Geneablog.fr

Je suis contre... tout contre !

Pourquoi une journée de la « Femme » ?

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Cette « pseudo » bonne idée n'est-elle pas à double tranchant ?

Je suis contre cette journée qui ressemble en tous points à une commémoration, un peu comme le 1er mai, l'armistice, le 14 juillet, ou la Toussaint...

Journée de la femme, Saint-Valentin, fête des mères ou fête des grands-mères... Ces évènements orchestrés par les médias et à grands renforts de propagandes publicitaires, ne sont-ils pas fait pour donner bonne conscience, au lieu de changer les mentalités ?

Assimiler la femme à un phénomène et à une curiosité n'est certainement pas la meilleure façon de faire passer un message. Un peu comme la sauvegarde des dauphins, les tortues, et les requins. Je trouve cela dégradant quand même pour l'être humain !

Il fût pourtant des époques où les femmes avaient beaucoup d'influence sur la société et considérées par celle-ci. Aujourd'hui, le matriarcat est devenu folklore comme l'état du Meghalaya en Inde. L'Amazonie a périclité à cause de l'occidentalisation de la société. Par contre, l'Afrique revient sur le principe, les hommes n'étant plus capables de faire vivre leur famille, ce sont les femmes qui dirigent le commerce, organisées en coopératives, elles font pourtant des miracles dans leurs villages.

Geneanet et la gratuité

Par les temps généalogiques qui courent au « galop vers la bourse », il est intéressant de prendre connaissance des informations et de la position sur ce sujet de Geneanet affichant 155 millions d'entrées. Et de le transmettre pour que les généanautes sachent que tout n'est pas obligatoirement marchand.

On peut lire ou entendre tant de rumeurs orientées et d'approximations... autant aller à la source pour faire le point.

Geneanet sous la plume de son directeur Ch. Becker, répond à ces questions sur leur blog (lebloggenealogie) le 7 mars 2007 :

1.      GeneaNet vend-il les données de ses utilisateurs ou envisage-t-il de le faire ?

2.      Peut-on supprimer librement et à tout moment son arbre généalogique de GeneaNet ?

3.      Pourquoi trouve-t-on des données payantes sur GeneaNet ?

4.      Pourquoi ne peut-on pas télécharger les images des actes présentes sur les services Actes en Ligne et Registres en Ligne si l'on n'est pas membre du Club Privilège de GeneaNet ?

Voir la note qui apporte toutes les réponses à ces questions sur Geneanet :

http://tinyurl.com/2m66oz

Cadre de vie...

Je ne me rappelle plus comment l’idée nous est venue. C’était il y a quelques années déjà. Nous voulions changer la déco de notre entrée. Alors nous avons eu l’idée d’afficher nos ancêtres.
Je ne suis pas de ces généalogistes qui collectionnent les ancêtres en les laissant stockés dans un ordinateur ou couchés sur une bande de papier dans un placard ou un tiroir. Je serais plutôt adepte de ce que j’appelle la « péri-généalogie », c’est-à-dire tout de ce qui tourne autour de la généalogie sans en être vraiment, tout ce qui donne vie aux recherches que nous faisons.

L’idée était simple : prendre des photos anciennes ou plus récentes, les encadrer dans des petits cadres et afficher ce pêle-mêle sur le mur de l’entrée. Nous n’avons pas eu trop de mal à trouver les premiers cadres dans les brocantes que nous pratiquons d’une manière quasi obsessionnelle. Pour un ou deux euros, on y trouve des petits cadres de toutes les formes et de tous les genres. Nous avons privilégié le bois (normal, c’est un ARBRE généalogique en quelque sorte) bien qu’on en ait trouvé quelques uns en métal doré, le plastique étant viscéralement exclus chez nous.

  Au début, cela ressemblait plus à un buisson qu’à un arbre, mais il fallait bien commencer…

Après il était trop tard pour s’arrêter : la fièvre des cadres s’était ajoutée à la frénésie des brocantes, et nos yeux cherchaient de nouveaux écrins pour nos aïeuls désespérément. Aujourd’hui notre arbre mural à un peu plus d’allure, mais le stock de cadre n’est pas épuisé.

Cela n’a qu’un inconvénient, mais si plaisant : nos visiteurs s’attardent dans notre entrée (pas très grande), les questions viennent tout seul et les histoires se racontent sur le pas de la porte. On devrait peut-être mettre nos ancêtres au salon !

Voila une nouvelle façon de présenter sa généalogie qui, j'espère, vous donnera des idées.

Secrets de famille

Au cours de ces dernières années, par le biais de nos sites Web, j'ai souvent eu l'occasion de recevoir des messages demandant de l'aide. Parmi ceux-ci, un nombre non négligeable était des questions pour élucider des secrets découverts au hasard de la généalogie, d'autres au contraire plus ou moins révélés amenaient à faire des recherches généalogiques.

Des évènements comme les guerres, d'autres liés au poids des traditions ou aux aléas rencontrés dans une existence, au fil des générations ont tous pour point commun le silence. Le secret qui s'installe et s'enracine au sein des familles.

Parfois le proche entourage partage cette part d'ombre mais avec le temps les témoins disparaissent renforçant le poids du non dit.

J'ai noté les cas classiques d'enfants abandonnés de très jeunes mères sous la pression familiale, d'autres parce qu'elles étaient trop démunies. Familles où un enfant « malencontreux » devient celui de sa jeune grand-mère et frère ou sœur de sa propre mère.

Couple stérile devenant dans la discrétion et les petits arrangements intra familiaux parents déclarés d'un neveu ou d'une nièce.

Métiers du XVIIIème (3) - Le Chanvre

Cette note fait partie d'une série de textes consacrés aux Arts & Métiers du XVIIIème. L'ouvrage de référence est « La Science des Personnes de Cour, d'Épée et de Robe », par Mrs de Chevigny, de Limiers et Massuet, édité en 1752. Transcrit et mis en page par Serge Busiau & France Apprill.

Ce que c'est que la Toile.

La toile est une sorte de tissu fait de fils entrelacés, dont les uns, qu'on appelle fils de chaîne, s'étendent en longueur, & les autres, qu'on nomme fils de trême, sont placés de travers. Les matières qu'on emploi le plus ordinairement pour la fabrique de la toile, sont le chanvre, le lin, & le coton; & on donne le nom de tisserands aux ouvriers qui la fabriquent.

Et le Chanvre.

Le chanvre est une plante que l'on sème tous les ans, & qui s'élève en peu de temps en une espèce d'arbrisseau. Sa tige est creuse, & son écorce n'est qu'un tissu de filaments joints ensembles par une substance molle, & facile à se pourrir. Le chènevis, qui est la graine, sert de nourriture à plusieurs sortes d'oiseaux.

Chanvre mâle & femelle.

On distingue le chanvre en mâle & femelle. Celui qu'on appelle ordinairement le mâle, à seul l'avantage de produire une graine propre à perpétuer l'espèce : mais la emelle a celui de donner une filasse bien plus douce & et bien plus fine. Le chanvre mâle est plus gros et robuste que le chanvre femelle.

Filasse.

C'est de la tige & des branches de cette plante qu'on tire une filasse, dont on fait du fil, ou pour la couture, ou pour être travaillé en toile, en ouvrages de corderies, &c. La marque de maturité du chanvre, est le jaune que prennent ses feuilles.

1907-2007 Centenaire de la police moderne

Au début du XXème siècle, la France a peur, les gens vivent dans la crainte du crime, la sécurité n'est plus assurée, les gangs fleurissent en faisant régner la terreur parmi la population.

L'État est quasiment impuissant, l'opposition constituée par les adversaires de Dreyfus veut prendre sa revanche en contribuant à alimenter la critique, surtout quand la majorité parlementaire conduit une politique anticléricale.

En 1906, Georges Clemenceau est nommé à la Présidence du Conseil à l'âge de 64 ans, il prend aussi en charge le ministère de l'intérieur. Dès son arrivée à la place Beauvau, il doit faire face aux problèmes des inventaires liés à la loi récente de la séparation de l'Église et de l'État, et aussi de l'agitation sociale qui s'étant dans le monde ouvrier et chez les anarchistes

En dehors des grandes villes comme Paris et Lyon, la police de l'époque n'avait pas vraiment de structure, pour le reste, la sécurité était placée sous la responsabilité des maires qui ne disposaient que de faibles moyens en la qualité des gardes-champêtres.

Clemenceau décide donc de créer une police judiciaire avec une véritable hiérarchie et un chef à sa tête. Célestin Hennion est à l'origine du projet, Clemenceau le nomme directeur de la sûreté générale, il est assisté par le commissaire Jules Sébille ancien chef de la sûreté de Lyon.

L'embryon de service est installé rue des Saussaies à Paris dans des locaux réduits, il est créé un service d'archives pour centraliser et diffuser rapidement les renseignements transmis pas les polices de province sur les malfaiteurs et les personnes douteuses.

Du droit d'auteur

Les associations savent-elles ce que sont le droit d'auteur et ses particularités ?

Il est grandement permis d'en douter lorsque l'on voit les contraintes demandées par celles-ci lorsque leurs adhérents veulent faire des dépouillements :

§   Vous n'avez pas le droit d'exploiter les photos servant à effectuer le relevé.

§   Vous n'avez pas le droit d'utiliser, diffuser, le contenu du relevé que vous faites.

§   Et ceci sous peine de...

Regardons les choses clairement :

1)   Le droit d'auteur n'est pas cessible (Code de la propriété intellectuelle L111-1).

2)   L'association est gérante du droit d'auteur sur l'ensemble des clichés émanant de plusieurs auteurs mais en aucun cas ne peut s'en prévaloir à son propre et exclusif bénéfice. L'ensemble des clichés représente une oeuvre dite de collaboration (en effet il plausible de dire qui a pris tel ou tel cliché).

3)   L'association est gérante du droit d'auteur sur l'ensemble du dépouillement puisque émanant de plusieurs auteurs mais en aucun cas ne peut s'en prévaloir à son propre et exclusif bénéfice. L'ensemble de la base représente une oeuvre dite de collaboration (il est possible de retrouver la trace de qui a dépouillé quoi).