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Le fils retrouve les lettres du père prisonnier

« Cher petit père. J'ai bien reçu ton petit mot. Je me porte bien et je pense beaucoup à toi. Je vais avoir neuf ans bientôt et j'ai grandi depuis ton départ. Je travaille de mon mieux en classe pour te faire plaisir. Cher papa, j'espère de tout coeur te revoir bientôt. »...

Un Allemand a retrouvé des lettres qu'une Costarmoricaine avait envoyées à son mari prisonnier de guerre, en 1940. Il les a retournées à sa famille.

Que de souvenirs et d'émotions vont ressurgir quand les deux frères vont feuilleter ce paquet de 88 lettres et de cartes expédiées entre 1940 et 1943, de Lanvollon (Côtes-d'Armor) par leur mère Yvonne à son mari Léon, prisonnier de guerre. Cette correspondance a été récemment retrouvée en Allemagne sous l'escalier d'une maison en cours de démolition. « L'Allemand qui a trouvé les lettres en a fait part à quelqu'un qui lit le français, explique François Morvan, maire de Lanvollon. Cet homme a localisé Lanvollon et m'a posté le paquet de lettres. »

Après avoir mesuré l'ampleur de cette trouvaille, le maire a procédé à une remise officielle du colis, mercredi. Jacques Michel a déjà rouvert quelques lettres. Il ne s'attend pas à de grandes révélations. Il dégustera tout doucement, comme des petits morceaux de bonheur, cette correspondance qui lui rappelle son enfance. « Quand mon père est parti à la guerre, j'avais six ans, raconte-t-il. Il a été fait prisonnier dans les Ardennes et a passé cinq ans en captivité avant d'être libéré en 1945 par les Américains. » Jacques est aujourd'hui âgé de 73 ans. Il n'a pas de souvenirs précis de cette période. Il se rappelle tout de même le retour de son père. « Un voisin nous avait emmenés à Saint-Brieuc en voiture. Il y avait plein de soldats qui descendaient d'un train. Le voisin m'a dit : v'là ton père. Je ne le reconnaissais pas. Il était de retour un mois après ma communion. »

Sources :

Ouest-France

Listes nominatives des concours d'agrégation

Vous pouvez retrouver la liste des lauréats du concours d'agrégation :

§       de 1821 à 1900 : INRP1

§       de 1901 à 1950 : INRP2

Trois baisers...

« Je vois envoie trois baisers, un sur votre cœur, un sur votre bouche et un sur vos yeux ». Tels étaient les propos de Napoléon à sa future femme Joséphine dans sa lettre d'amour de 1795...

A Lausanne, l'une des plus grandes collections de manuscrits historiques a été découverte dans l'armoire métallique d'une buanderie, coincée entre une machine à laver et un sèche-linge !

A l'intérieur de cet endroit inattendu se trouvait la plus extraordinaire collection privée d'écrits épistolaires. Près de 1.000 lettres écrites par des grandes personnalités du XVe au XXe siècle, monarques, scientifiques, écrivains, peintres, philosophes et musiciens, dans pratiquement toutes les langues européennes.

On y retrouve entre autres les signatures de Beethoven, Albert Einstein, Isaac Newton, Hemingway, Frédéric II le Grand, Darwin, Voltaire, Lewis Carroll, Pouchkine, Monet, Churchill, Gandhi, Daniel Defoe, Tchaïkovski et Dostoïevski...

Zhou, Zhu ou Zhouzhu ?

En complément à notre note du 27 avril 2007, nous revenons sur les patronymes en Chine à la suite d'une brève parut ce jour dans Libération.

Il existerait en effet 93 millions de Whang, 92 millions de Li et 88 millions de Zhang, les trois noms de famille les plus répandus, suivis de Chen, Zhou et Lin.

Selon une récente enquête du ministère de la Sécurité publique, 85 % des Chinois se partageraient seulement 100 patronymes. Les autorités envisagent de modifier la loi qui veut que seul le nom du père soit transmissible, et de permettre d’accoler le nom maternel.

Le fils de M. Zhou et Mme Zhu pourra désormais s’appeler Zhou, Zhu, Zhouzhu ou Zhuzhou. Un moyen de créer 1,8 million de nouveaux noms de famille.

La Chine est le pays le plus peuplé au monde, nul ne l’ignore. En revanche, ce que l’on connaît moins, c’est le problème très épineux de la raréfaction des patronymes.

D'après une autre source, il semble que les Chinois furent les premiers à utiliser des noms de famille, vers l'an 2800 av. J.-C. Pendant plus de 2 000 ans, ils utilisèrent deux catégories de noms : les noms de famille, et les noms de clans.

De passeport en passeport...

Parmi toutes les sortes de passeports, laissez-passer et autres documents d'identité, il en est un dont on parle peu : le passeport des indigents. Les dispositions l'accompagnant sont tout à fait particulières.

Ceci pour compléter notre fiche du 10 mars 2007 traitant des passeports sur ce blog.

Au XIXème siècle un décret imposait aux indigents qui avaient quitté leur commune d'origine depuis six mois de la regagner sans délai et en observant absolument une route déterminée à l'avance. La mairie du lieu d'où ils partaient leur remettait le passeport ainsi qu'un petit viatique qui était renouvelé par les municipalités traversées à proportion du nombre de lieux parcourues. Cet argent pour leur permettre de subvenir à leurs besoins  durant le trajet. Ce dernier était indiqué au verso du document, y figurait également  le signalement précis de l'individu.

Les communes et les autorités devaient leur prêter aide et assistance. Par contre s'ils ne respectaient pas ces règles, ils pouvaient se voir emprisonner. Tout retard devait être justifié sous peine d'être arrêté. Il y avait quelques cas tolérés comme la maladie ou un travail temporaire par ex. agricole saisonnier.

Pour en savoir plus :

Recherches sur les passeports du XIXème siècle sur le site des archives nationales.

GénéInfos, le blog de la RFG

La Revue Française de Généalogie, revue dirigée par Charles Hervis, vient de lancer son blog d'informations.

« Initié par La Revue française de Généalogie et d’Histoire des familles, GénéInfos s’inscrit dans le prolongement de ce magazine bimestriel, devenu une référence dans ce domaine depuis près de 30 ans. »

Nous y retrouvons quelques plumes connues, nous tenions à saluer la naissance de ce nouveau site. Bienvenue à GénéInfos dans la blogosphère et bon vent dans cette nouvelle aventure.

Retrouvez GénéInfos à cette adresse : http://www.geneinfos.fr/

Histoire de nos villages

A la fin du XIXe siècle, il y a eu les monographies d'instituteurs de 1889, écrites pour le centenaire de la Révolution, retraçant l'histoire de la commune et celle de l'école. C'est une source très intéressante pour être au plus près de ce qu'était la vie des arrières grands-parents.

Ces dernières années, comme un prolongement à cette initiative, on a vu se multiplier les publications retraçant l'histoire de nos bourgades. Parfois sous l'égide des communes, d'associations historiques ou culturelles mais aussi par choix personnel. Certains au détour d'une recherche généalogique ont éprouvé un élan et une curiosité pour le village de la famille. Et c'est ainsi qu'après une enquête fouillée, ils ont rédigé de belles monographies sur la localité « berceau familial ».

Parmi les ouvrages initiés par les communes, j'ai relevé dernièrement dans un article du journal régional (Les Dernières Nouvelles d'Alsace) celui concernant « Kriegsheim au fil des siècles ». Il a une particularité, les auteurs se sont attachés, en plus de l'histoire du village, à retracer l'histoire des familles « souches ». Cela a concerné une soixantaine de patronymes et d'habitations en remontant jusqu'au second empire. D'autres thèmes sont traités : vie du pays, de l'école, de l'église…

La plaque d'identité d'un soldat américain remise à sa famille 63 ans après le débarquement.

Après avoir été enterrée pendant 58 ans sur la plage d'Omaha Beach, la plaque d'identité portée par un soldat américain pendant le Débarquement en Normandie a été remise à sa famille mercredi, à l'occasion du 63e anniversaire du Jour J.

Sa cousine germaine aujourd'hui âgée de 79 ans, Lota Park, et une autre proche ont reçu la médaille du soldat de deuxième classe William Bernice Clark lors d'une cérémonie dans la petite ville de Huntingdon, dans l'État américain du Tennessee. Le soldat avait été tué à 20 ans pendant le Débarquement le 6 juin 1944.

Sa plaque d'identité est restée enfouie dans le sable d'Omaha Beach jusqu'à ce qu'un collectionneur anglais ne la découvre il y a cinq ans, probablement près du lieu où il a été tué. Il l'a remise à un passionné de la seconde guerre mondiale originaire du New Jersey, qui l'a ensuite donnée au National D-Day Mémorial.

Lou tétaïre

Je ne pouvais pas laisser passer la fête des mères sans vous écrire un petit mot. Mais, à vrai dire, quant au sujet je ne savais pas à quel sein saint me vouer.

J’avais déjà évoqué nos mères au travail ou dans leurs loisirs, avec la complicité de Dom. Canet et de France Apprill dans des pages que je ne nommerai pas ici pour ne pas être taxé d’autopromotion.

Et puis la même France qui nourrit ( !) parfois mes idées m’a envoyé il y a quelques temps un lien vers un article de 20minutes.fr au sujet d’une fatwa (avis religieux) qui autorise celui qui a tété une femme à se trouver seul en sa présence dans un bureau au travail. France me signalait au passage que cela lui rappelait le tétaïre. A croire que ce sujet a marqué son esprit puisqu’on en parlait déjà ensemble en 2001.

Pour ceux qui ignorent tout du tétaïre, voici un paragraphe tiré de « Les métiers disparus » de Régis Granier.

« On ne peut pas vraiment parler d’un métier, disons qu’il s’agit plutôt d’une fonction. L’homme chargé de cette fonction travaille à côté de la nourrice, si l’on peut dire, car il s’agit du « téteur » en titre. Il venait en effet mettre en route l’allaitement lorsqu’il y avait un problème. On l’appelait également lorsqu’il y avait un trop-plein de lait, notamment après le décès d’un nourrisson.
En général, son « intervention » se faisait en présence d’une petite assemblée féminine chargée d’empêcher toute confusion entre la tétée de l’enfant et celle (que l’on pourrait qualifier de thérapeutique) du tétaïre . A certains endroits, on enveloppe l’homme d’un grand sac pour éviter tout contact physique. Si la femme est en état, elle se tient debout. Dans tous les cas, le tétaïre est soit un vieillard, soit un « simplet » que l’on chasse avec quelque monnaie sitôt sa besogne terminée. »

Ce sujet avait fait l’objet d’un post à l’époque sur une liste de Corrèze. A cette occasion, nous avions eu droit aux commentaires inévitables sur un tel sujet et dont je vous épargnerai à la fois la teneur et le nom des auteurs ;-)

Pour terminer sur ce sujet, je livre ici aux futures mamans quelques conseils certifiés d’époque à propos du choix de la nourrice :

« Il faut s’enquérir de son âge et de celui de son enfant ; examiner son aspect extérieur, l’état général de sa santé, l’état de sa glande mammaire. Une bonne nourrice a les qualités suivantes : elle ne doit pas avoir moins de vingt ans ni plus de trente, elle sera robuste, d’aspect propre. Peu importe qu’elle soit brune ou blonde… »

Où sont nos bistrots d'antan ?

Les petits bistrots du coin prennent l'eau... Ces lieux de convivialité d'autrefois se font de plus en plus rares de nos jours. En 1960, la France comptait 200.000 cafés, il n'en subsiste aujourd'hui que 37.000.

D'après la légende, le mot « bistrot » nous vient des russes cosaques qui ont occupés Paris en 1814 après la chute de l'Empereur, quand ils venaient dans les estaminets boire du café ou plus souvent de la vodka, ils étaient pressés et utilisait le mot « Bystro » qui veut dire vite en russe...

À la fin du XIXeme siècle et jusqu'aux années 70, le bistrot était un lieu de convivialité, dans lequel le village ou le quartier pour les grandes villes, les gens avait l'habitude de se réunir, pour boire un café, un apéritif, et le client de passage pouvait y trouver de quoi se restaurer avec un sandwich ou un plat du jour.

Qui n'a pas connu le jambon beurre fermier, le saucisson de campagne, ou l'andouille fumée dans l'arrière boutique, tout cela servit dans une baguette goûteuse et croustillante, si ce n'est un petit plat maison comme une omelette aux champignons et pommes de terre, un petit salé aux lentilles, ou simplement un steack frites saignant ?