernière option étant d’ailleurs la mienne.
Certains spécialistes répètent fréquemment qu’il faut impérativement s’en tenir à la réalité : aux dates, aux noms et aux lieux.
Ce n’est pas mon sentiment. Plus qu’un indigeste catalogue de noms souvent collecter en faisant du « copillage » de diverses bases, je préfère m‘attacher à l’un ou l’autre des aïeux.
Bien sûr il est impossible de retracer en détail la biographie d’un ancêtre né il y a deux ou trois siècles. Cependant, en empruntant des informations à des sites d’histoire & sociologie bien documentés ou divers ouvrages on peut sans grandes erreurs redonner une certaine existence à nos légers fantômes de papier et d’encre.
Quand à choisir l’un plutôt qu’un autre de nos ancêtres, c’est une question de coup de cœur, d’intuition et/ou d’affinités.
J’en ai ainsi retenu quelques uns pour des raisons parfaitement arbitraires.
Me pencher sur leur époque, leur vie, leur famille, leur métier me les rend plus proches. Sortir leurs noms de l'oubli et faire une notice biographique à leur sujet, c’est comme entretenir une sorte de dialogue chuchoté avec eux.
Il y a ainsi Séverine la désirée Laroche ca 1790, John Waddy ca 1785, Michel Grunenwald ca 1654, Stephan Falbesoner ca 1575, Ferdinand Falbisaner °1830, Jehanne Burel ca 1475, Georg Boëll ca 1550, Leonhard Baldner °1612, Caspar Apprill ca 1685…
C’est ma part de généalogie rêveuse, elle n’obéit qu’à « mon bon plaisir » et à un détail qui a accroché mon attention parmi quelques milliers d’aïeux.
J’ai des ancêtres « aux semelles de vent » qui se sont joués des frontières et des océans. Ils sont partis puis arrivés un peu partout sur la planète et m’ont incitée à remonter vers leur ailleurs. C’est de cette manière que l’histoire et la géographie de divers pays sont venues s’ajouter à la stricte généalogie.
Cela va des tropiques à la mer du Nord, de la Bretagne au fin fond de l’Autriche, pousse une pointe vers l’Angleterre, flirte avec le Piémont italien, se hasarde en Hongrie, s’installe au Danemark et avec un ar gd oncle s’aventure même aux Indes et en Chine.
A ce chapitre on peut ajouter les cousinages au long cours par ex. pour ma base quelques royaux collatéraux ou Barack Obama par les alliances.
C’est là ma généalogie vagabonde.
Alors que j’avais commencé à rédiger cette note, il y a quelques jours, j’ai vu passer mardi 19/5/09 la lettre de GeneaNet n° 356 qui coïncidence apporte de l’eau à mon moulin avec Geneawiki et des liens à consulter. C’est également le cas de la page sociologie de Geneapass qui offre de nombreuses pages utiles.
Geneapass socio.
Geneawiki
Je m'immisce dans l'article de France, modeste comme elle est, elle aura oublié de dire que de par son ancêtre Georg Boell l'ancien (1555-1610), elle cousine avec les plus grandes couronnes d'Europe, notement avec Charles de Grande Bretagne (Prince de Galles) successeur de la couronne d'Angleterre, et Juan Carlos roi d'Espagne et des Asturies, et puis le descendant officiel des rois de France Louis Alphonse de Bourbon. Voir le PDF. (Serge)
Commentaires